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Nuages Naked No New Et bla




Lundi , au matin.

Est-ce t'y val ? chroa pa. Pour dire la chape menaçante qui repeint le plafond parisien, le vent frais de venue septentrionale, méridionale, occidentale, orientale et les averses passées, présentes, futures, diurnes, nocturnes et qu'en sais-je.

La difficulté de trouver une musique matinale qui aille aussi à S.

Café, en attendant.




LE MONDE MIS À NU. C'est Spencer Tunick ; mais ce n'est pas important. Il est plus intéressant de remarquer que les modèles sont des volontaires, ou de remarquer le sentiment d'incongruité des corps nus en milieu urbain. C'est un peu comme le carnaval ou la tragédie grecque : cathartique, expiatoire, etc. D'autant plus intéressant par les temps de censure et pudibonderie croissantes, qui sont les nôtres. Alors qu'un vêtement, c'est déjà un vêtement de trop. Les femmes ne comprendront pas (le carnaval doit rester une exception, pensent-elle), qui cherchent le signe extérieur de garantie de confort (la fascination pour l'uniforme, etc.) et s'apprêtent et se parent (j'allais écrire : se dénudent) pour l'obtenir. Alors que quand elle est hors le contexte du lit où la société occidentale (mais qui est-ce en fait ?) l'a restreinte, la nudité abolit toutes ces distinctions surajoutées et donc superflues. Envies de peau (lien).

CONFIDENCE. On a beau nous vanter (et nous vendre : sinon on ne nous en parlerait pas même) la globalisation merveilleuse permise par internet et ces millions de millions de pages d'informations, m'est avis que le prochain mouvement réfléchi sur la toile sera confidentiel. Pas tout le monde et pas le clan, ni les amis ni la famille, ni à la manière de mixi ni à la façon de facebook, produits névrosés (je ne détaille pas). Il faudra être dans la confidence. Mais chut.




Commencer une nouvelle page d'archives pour le bento. Celle-ci est plus que pleine.

Bien avancé dans la préparation des billets d'absence. Dans le tri des photos récentes, aussi — c'en est terminé de juillet. Se remettre plus sérieusement au catalogue (on pense de moins en moins à du blurb, ou alors pas exclusivement). Plus terre-à-terre : carte vitale OK, rattachement de S en cours ; restent les impôts pour l'an prochain.

Un Phô ce midi ?

Allez.



Libre Rockstars Expo Et bla




Jeudi, au matin.

Réveil un tantinet trop tôt pour le goût des jours derniers (rien à voir avec les Mormons), redoux certain (pull superflu hier au soir), fatigue installée pour le reste : tant pis.

S étant à Amsterdam, en pyjamas tout ce mardi, et rattrapé, d'un oeil, tous les Fringe, House, Mentalist, anime divers & al., de l'autre avancé dans le projet AJB et le tri des photos. Et pizza deux soirs de suite : le bonheur.

Café.



J'avais oublié : c'étaient les élections dimanche. En allumant la télé pour la première fois depuis quelques mois, pour montrer à S ce que cela donne, en France, le spectacle des présidentielles, on s'aperçut, à part soi, qu'on avait grandi un peu, éprouvant pour cette mauvaise pièce de théâtre, ses actants et suivants, pour ces principes louables et les motifs effectifs, pour la liesse et le calcul et ce grand foutoir digne d'une demi-finale de coupe du monde, névrose collective en point de rupture s'il en est, moins de mépris que de commisération. Quelle tristesse. Quelle tristesse. (Oh, bien sûr, à côté de ce constat, il y a de l'envie envers ces gens encore capables de s'agréger, s'immerger en foule, immédiats, d'espérer — je suppose — et de croire quelque parole ou promesse, pourtant de fiel ou mensonge, qui sort de telle bouche, les choses vont changer oui certes, et la ronde reprend, et d'un autre côté encore, comment, après avoir vu des gens défiler, crier dans la rue comme des cochons égorgés, et ces jeunes filles militantes égosillant leur amour pour ces deux rock stars de bouge de bas étage, comment avancer la thèse des pleurs forcés à la mort Kim Jong Il, et quelle différence, au fond, avec des gens comme Ideka Daisaku ?)

Les pigeons fricotent sur les toits, en face (c'est la saison, voyez-vous),
danse et tourne, cloaque contre cloaque.




