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Summer News Manhua Planète Et bla




Lundi. De retour du nord. Étroitesse du ciel et des choses, en ville.

Occupé à mettre des choses en forme pour les salons de livres pop-up de cet automne.

Il est fort possible que je n'aurais pas eu un tel engouement pour la musique si j'étais né de nos jours, tellement la qualité des équipements audio quotidiens de base (ordinateurs et tablettes) est pauvre.

Soleil et bleu après trois semaines de pluie, à cheval sur juillet et août.




Récemment, j'ai découvert, et beaucoup lu, de manhua / manhwa (manga coréen et chinois, webtoons qu'on lit sur smartphone, au défilement vertical, le plus souvent tout en couleurs). Comme au Japon et ailleurs, beaucoup de choses qui ne méritent même pas qu'on s'y attarde, et quelques autres remarquables, qui tournent souvent autour des tropes "tensei" (réincarnation) et/ou "isekai" (autre monde), déjà daté, et "murim" (arts martiaux anciens), mais pas seulement.

Des exemples ? I'm Really Not the Demon God's Lackey, une étrange merveille pour les fans de Lovecraft, Murim Login, Kill the Dragon ou encore Peerless Dad, du murim premier cru ; Return of the Mount Hua Sect, Return of the Mad Demon, Kill the Hero, ou encore Solo Leveling (qui a connu un succès énorme - il a même été adapté en manga par les Japonais - mais est un peu répétitif). Et Tales of Demons and Gods, qui vous rappellera bien des choses (japonaises)...




En ce qui concerne la planète, il n'y a pas deux poids ni deux mesures.
Ou l'on en a quelque chose à faire du désastre (climatique, entre autres), ou pas.
Il y a le nécessaire, le superflu inconséquent, et le superflu nocif.
La plupart du superflu est nocif.
Tout ce qui est de l'ordre de la coquetterie et de la mode est bien évidemment superflu et nocif : vêtements, parfums, accessoires, maquillage, barbes taillées et huilées, coiffures aussi.
Sur-consommation en tout.
Cheveux : les couper tout court : c'est gaspiller bien moins d'eau, moins de savon. Les écolos aux cheveux longs : une contradiction, et une honte, que ce soient hommes ou femmes.
Les humains façonnés par nos sociétés de consommation sont des bêtes faibles, qui choisiront toujours la voie la plus facile.

Mais bon, le seul et l'unique problème, au fond, c'est qu'il y a bien trop d'humains sur la planète, voire le fait même qu'il y ait des humains sur la planète... À bon entendeur...

Allez!



Prestivales LotGH Sources Et bla




Mardi, au matin.

Passage de l'hiver à l'été en l'espace d'une semaine. Même sans transition, mieux vaut chaleur que froid ! Bien sûr, cela ne dure pas, et la grisaille et la fraîcheur sont de retour.

On continue de fabriquer les exemplaires (20 de chaque) des deux créations récentes de livres d'artiste à systèmes (Steps 2 et Baby Steps). Pour les prochains, quelque chose de plus simple à réaliser ; cela prend vraiment trop de temps, qu'on préférerait passer à de nouveaux projets.

Il est facile d'éduquer les masses à une action précise: il suffit de rabâcher une même chose en boucle et de compléter cela par de nombreux reportages sur les conséquences néfastes du fait de ne pas suivre la ligne proposée (récemment : le bio). La limite de cette éducation se situe là où le moindre confort personnel commence (e.g. : les incivilités, les automobiles).

Fond de café.






Le premier épisode du remake (Die Neue These) de cet extraordinaire série Ginga Eiyuu Densetsu, est une véritable catastrophe : dessin lissé, au pseudo-goût du jour, sans aucune originalité ; on peut dire la même chose des voix ; de l'animation (les vaisseaux à la main c'était pourtant tellement mieux) ; et du storyboardiste, qui nous sort des plans d'un cadrage des plus douteux. Enfin bon, c'est un peu le lot de presque tout ce qui sort ces derniers temps. C'est cheap et fade, facelift for the supposed young. On n'a que ce qu'on mérite, je suppose. On va poursuivre le visionnage tout de même, pour savoir comment ils ont compressé et mené le tout.

L'inconvénient, pour sa sanction, de la violence psychologique, est qu'elle ne laisse pas de trace constatable par les services de police. De ce fait, les femmes, qui en sont les spécialistes (c'est leur arme par prédétermination et de choix), ont la certitude de leur impunité.

Coquetterie ? Bodybuilding ? fatuité, fatuité.




