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Caffe Glycine Dent Et bla


Dimanche et début d'après-midi.

On sirote un de ces caffé Latte de Mt. Rainier offerts par belle-maman pour se faire pardonner une dispute avec l'autre beau-fils l'autre jour au yakiniku. Ça se laisse vraiment siroter.

Il fait diablement beau, c'est chouette.

On aimerait en profiter un peu plus — sorti ce matin pour un cours de français, tour des Tengyu du coin dans la foulée — mais c'est jour de bla, et il faut bien faire avancer AJB. Coup de vent, donc, comme à l'habitude.


Généralité outrancière. L'incapacité des Japonais à la chôme, au repos et au temps lent.

Les glycines sont en fleur. C'est joli, une glycine. Même si celle d'en-bas ne vaut pas celles sauvages de Shimane.

Les bases américaines d'Okinawa vont probablement déménager à Tokunoshima. Qu'est-ce que la clique politicarde ne ferait pour quelques votes ? On en reparlera probablement quand on aura pris le temps de s'occuper des photos d'Okinawa — on ne sait quand !

On déjeuna de choses du 百金 — 100-yen shop. Le yakisoba-pan, tamago-salada-pan et ces pizza-pan se laissent bien manger.


La première expérience chez le dentiste se passa à merveille. On attendit un peu du fait de l'absence de prise de rdv ; mais ça resta rapide. Car le bonhomme bosse efficace. Ça fit même tout drôle : on n'était plus habitué. Plus habitué, non plus, aux piqûres anesthésiantes. Je n'aime rien moins que de n'être plus en contrôle de mon corps. Enfin bref, quelque charcutage et deux jours plus loin, l'infection de la gencive alla beaucoup mieux.

On se revoit le Baron of Münchhausen de Terry Gilliam. Excellent — humour, absurdité salvatrice et désespoir —, même d'un œil et d'une oreille.

Que le soleil dure.

Allez, vaquons aux habituelles.


En bref Et bla (2)


Mardi, au matin. Ça grisaille, pleuviotte, est censé se lever plus tard.

On paye ces deux dernières semaines de sur-régime : fièvre au retour hier, en sus du gros rhume : dans la foulée chez le médecin — "à l'hôpital", comme on dit ici, que la bâtisse en question soit petit cabinet médical ou gigantesque complexe hospitalier. Questionnement au moyen d'un QCM sommaire, entretien bref et à sens unique avec un vieux bonhomme de plus de 70 ans, tonnes de médocs... Ça faisait un an qu'on n'était allé consulter. On ne va s'étendre : on en a déjà parlé.

Du coup, un peu du mal à avancer dans toutes les choses qui s'étaient accumulées pendant cette quinzaine occupée.

Bah, ce n'est pas très important. Allez.


Bla de dîme De bête Et de coupe


Samedi, au matin. Inattendu week-end de trois jours — pas de cours et lundi chômé : une histoire de décompte de semaines. Ça nous va tout à fait.

Curieusement bien lourd, le temps, ce jour. Promenade rapide, bientôt.

Hier coupe de cheveux : ça éclaircit l'humeur et rafraîchit la tête. Peu ou prou dix ans, qu'on se taille la touffe soi-même — ça fait quelques économies, au bout du compte.

On s'était dit de retourner fouiller une paire d'années en arrière — histoire de voir quoi — et oubliai presque. C'est Paris, Lune, et le Cahier du Balcon.


Ce matin, tri et marquage de clichés, mise à jour de l'album d'août sur ce qui nous sert d'éventuel back-up, dont une part seulement se retrouve sur l'espace de stockage de ce blog. Retard, come souvent. Bien envie d'un site de photos uniquement — éventuellement modifier la formule du bento à photos ? qui ne me satisfait pas guère.

La réticence à écrire Je, récurrente depuis long, en ligne ou sur papier — distance de soi à soi ?


Cette serviette de bain et ce t-shirt qu'on aime bien et qui nous sert depuis plus d'une dizaine d'années n'auront tenu que peu, face à la rudesse des machines à laver japonaises — ce sont en vérité des jouets chinois vendus chers pour ce qu'ils sont, ces choses à tambour vertical et eau froide.