Comment appelle-t-on quelqu'un qui laisse toujours les portes des placards ouvertes ? et quelqu'un qui les ferme toujours ?

Hier soir c'était le vernissage de l'exposition, qui coïncide avec un nouvel opus, de Takanashi Yutaka à la Fondation Henri Cartier-Bresson. L'intérieur du bâtiment a dû être magnifique. Le photographe s'appliquant, traçant lentement, en anglais ou en japonais, les traits des caractères de son nom. M. Masaki était là, forcément.

Combien de cancers, forcément hors statistiques, causés par des départements de radiologie et la radiothérapie ?

Allez.



Crèbe Carnation Showa Et bla





C'est Samedi, et déjà tard.

On sort d'une grosse crèbe. C'était court bais intense.

Froid. C'est l'hiber. Je fais sans kairo, ne sais pas même pourquoi ces choses jetables existent, ai un préjugé extrêmement négatif contre toutes choses jetables.

Gris. Grosse pluie, avant hier : il y avait long.

S de mariage.




On suit d'un œil Carnation, l'asadora du moment, qui précise les tendances et la propagande récentes : femmes au travail, le mariage et des gosses, la guerre c'est mal, il faut pardonner à son mari infidèle, le Pays demande plus qu'il n'offre. Intéressant aussi, dans cette histoire des femmes de l'ère Showa que constitue la somme des asadoras depuis une paire d'année (chacun dure six mois), que l'on parle à coup sûr de la seconde guerre mondiale, mais jamais des années 1920-30 (c'est pourtant Showa aussi, la Chine, la Mandchourie, le massacre de Nankin, etc.).

D'un autre côté, Hashimoto a remporté les élections municipales du 27, et unifiera donc la ville et la préfecture d'Osaka. Il trouve également tout à fait normal de chanter le Kimigayo au salut tous les matins à l'école. Un élève, tout juste à la retraite, hait Hashimoto (allègrement appelé "Hitler" ou "fasciste", au choix et pas que par lui), mais trouve ce point précis normal (parce qu'on est japonais), et se demande pourquoi une partie du corps enseignant refuse, et est traditionnellement à gauche (les "Communistes", ici). On lui demande de se demander pourquoi le patronat est traditionnellement à droite.




Ça continue, les caisses, le tri.

Beaucoup de photos, ces derniers temps, des films aussi — enregistrements de lieux et temps communs et quotidiens.

Ils gâtent irrémédiablement le matériau intéressant, à mettre des héroïnes prépubères partout pour faire de l'audience, comme pour ce nouvel arc de Last Exile, à gerber.

Allez, on ne faisait que passer.



Supershufu Poils Hashimoto Et bla





Lundi, au matin.

Ç'a bien rafraîchi. Sorti crème, couvertures, gants et bonnet. Largement insuffisants.

À la suite de l'asadora du jour : Asaichi promeut Suupaa Shufu (Super Housewives), un groupe de mamies qui vient en aide aux femmes au foyer qui ne parviennent à s'épanouir comme elles devraient. En gros, comment faire la cuisine en s'amusant, et avoir la satisfaction d'entendre des C'est bon au dîner. Cela tranche radicalement avec ce que prêche — dans le désert — le feuilleton qui précède, Carnation, savoir la working woman et la petite entreprise familiale. Dans les rêves de qui ?




Volleyball masculin japonais. Maillots sans manche : ces grosses touffes de poils, noires. Une certaine idée de la Masculinité aussi, exubérante, insupportable, qui décuple à chaque point marqué. Et au volley, il y en a, des points marqués, au cours d'un match. Yatta Yatta Yatta Shimatta Shimatta Shimatta. Pas besoin de son. Couvert de toute façon par les Nippppon (bam bam bam) Nippppon (bam bam bam) d'un public majoritairement féminin et peu inventif. Enfin bon, ce serait vraiment beaucoup demander à la foule, de n'être idiotement grégaire.

Tiens, Hashimoto a remporté les élections à la mairie d'Osaka, hier. Il était le gouverneur (par manque de terme adéquat) de la préfecture (ibid.) d'Osaka, qu'il noyauta, puis démissionna il y a peu pour se présenter aux municipales, à fin de faire fusionner ville et préfecture, censément pour réaliser des économies en personnel et bâtiments. Hashimoto, en tout cas, déchaine les passions, et ne laisse indifférent, vu tantôt comme le coup de balai tant attendu qui n'a pas sa langue dans sa poche (ancien avocat) par les uns, tantôt comme un sale fasciste (sic) démagogue par les autres.




