Saturnales.



Ah, enfin sans perspective de boulot pour demain — Pierre arrive ; mais c'est du plaisir, ça. C'est le "week-end", quoi — chose qu'avant le Japon je ne connaissais guère. Et vu qu'ici tout n'est pas fermé le dimanche (ah, Poste et administrations, toutefois, ont généralement porte close), ne travailler pas ce jour, ne me dérange pas guère.

Ajoutez à cela que nous eûmes — il y avait long — soleil et ciel clair, et vous avez mine réjouie — même si le vent fut glacial, tout le long, même s'il fait nuit, à présent.


Il y a ceux qui réfléchissent en marchant : ils ont la promenade féconde, et se baladent papier-crayon en poche. (Nietzsche et tant d'autres encor.) Quand je mets un pied devant l'autre, je suis incapable de penser à quoi que ce soit : je suis tout vue, tout ouïe, et le cerveau est en pilotage automatique.

S'il est un endroit où je me mets à gamberger, curieusement, c'est sous une douche chaude. Allez savoir pourquoi.


Longue interruption due à diverses venues et coups de fils — l'arrivée par automotive de quelques affaires à fin trois puissent s'asseoir et dormir ici pendant quelques jours, l'envoyé du fournisseur internet pour la résiliation du précédent abonnement et la contraction du nouveau (vous changez d'adresse ? dommage : pas de suivi), déménageurs pour guerre des prix, et confirmation du Pierro (les vendeurs de pétards pour le nouvel an chinois, sont en pleine démonstration de produits dans sa rue, semble-t-il) — une paire d'année qu'on ne s'est vus.

Allez, restons-en là ; c'est yakisoba légumier, ce soir : au fourneau !

Ah, Clarence, tu devras patienter pour voir son tag exaucé ! (Edit : En fait, pas tant que ça...) J'y réfléchirai tout de même peut-être, pendant la prochaine douche... ; )





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