Le récent ramdam, c'est bien sûr les élections législatives, en période de chomâge record. Souvenir de Mitterand en 1981. Sauf que des gars de la carrure de M, quoi qu'on en dise, y en a pas. Et puis les promesses pré-électorales, on sait quoi en penser. L'engouement supposé du public aussi — le ballon gonfle, les media r'ajoutent un peu d'air, avant que de déflater.


L'autre souci, c'est la grippe A — grippe porcine, swine flu, H1N1, 新型インフルエンザ au choix — dont une pandémie de niveau 6 est prévue en France pour octobre (ça veut dire que tout est bloqué et qu'on ne sort pas de chez soi) et par lequel seront infectés 20% de la population de l'archipel nippon, semble-t-il. Vu comment les autorités japonaises ont réagi et mené l'affaire l'ors de l'arrivée du virus au Japon, ça promet !

Enfin, voyons le bon côté des choses : s'il y a claustration forcée, ça nous permettra d'avancer dans les mises en notices pour AJB : )

Allez, on y retourne. Salutations !

Ah, et lettres à écrire.


Japon et médecine


Je disais ailleurs Auto-médication abusive au Japon — succès commercial de ce qu'on aurait tout de même du mal à mettre en parapharmacie. Je n'ai pas de chiffre, et ai flemme de chercher. Le rayon des médicaments d'un supermarché qui se respecte, est tout de même conséquent.

Pour ce qui est des prescriptions médicales, je n'avais pas d'idée. J'imagine qu'il faut tout de même y aller fort pour battre un pays — la France — où le client — pardon, réflexe nippon —, où le patient, donc, va voir un autre médecin si le premier lui dit que Ce n'est rien, et qu'on ne lui a rien donné pour son Mal. Merci la Sécu.

L'autre jour, cause maux de gorge et rhume en passe d'installation définitive, je me décidai, après un mois, d'aller faire un tour chez le médecin — pardon, réflexe français —, à l'hôpital, donc, pour qu'on m'examine quelque peu. Que n'avais-je fait. Une heure d'attente, pendant laquelle il me fallu répondre à un questionnaire oui-non du style Vous toussez Vous avez le nez qui coule Vous vomissez — ça embêta un peu l'infirmière (appellation douteuse) que j'intercale parfois des De temps en temps —, cinq minutes d'antichambre où pour toute question j'eux droit à Vous avez combien de frères et sœurs (qu'on m'explique le lien avec un rhume), cinq minutes devant le médecin, qui se contenta d'éblouir ma luette, de dire Ouh la c'est rouge, et de me prescrire tout ce qu'il put. La photo ci-dessus, c'est la dose pour quatre jours. Merci bien.

J'avais déjà eu des échos à droite à gauche — je ne vais pas détailler. Il semble que cela se confirme : on s'attaque aux symptômes à l'artillerie lourde ; l'origine des symptômes, on s'en fiche un peu — entre autres chez le dermatologue, et c'est un peu gênant monsieur, vu la masse de "problèmes de peau" qu'ont les Japonais. Un raccourci un peu facile serait de dire que Tant que l'apparence est sauve — celle du médecin qui prescrit, celle du patient qui n'a plus le nez qui coule, mais qui distribue gracieusement son virus, &c.

Après, eh bien, je n'en sais rien. J'imagine que, vu que le système est calqué sur celui est USA, si tu paies tu tombes sur mieux. Et qu'il y a de bons artisans partout, de même que des mauvais.

Ceci dit en passant.

Matin, cochon, et bla.


Samedi, fin de matinée.

Pluie et grisaille, ces derniers jours — et humeur réflexive en conséquence. Chute interrompue par le soleil de ce samedi sans cours : parfait, ou ce qui en tient lieu, et presque.

Jours inéventuels — ah, tout de même passé au Consulat, hier. Appréhension relative au fait d'avoir à passer à Umeda, au jour d'huy, ou demain : la foule et presse fin-semanale, non merci. Et pourtant.