C'est également l'occasion pour les vieux Japonais de sortir de leur habituelle attitude J'agrée tout le monde (maneneko sans ki) et de déclarer que les Japonais aiment le changement très graduel (et donc n'aiment pas les Hashimoto). Il faudrait rappeler à quelqu'un que les derniers grands changements que connut le Japon furent brutaux, et imposés (kurofune, défaite), et qu'en soixante ans, il y en a eu, du chemin de fait. Enfin, pas partout, n'est-ce pas.

Un peu faim.

Allez.



Chaud Tatemae Faim Et bla




Vendredi, au matin. Pour plus très longtemps, d'ailleurs.

L'été indien se poursuit, et hop au moins 25°C au compteur en journée. En novembre. Alors que ça fait des records de froid pour la saison, ailleurs. Bah.

Hier c'était férié. Jour de la culture, vous savez. Du coup, le jeudi eut des airs de samedi, bien trompeurs. Pyjamas tout le jour, ah ah. Ça et un lundi qui est un dimanche, et le mardi un lundi, vous vous y retrouvez ? Cette semaine, trois jours d'ouvrage contraint, au total une poignée d'heures : c'est chouette.

L'ennui, cela reste le temps passé en train, et à faire des emballages. Parce qu'on pourrait être en train de faire quelque chose de plus productif, ou de plus oisif encore.




'Even today, in light of Fukushima, Japan's development into a modern and democratic society seems to have barely scratched the surface of this culture of deceit.'

Il y a dans cette phrase quelque chose qui touche le cœur de la société japonaise. Cela ne fait qu'une soixantaine d'années que le Japon, d'un empire / dictature militaire, système hiérarchique fort et quasi-figé, fut forcé de prendre l'habit démocratique. (On dit souvent que les États-Unis n'ont que 300 ans d'histoire ; mais le Japon, en tant que pays "développé" et "moderne", n'en a pas même une centaine.) Le fait est qu'une caste (politique fortunée) remplaça la précédente, et continua comme si de rien n'était : népotisme, oligarchie, la bonne entente asiatique (corruption) et la moquerie des élections. Du côté des gens ? rien de changé : sentiment d'irresponsabilité, agréable : on ne se mêle pas de ce qui ne regarde pas (Qu'est-ce que j'y connais à la gestion d'un pays ? mes chaussures je les laisse aux soins du cordonnier) et les voies sont plus ou moins tracées (ça changerait). C'est qu'une démocratie, ça demande a priori un peu d'efforts — d'information, d'éducation (pour comprendre l'information), de participation, de décision, de soutien, de contestation. Et le gambaru a beau être le refrain national, c'est du tatemae de paresseux (j'allais dire branleur, mais c'est pas très poli). Mmmh, encore des choses à creuser, mais l'esprit a vagabondé ailleurs.

Quoi qu'il en soit, probablement l'un des meilleurs articles de Debito Arudo, avec pour thèse : la culture japonaise du mensonge, en particulier celle du tatemae, fait de chacun et chacune une sorte de politicien, opportuniste et lâche, et par conséquent détruit toute confiance en quelque discours que ce soit. Fukushima ? un spin-off. Quelques commentaires intéressants, également.




N (HTH) : Il y a ceux qui vivent de leurs ennemis, qui ont tout intérêt à ce qu'ils restent en vie !
Ainsi, entre maints autres, des provocateurs et des prédicateurs. Ce sont des ivrognes, pesants, des ivrognes d'outrages pour l'un, de ferveur pour l'autre, des drogués à la manifestation de leur propre influence sur autrui. Et parfois même des ivrognes tout court, d'ailleurs. Quoi faire : les ignorer, se boucher les oreilles en récitant des nombres premiers à haute voix (c'est qu'ils ont du coffre), et passer son chemin.

Dimanche, déjeuner dans un chinois couru du coin, puis tour prévu du côté de Shinsaibashi pour une expo de mauvaise photo : concession. Car il en faut ! Eh eh.

J'ai faim.

Allez.



Bruit en campagne : candidature roulante et politique du cri




C'était en avril pour les municipales à Sakai City, mais bon, c'est toujours d'actualité, n'est-ce pas, la politique.

