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Domingo Resto Et blo




Dimanche, au matin.

Ça se réchauffe. Ça se mouille aussi. Question de timing, très important, comme souvent.

Le dimanche c'est mon samedi. J'aimerais le passer tranquillement, à jouer de la gratte, faire des kirie, trier les photos, continuer dans Dickens, mais non il faut servir de porteur au marché, de réparateur, de récureur, de guide, de professeur, de géniteur et gratte-papier. Tch (comme ils disent là-bas). Passons les réflexions sur l'utile, l'inutile et la spécificité.

Le café est presque froid.




Décidés d'aller au restau une fois par semaine, pourquoi ça pourquoi pas (faire des choses ensemble, que c'est censé s'appeler). Là c'était le restau-table d'hôte Mon Oncle le Vigneron, au bas de la rue Pradier. Il ne vaut mieux pas arriver trop tôt si vous ne voulez pas attendre démesurément entre les plats (arrivés à 20 heures, il a fallu deux heures trente pour aller de l'entrée au dessert), c'est plutôt bon et fait maison (littéralement : par le patron et son épouse)(par ailleurs assez peu varié semble-t-il : à viande près même menu que ce qui apparaît en suivant le lien), une grande table (6-8 pers.) et quelques petites (2-4), cadre faux-rustique, il vaut mieux réserver à l'avance, ou prier pour tomber sur des voisins agréables (deux mangeurs à titre gratuit systématiques à la grande table, bouffe contre travaux, et ils sont un peu lourds), des chances qu'il y ait des Japonais (l'épouse du patron est japonaise, et le leir est dans les guides), le patron est débordé tout le temps même quand il ne fait rien, il est dans la lune et se croit très drôle, vous aurez probablement droit à l'avant-après des oreilles de cochons, je n'en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le déplaisir. Environ 30 € par personne, vin modéré compris, plutôt bon lui aussi d'ailleurs.




Un mot gentil de Grèce. Ça fait plaisir.

Le premier mensonge conscient de la femme au foyer japonaise ? les bons restaus entre copines alors qu'on a refourgué un bentô avec les restes de la veille au mari-portefeuille.

Le manque de sauvegarde automatique dans ce nouveau New Blogger est une plaie sans nom. Pas mal de choses bien vues, au moins autant de bourdes et manques incroyables, au point que l'on se demande si l'équipe qui s'en chargea — qui s'en charge encore, espérons — a quelque esprit pratique et jugeotte. Enfin bref, c'est l'heure du marché, comme on disait tantôt.

 Allez.



Umeda Trip to Fyn And Back



L'autre dimanche, on se décidait de sortir de chez soi, et se mit en route pour Umeda.

Umeda c'est loin d'Izumigaoka, et surtout, c'est plein de gens.

Je n'aime pas les gens. Parce que je suis humaniste.

La foule de la station d'Umeda / Osaka un dimanche après-midi, ça refroidit. Ou plutôt ça réchauffe. Enfin, les deux. Jamais dans le bon sens. Du poil ou autre.


La foule citadine résume pourquoi il faudrait éradiquer le genre humain. Et les mégapoles.

En plus, les habitants d'Osaka ont beau charrier ceux de Tokyo à propos du fait qu'ils marchent lentement, eh bien quand on est pressé (je n'avais pas que ça à faire, fendre la foule, aller à Umeda), les promeneurs-consommateurs du dimanche à Osaka font figure de tortues qu'on rage de ne pouvoir dégommer du passage d'un coup de pied bien placé.

Enfin bref.


On sort de sous la terre. Bordel, pas la bonne sortie.

Si vous vous plantez de sortie dans les grosses stations japonaises, apprêtez-vous à crapater un kilomètre supplémentaire. C'est sans compter les passages pour piétons mal placés, les feux tricolores interminables qu'aucune voiture ne respecte.

Enfin bref.



Vendeurs à la sauvette. Et chanteurs et teuses. Les temps sont durs ma bonne dame.

Oui oui, même pour les grands magasins comme Hanshin.

Enfin, on peut se poser des questions, à voir la fièvre acheteuse des grand-mères aux portefeuilles négligemment remplis de billets de 10 000.

Enfin bref.


Escalator central, 7e étage : on y est.

Nouvelles collections d'écharpes, broches, chouchous, bagues — en borderie, oui oui — et les récoltes printemps et automne des voyages en Europe, vaisselle vintage etc. De chouettes trucs.

Si vous êtes au Japon, à Osaka ou dans les environs et voulez passer le bonjour aux charmantes demoiselles de Fyn, dépêchez-vous : c'est jusqu'au 14 décembre.



On discute avec tout le monde, et même plus, et s'en retourne.

C'est métro bis.


On descend inattentivement à Kitahanada au lieu de Shinkanaoka. Chouette.

Et perd 200 yens au passage, pour une satanée station.

Le train, c'est cher.


Pour rien, de surcroît, n'ayant strictement rien trouvé au Bookoff des quelques volumes manquant aux séries qu'on voudrait compléter.

Puis on marche, on marche d'une station à la suivante, Nakamozu, on pousse jusqu'au home center Konan pour une scie à métaux, qu'on trouve difficilement — c'est gigantesque, et bien caché.

C'est sortie et marche à nouveau. On rejoint Nakamozu, pour retrouver la ligne Semboku, s'arrête dix secondes au passage, le long de l'étang artificiel sur lequel un véritable petit quartier de maisons de démonstration — c'est la crise, je vous dis — se tient sur pilotis.

Il est dix-huit heures trente, et fait nuit noire.