Levé tôt pour tenter d'expédier ce qu'Il Faut ; mais tout file. Et l'on se retrouve même ici, en passant.


Tiens, la grande nouvelle du jour : les deux premiers cas japonais de grippe porcine — comme ils disent. Deux jeunes, au retour du Canada, semble-t-il. Et ils sont d'Osaka.

Une épidémie, ça fait toujours un peu de ménage dans le génome. À force de ne penser qu'à soi, on perd la grande image. Velléités dictatoriales sous-jacentes à cette pensée.

Sentiments plus que partagés, face au phénomène égoïste de maintien de vie à tout prix. Inexpérience de la mort, en conséquence. La baisse de la mortalité infantile en indice. Médecine, retour de bâton. Bah, la chouette etc.

Perdu le fil, à force de parenthèse.

Allez, douche, ménage, boulot !

Ah, Jonathan Hillhouse (de minamitane) vient de concocter son premier livre-recueil de photographies, chez Blurb. Il est jeune, très doué, et j'aime vraiment beaucoup, la plupart du temps, ce qu'il fait.


Ménage, poulet, médecine, et bla.



Et mardi, au matin ; fraîcheur, nuages.
Un peu fatigué d'avoir tard-couché.

On sacrifiera tout de même au "grand ménage" — n'y voyant toutefois l'intérêt si la régularité est de mise, ce qui, curieusement, n'est plus le cas depuis que mes dimanches ne sont plus rhythmés par le lav-o-matic, je dois bien dire.

Petit ménage, en prévision, donc.

A ce propos, coup de chapeau à ma voisine de droite — j'habite en équivalent de HLM, rappelé-je —, qui fait tous jours le grand ménage — jusqu'au passage d'aspi sur le balcon — vers vingt-deux heures. Peut-être à fin d'agacer le petit monde de son logis, en suis-je venu à conclure, à entendre les cris et plaintes qui couvrent sans faute la voix de la machine. Bah.

Hier soir, de passage à Izumi- -gaoka, après hésitations quant au menu, impro- -visation première de kara-age de poulet, qui se révélèrent franchement bons — et ne consistèrent pas qu'en peaux de volatiles, comme on peut en manger dans certains, nombreux, établissements.

Dans la même foulée, rapatriement d'un petit futon supplémentaire, pour pallier le dépassement systématique des pieds hors de l'actuel.

C'est incroyable à quel point les connais- -sances médicales de mes-sieurs- ou-dames- tout-le- monde sont limitées, et confinent à la superstition, la plupart du temps — on se croirait en autre siècle, à entendre parler de "mauvais sang" et d'autres survivances moyen-âgeuses. Encor heureux que la saignée n'eut pas guère succès dans ces régions.

Incroyable aussi — enfin, logique, puisqu'affaire de gros sous, une fois encor —, l'étendue de l'auto-médication approximative au Japon. On peut trouver de tout au supermarché.

Au passage, fou, le nombre de publicités, à la télévision, ces derniers temps, pour les "amincissants" "naturels", censément fondés sur la médecine traditionelle chinoise (漢方 kanpou), et à destination des hommes — le mot-clé étant les "85 cm" de tour d'abdomen, prônés par l'état. Tsss, opportuniste profitable, à vomir. Que chacun fasse comme bon semble.

Ah, et la grande nouvelle du jour, c'est tout de même le plantage du programme central de navigation du Shinkansen, dont le résultat fut, en somme et décuplé par l'affluence des retours au nouvel an, un bordel monstre auquel les Japonais ne sont pas guère habitués.

Enfin bref. Envies, comme à l'habitude, de soleil, de campagne, de retrait, de marche. Allez.

Calme, dimanche, enfance, crise, corps et autres mondes.

Tout est calme à cette heure. Il pleut peut-être, dehors.

Dimanche qui n'en fut pas vraiment un, cause fête à l'école. Il a fallu se lever tôt.

Qu'est-ce qui peut trotter dans la tête des parents l'ors ? 色々, choses et autres, それぞれ, c'est selon, probablement.