Une nouvelle brique à l'édifice de la pollution sonore absolument inutile. Les candidats japonais font campagne en camionette, avec haut-parleur et mégaphone, et s'égosillent en banalités catastrophiques et promesses astronomiques, quand ce n'est pas une assistante à la voix moins rauque que celle du candidat, qui s'égosille tout de même à sa place, et le vante démesurément.

C'est la tradition, dit-on, ce qui excuse tout ici, on l'accordera. Une exception au Tout-Puissant 近所迷惑 — les nuisances sonores (dues) au voisinage étant d'ordinaire assez peu tolérées.

La première vidéo, c'est de la fenêtre de la chambre à coucher. Je regrette être arrivé à la fin du discours du bonhomme de la seconde vidéo (et avoir mis tant de tant à sortir l'appareil), car c'était un phénomène — certain que s'il se démène autant pour ses concitoyens que pour sa pomme, il mérite son pesant d'or. Mais bon...

Much ado about nothing ?



Gris Poli tique Et bla



Dimanche, au matin.

Il fait gris, il fait froid, et on a l'impression de l'écrire à chaque jour de bla.

La dépression va et vient. On ne s'amuse pas exactement. Bah.

On aimerait aller chez N&M à Nagano pour nouvel-an, histoire de changer d'air.


Fausses nouvelles ? La Corée du Nord inquiète. Fichage et abus de pouvoir du côté de la police japonaise, sous prétexte de lutte anti-terroriste. Suicides d'enfants. Tss.

Déjà cinq premiers ministres entre 2007 et 2010... Un peu moins d'un an chaque pour Abe, Fukuda, Aso, ça va se raccourcissant avec Hatoyama, Kan ne saurait durer bien plus long... Il est à peu près certain que la classe politique japonaise ne voit que midi à sa porte, et se fiche bien de l'état et de la société japonaise, où Aide-toi et le ciel t'aidera, est encore la mieux appliquée des maximes. — Bien sûr il y a des assistés (passez une journée à la Poste, qui se charge de la remise des aides & retraites, écoutez, vous verrez), mais bon, ça ne vaut pas le coup. — Le filet social japonais est un grand n'importe-quoi quand il est quelque chose. Le petit et grand patronat abuse de la main-d'œuvre et de service à très bon marché fournie par le système du baito et, dans une moindre mesure, par la petite masse immigrée. De leur côté, les citoyens font tout ce qu'ils peuvent pour tourner impôts et cotisations, avec l'aide complice de l'œil détourné des petits fonctionnaires (symptôme Ce n'est pas mon argent), car l'argent ne reviendra pas (retraite publique ? une bonne blague de 150 € par mois : allez survivre avec ça).

Construire — ou plutôt, ici, sauver — un pays, prend du temps, que les gouvernés ne sont pas prêts à donner (menés par le bout du nez par les media), que les gouvernants choisissent de ne mettre pas à profit — il faudrait forcer partis au pouvoir et d'opposition à collaborer, sous peine de mort. Le terme "d'opposition" est par ailleurs particulièrement bien choisi, son seul passe-temps étant de mettre des bâtons dans les roues de l'autre à fin de le discréditer et faire tomber. C'est vraiment un spectacle pitoyable et honteux.


Enfin bref.

Bon, on a promis de passer à l'expo Fyn. Peut-être tour dans le centre d'Osaka dans le même temps, où l'on n'a mis les pieds depuis long. Ah, le temps.

Allez.


Chaleur Politique ? Choses Et bla


Mercredi, au matin.

Chaleur et petit vent.

Les moments préférés de la journée demeurent la douche froide, le café-clope et — et quoi déjà ?

On a tombé la barbe hier, avec la reprise des cours. Ça faisait long qu'on ne l'avait portée.

Ci-dessus, de la pluie, la nuit !


En faits divers ci ou là, un pneu éclate, les gens ont chaud, on vaporise en ville, l'air conditionné fonctionne à fond, les compagnies d'électricité, d'eau courante et de boissons se frottent les mains.

À ce propos, c'est en temps de chaleur qu'on voit que nos beaux habits modernes — et les coutumes et interdits qui vont avec — ne sont pas exactement faits pour la vie. Tout le monde a chaud et pense probablement que c'est la faute à la chaleur. Je ne parle pas même des semblants de bâtisses qui vont avec.