Mesquin dans les petites choses et petit dans les grandes.

Publicité pour une banque, opposant un vieux livre et une tablette : "En 200 ans tout a changé sauf nos valeurs". En 200 ans rien n'a changé – vanité, cupidité – et s'est plutôt renforcé avec l'industrialisation, le capitalisme et le libéralisme. Et rien ne changera tant que la révolution ne sera pas humaine.

Toute étude du langage part de la philologie. Toute étude de l'homme part de la biologie. Sans ces fondements, c'est l'erreur assurée.

On est tous des clichés ; peu importent les originalités qu'on s'attribue.

Allez !





Fullmetal Panic? Fumoffu




Ah, un billet en plan depuis des lustres : allez, on s'en occupe.

Fullmetal Panic? Fumoffu (2003, 12 épisodes), une suite de Fullmetal Panic!, n'a que peu de choses en commun avec celui-ci : on abandonne le méka, la SF et la politique, pour naviguer en une vingtaine de mini-épisodes pleins d'humour, et plutôt bien réussis que pas.






Tout le ressort de l'intrigue est fondé sur l'inadéquation de l'ado-soldat Sagara Sosuke, à la vie lycéenne japonaise en compagnie de Kaname Chidori, dont il ne remarque les sentiments (c'est toujours au gars de deviner la charade, n'est-ce pas).

C'est drôle, la parodie et l'auto-parodie sont omniprésentes, l'humour est parfois noir, c'est plutôt violent, que ce soit Sagara qui sorte ses flingues, ou Kaname qui le rappelle rudement à l'ordre.





Tout y est bien fait : animation, dessin, couleurs, doublages — et le concept de l'épisode court en stand-alone permet de revisiter des genres différents. Ça se laisse vraiment regarder sans lassitude, et on se marre bien.







L'épisode le plus réussi est probablement celui décrivant le changement psychologique de la douce équipe de rugby du lycée, grâce à un entrainement spécial de Sagara : que du bonheur.




Enfin bref, c'est bien fait, c'est court, c'est drôle : foncez !



Dragonball, Goku, Super Saiyajin, Sexe, Etc.



J'eus une révélation, l'autre jour :

Son Goku est un vit,
les habitants de la planète Saiya sont des bites.

Et lors qu'ils se transforment en Super Saiyan,


ils font montre d'une remarquable érection.

Et les kamehameha lancés dans cet état figurent


de gigantesques éjaculations.

Il y a des stades supérieurs au Super Saiyan, accessibles grâce à un entraînement d'enfer,
ou à l'aide d'ustensiles adéquats...


Il y a même des Saiyajin qui ont des prédispositions
— l'implantation des cheveux suggère la tête de gland —
même s'ils ne réalisent pas les meilleures érections
(ce qui les portent du côté du vice).


Le seul hic, c'est que la plupart des personnages de Dragonball portent des noms d'aliments (Carotte, Légume, Riz, etc.) — plutôt un penchant "végétarien" que "carnivore" — et plutôt frais que chaud (Réfrigérateur, Congélateur, etc.)...

Quelqu'un peut m'éclairer ?

Ergo Proxy



Ergo Proxy est une série animée de Manglobe (23 ep., 2006) qui frôle probablement le chef d'œuvre. Bien sûr, si vous regardez Bleach et que vous avez plus de douze ans, passez, parce que nous ne sommes pas dans le même monde critique.

Enfin bref, dans Ergo Proxy vous trouverez un monde sombre et apocalyptique, des androïdes malades, des humains produits et contrôlés, des demi-dieux avec des trous de mémoire, des pions rebelles, des chefs angoissés, du cache-cache, de la romance, etc. — une sorte de mélange entre Blade Runner, Matrix, le film noir, la quête existentielle et bla.





Tout est vachement bien fait, du générique à l'animation, et le scénario se tient. Vraiment.

Alors pourquoi on passe à côté de la mention Excellent (un Cowboy Bebop par exemple) ? Ben on s'ennuie un peu dans la seconde moitié, c'est un peu lent et décousu, des stand alone sans réel lien avec l'intrigue et qui ne cassent pas des briques — des épisodes conceptuels manqués, quoi —, et la fin est un peu pressée, un peu brouillonne (23 épisodes c'est un peu bâtard et sent la série de 13 allongée ou la 26 à court de budget).

Mais bon, ces derniers commentaires ne valent que si vous avez plus de 1000 heures de vol en ciel animé sous l'aile. Sinon : allez-y, c'est du tout bon.