Être enfant, c'est avant tout n'être embarrassé pas, par le souvenir de ce qui fut, par l'anticipation de ce qui n'est pas encor. À mesure que ça grandit, l'horizon s'élargit, et le présent devient plus petit.

Il a un peu plu ; il a fait un peu beau. Un peu, un peu, ces derniers temps : c'est l'automne.

Enfin expédié le dernier volume des petits voyages : le carnet (XXVIII bis) de l'époque traînait là, sur la table, depuis long temps : un peu de ménage avant retour.

Une des raisons pour lesquelles je préfère le train à l'avion, est qu'il n'est point besoin de faire réservation. Même si l'avion (Starflyer, par exemple), reste moins cher que le shinkansen.

La crise... La "crise", c'est, étymologiquement, le moment du discernement, le moment aussi, en pathologie, où les symptômes sont les plus violents, les plus visibles. A lire et entendre un peu partout, un peu tout le monde, on est en crise tout le temps, et plus encor ces derniers temps. C'est dire que cela ne veut plus rien dire. C'est alibi pour beaucoup. Et les plaintes font du bien. Ce qui amaigrit les uns engraisse, engrosse les autres. Et ce qui rentre par une oreille ressortira par l'autre. Ça me fait penser au développement de l'atopie dans le monde.

Ce n'est pas que les corps s'affaiblissent tant que cela. C'est la médecine, voyez-vous. La science sauve ce qui n'aurait pas dû vivre. Bah, le mal est fait. Est-ce en fait un mal ? je ne sais.

L'auteur d'un article du JTO (j'ai la flemme de mettre le lien) trouve regrettable que sont construits des ponts entre les isles de la mer intérieure, car de ce fait la spécificité culturelle de celles-ci s'amenuise dans l'uniforisation continentale...

Comment dire ? Je suis conscient que cette personne a écrit cet article en pensant à un lectorat, en ..., en faisant un boulot, quoi. Mais tout de même. Ce degré de mièvrerie, de naïveté — appelez cela comme vous voulez — ne me tire plus qu'un bref soupir. Il fallait y penser au XIXe (steamers / clippers : vous vous rappelez ?), au XXe avec l'avion, et plus récemment internet, il fallait y penser et faire quelque chose...

La démocratie nivelle, uniformise (ah, il faut lire les pages que Tocqueville nous consacre dans De la démocratie en Amérique : c'est effrayant de prescience : qu'on ne me dise qu'on ne pouvait savoir) ; le modèle est applicable à l'échelle mondiale. Le Bhoutan a raison de fermer ses portes : il n'y a rien de bon dans le "progrès". L'auteur de l'article en question est de ceux-là dont la présence contribue au nivellement qu'ils souhaitent voir enrayé, et qui ne se rendent pas même compte que s'ils voulaient en vérité bien faire, il faudrait qu'ils rentrent chez eux et ne reviennent jamais.




C'est un peu Pierre Loti, quand il écrit (je n'ai plus la citation exacte en tête) que voyager sera devenu bien monotone, aura perdu sa raison d'être, quand tous les pays se ressembleront — alors qu'il prit part au pavement de ce même phénomène.

Bien sûr, il y a touriste et touriste, et le touriste "intelligent", qui pressent vaguement la chose — précisément, peut-être ? — prendra peut-être précautions de non-dérangement autochtone, empruntera les us locaux, etc. ; mais c'est fausse distinction : il n'y a pas de bon tourisme, comme il n'est pas de bon touriste. Enfin, "bon" pour la culture et le pays où l'on va.

Je ne parle pas même de l' "aide" aux Pays en Voie de Développement, ou en manque de démocratie...

Le pays d'accueil n'est, non plus, pas innocent. C'est vendre peu cher son âme, en quelque pièce qu'elle se monnoye. Le Bhoutan vend encor trop peu cher ce qu'il perd à chaque visa accordé.

Il est peut-être toujours trop tard, qui sait ?

Ouh la, ici aussi : au lit.