Ce matin, l'ors qu'on s'occupait de l'update de mettre de nouveaux livres en ligne sur AJB, un émission à la télé, sur les dépenses publiques (entre autres dans le système éducatif) et le train de vie des parlementaires en Suède, avec une brève comparaison avec le Japon : autant dire qu'il y a un monde, et plus de raison, moins de profitisme et banditerie d'une part que de l'autre. Reste à savoir le but d'une telle émission : les Japonais ayant la mentalités qu'ils ont (Peu importe, On n'y peut rien) et étant tellement désintéressés de leur politique et politiciens, que cela ne semble donner qu'un argument supplémentaire pour les conforter dans l'idée que les politiciens sont tous pourris, qu'ils se nourrissent égoïstement des impôts et taxes sans retour pour le contribuable, qu'ils sont en somme des parasites gourmands à la belle vie, mais que c'est comme ça, on n'y peut rien. Mmmh.


L'exercice demi-journalier du bla est parfois difficile à tenir — d'autant plus qu'on n'est pas exactement désœuvré. Bah.

On se fait tout doucement à l'idée qu'on sera bientôt de retour en Europe pour trois semaines (réaction japonaise : Comment ?! Vous pouvez vous permettre de prendre trois semaines de vacances ?! Vous vous en sortirez ?!) — préparations de petites choses, valise au ralenti. Quoi de neuf deux ans plus tard ? ...

Réveillé tôt — un peu difficile, le réveil. On va pouvoir avancer dans les bouquins, avant les cours, également tostifs ce jour.

Allez.


Estivaleries Vierneseries Et bla


Vendredi, au matin.

Hier, amusante alternance entre pluie et silence, et accalmie et cigales.

Et ce jour, chaleur et cri-cri reprennent leur droit.

Tri, photos, livres — routine de ces jours derniers, qui paraissent bien courts.

Les futons pendus.


Annie Hall hier soir — il y avait bien long. Woody Allen est fantastique. Je me demande comment il est perçu au Japon, d'où NY, la judéité et la psycho-analyse sont bien loin, en état comme en esprit.

Ah, un truculent récit croisé de jour et nuit !

Un petit tour à Mexico, mort.

Temps qu'on se mette sérieusement à gérer le passage en free-lance. Syndrome McCain. Tss.

La psychanalyse au Japon : tu parles d'une niche. À creuser ? Ça peut être amusant.


Berlitz et la joie de travailler au Japon. Vive le lance-pierre nippécoricain.

Tiens, j'ai crû entr'apercevoir à la télé qu'un parlementaire japonais touchait 2 600 000 yens par mois (23 000 € au cours, peu avantageux, du jour). Tu m'étonnes qu'ils veulent y rester. Heureusement pour eux, en revanche, qu'il n'y a pas d'obligation de résultat.

Besoin d'une semaine supplémentaire, histoire de me remettre de celle-ci, gâchée par des remarques inopportunes.

Allez, faire un tour, pour changer les idées des guiboles.


Bleu Bec Beta Et bla


Mercredi, au matin, bien avancé.

Soleil, et de ces ciels bleus d'automne japonais : diablement agréable, malgré la presse.

La routine et l'occupation reprend le pas, et le manque des heures, de sommeil et de veille.

Repris hier le boulot ; la famille est retournée trotter dans les montagnes de Kyoto, et Koya-san ce jour, en espérant qu'ils furent à l'heure pour le rendez-vous avec le guide.


La grand-mère et la montagne ? Ouh la.

Allez, un peu de grosses généralités baveuses.

L'idée d'augmenter les aides aux familles nombreuses ne plaît pas à la grosse majorité de la population japonaise — sçavoir les vieux, les célibataires, les couples avec un seul gosse. Ça fait du monde, râle et promet. Le midi et la porte.


Ils feraient bien de s'atteler à la sécu, aussi. La retraite c'est pas même la peine d'y penser. Au moins 30% des Japonais actifs ne la paient plus, de toute façon. Chacun et pomme.

Hatoyama & consorts dureront bien moins long-temps que Mitterrand, et que ça repassera à droite sous peu. Besoin de boucs-émissaires, &c.

En attendant, un petit tour — où ça ? tiens, pourquoi pas au Congo ?

De fait l'on ne fait que passer. Allez.


Ciel Mon lundi Et bla

Lundi soir. Ce matin me semble bien loin. Petites courses, livres tout le reste du jour, vague nettoyage de la salle de bains, course rapide à nouveau (oubli de saumon ; hallucination, au passage, quant au prix des haricots verts : dix pauvres haricots pour 280 yens : y se font pas chier), préparation du dîner... Les voitures politiques furent sacrément affairées, ce jour encor. Ils profitent des trois jours fériés consécutifs pour pourrir les tympans des gens. Il y en eut tout de même un pour demander de l'excuser du raffut à renfort de décibels — quand on s'excuse il est déjà trop tard : la demande d'excuses est toujours surnuméraire : les japonais, tout particulièrement, avec leur panoplie prête au dégainage-mitraillette, n'ont pas compris le concept. Il paraît que l'été fut sec — vrai pour août, faux pour le reste —, donc le prix des légumes est en hausse libre. Qu'on me permette de soupçonner la manigance. Rappelez-vous des bananes, dans un autre registre. Par curiosité, l'on visite parfois la page d'accueil de Yahoo.fr — c'est people affligeant à chaque tour. Comme s'il n'y avait rien de plus intéressant que les coucheries de VGE. On parle beaucoup de Hatoyama Yukio. J'attends sans impatience de voir ce qui va se passer en politique extérieure. Comment changer l'image qu'ont les Japonais de leurs deux voisins troubles ? pour eux la Chine c'est le Mal et la Corée du Sud c'est des intouchables. N'empêche que l'une ne prend même plus la peine de se soucier de son ridicule voisin, et que l'autre tient tous les pachinkos de l'archipel. Allez, on cesse là pour les généralités abusives. Pour ce qui est des particularités modestes, eh bien je ne sais trop bien. Okuribito — avec ce beau gosse de Mokkun et la jolie Hirosue Ryoko — passait ce soir à la télé. La compagne n'étant pas d'humeur à voir des histoires de funérailles, on verra ça un autre jour : tant pis. Tiens, et si on allait en Estonie ? Il y a une trotte, je vous l'accorde, du Japon à là. Vidange de tiroirs à photos, ce jour : ces ciels sont morts il y a long, du style fin mai. C'est fade, tout ça. Il y a de la relâche. La prochaine fois je fais mieux, promis. Quoiqu'il en reste encor 76, des photos de mai. Un tri s'impose ; mais flemme et le temps. Bah.

Bruit Chaud Presse Et bla


Dimanche, au matin — se hâter, sinon ces quelques jours chômés passeront en clin d'œil. Paradoxe de la presse active...

Soleil infiniment agréable, derrière la porte-fenêtre, ouverte.

Il est dix heures, et dehors, un groupe de partisans / fanatiques politiques s'égosille, en formation, d'une courte litanie criée par le chef de file, appuyée par l'écho du reste de la troupe. Si cela n'a pas un air de secte... On vient d'en prendre un enregistrement, for the sake of it. Je le mets dans un billet différent, à fin de ne gâcher pas celui-ci.


Par ailleurs, les camionnettes à haut-parleurs sont particulièrement actives, ces derniers jours. La régulation de la pollution sonore n'est, semble-t-il, au programme et agenda d'aucun parti. À chaque fois que j'entends un nom, c'est un nom de plus qui s'ajoute à la liste mentale des gens pour qui je ne voterai pas. Si je votais, hein.

Dans un tout autre registre, plus textile et artistique, Fyn et ses demoiselles ont débuté une nouvelle exposition, hier. Si vous êtes dans les environs de Honmachi, Osaka, allez donc jeter un œil. Informations en suite du lien.

Ce jour, Osaka-centre au programme — il y avait fort-long —, entre autres pour la sus-dite. Bouquins, aussi, j'imagine, si la flemme ne prend.


Report à jeudi, du dépôt de demande de renouvellement / changement de visa, cause document manquant. Ces jours fériés consécutifs, sous cet aspect, tombent diablement mal : ça presse et stresse. Ça m'ennuierait un peu de ne pouvoir assister à ma cérémonie de mariage.

Entre hier et le jour d'huy, deux fracassantes encontres avec les chambranles de diverses portes de l'appartement, particulièrement naines. J'oubliais les portes des placards. Ça lasse.

Vivent les tomates en conserve — n'avoir pas à sortir un euro / une centaine de yens pour une tomate japonaise sans aucun goût. Et spaghetti-bolognaise aux shiitake.

Allez, trucs à faire.