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Soleil Rebelote Langues Retour Et bla


Samedi, fin d'après-midi. Temps splendide : bien agréable. Dommage que boulot ce matin. Un peu de livres en début d'après-midi. Et là c'est grosse fatigue, donc on passe par ici.

Encor quelques restes digi-pelliculaires. Promis j'arrête la casse, la prochaine fois, peut-être.

Sortie ce soir, une fois n'est coutume — on ne sait encor où, se laissant entraîner.


Hier passé au Carré du Cosmos, et mention bien (3 ans) — ça soulage. On s'attend à présent à tout moment à une visite impromptue des agents-voyeurs de l'immigration, qui demanderont la couleurs de nos brosses à dents, nos dates d'anniversaire, combien souvent l'on baise, et iront vérifier que les préservatifs ne sont rangés pas trop loin de ses serviettes, mes caleçons de ses chaussettes, ma carte de retrait de son carnet de banque.

On peut en lire des vertes et des pas mûres sur le toujours buzzing, souvent instructif et parfois parano debito.org.

Ça me donne l'idée — allez savoir pourquoi — que les langues, c'est un peu comme les groupes sanguins. Prenez l'anglais : ce serait le groupe O : les natifs anglophones peuvent donner à tout le monde, mais il y a rejet des autres langues. Le japonais, ce serait AB, les natifs ne pouvant communiquer qu'entre eux... À creuser ?


Séance régressive.

Il y a un an, c'était Shirasagi Park, alcool de prune, rizière et grenouille, eau verte, fin des douches froides, uniformes, pater-maternité, visa, blogs, photos, coup de gueule, blog encor, iwashigumo, kinmokusei et terrain vague.

Il y a deux ans, c'était visites et préparations.

Allez, deux-trois trucs à faire, et l'on ne désespère pas de pouvoir siester un peu.


Baie d'Osaka, Cosmosquare.


Ah Cosmosquare.
Qui a pu pondre un nom de station si ringard qu'un alien n'en voudrait pas même ?

Raison d'être de ce terminus ouest de la ligne Chuô ? qui sait. Pas grand-chose dans les environs (litote). Ah, un musée marin — ou quelque chose dans le genre. Jamais mis les pieds.


On y allait une nième fois pour ce satané Bureau régional d'immigration, qui fourmille d'Asiatiques.


Ils ont planté une tournivelle décorative qui fonctionne à l'énergie solaire : encore une belle dépense inutile.

Du coup, le mieux qui reste à faire à Cosmosquare, c'est probablement de dormir sur les berges boisées.


Ou de regarder la mer. Ça doit pas être très propre.


La baie d'Osaka offre une vue sympa. Après un passage par Lightroom.


Et il y a toujours de jolies silhouettes au détour des escaliers mécaniques. Plongée ? Contre-plongée ? j'hésite.


Et brise et cigales.



Voilà, c'était Cosmosquare. Vous n'avez pas envie d'y aller ? c'est un tort : au moins vous me tiendriez compagnie dans les files d'attente.

Déclaration des impots sur le revenu au Japon & Sakai Minami-kuyakusho.


L'arrondissement-sud de Sakai s'est doté, il y a peu, d'une belle mairie où l'on trouve, comme souvent, les services de sécu, de retraite, etc. — elle recueille même les déclarations d'impôt sur le revenu (shotokuzei) en période de remise (mars).

Vous n'avez qu'un petit baito ? ou faites-vous toutes vos heures, mais votre employeur japonais a une bonne vieille mentalité paysanne et refuse de vous déclarer, histoire de n'avoir pas à payer vos frais de transport, la moitié de votre sécu etc. ? Fort à parier que vous aurez à aller faire un tour au centre des impôts le plus proche, ou à votre mairie d'arrondissement.

Là, muni d'un petit papier de votre employeur disant combien vous avez touché cette année (invérifiable), du couple alien card / inkan et de votre livret bancaire (au Japon il y a carte et livret, qui sert à toute opération), après quelques minutes d'attente, un premier aiguilleur interviendra, vous passera à la préposée à l'aide au remplissage, qui vous aidera au dit remplissage (n'en attendez pas des merveilles : ce sont comme vous des baito...), vous passera à son tour au préposé à l'enregistrement des déclarations (souvent ibid.), qui passera, après vérification, votre feuille au préposé à la saisie des données, l'ordinateur calculera la somme due, on vous remettra l'imprimé, et voilà : le tout sera débité (ou crédité) sur votre compte en banque.

S'il y a erreur ou remord, vous pouvez toujours aller rectifier votre déclaration au bureau des impots (zeimusho), où des personnes autrement compétentes vous attendront, bienveillantes.


Sachez que si vous êtes en régime de baito — c'est-à-dire que vous payez vous-même la sécu, la retraite, les transports, etc., non prélevés sur votre salaire — vous pouvez déduire plein de choses — encor heureux — du montant imposable, à commencer par les frais de transports (invérifiables, semble-t-il, et aucun reçu demandé : vous pouvez doubler et dire que vous ne commutez pas de votre domicile, etc.). Pour le reste (frais divers liés à votre travail), le reçu est de mise.

En bon Français, nous sommes habitué au centralisme et à la rigueur — de plus en plus aléatoire, semble-t-il — bonapartiste. Au Japon — "le Japon est en Asie", n'est-ce pas — tout est plus vague, plus flou, tout se discute. L'employé de mairie, des impôts, ne fait que son boulot, ce n'est pas de son argent qu'il s'agit : il tournera l'œil d'un air entendu, vous suggérera divers moyens pour tourner les règles, etc., et tout le monde y met sa couche de gruge, du patron au fonctionnaire.

Vous pouvez même tenter the ultimate move : vous mettre à genoux et supplier, que vous n'arrivez à joindre les deux bouts, que vos parents dont vous vous occupez sont malades et vous sucent la mœlle, que... — et vous serez peut-être même exempté d'impôts pour l'année...

Sachez tout de même qu'un étranger qui paye ses impôts et joint le récipicé à sa demande de renouvellement de visa, est un bon étranger.

Retour, choses d'avion, Paris, Tokyo, et Vendre dit.

Vendredi, de retour en fuseau horaire GMT + 8/9.

Le voyage fut, comme à l'habitude, un peu pénible — les bagages, les bagages... — mais le temps en suspension passa plutôt vite : films assez intéressants — Hancock, en particulier, me fit bien sourire.

Le rhume est toujours d'actualité : on le rapporta du Japon, et repartit avec. Encor heureux que cela ne pèse rien parmi matière et bagages.

Malgré la demande accrue de respect des consignes de masse des bagages enregistrés, on passa curieusement, une fois encor, avec un 24,5 kg. Et vingt autres sur le dos...

A ce propos, quand les compagnies se décideront-elles sur un critère de masse totale, comprenant celle des voyageurs ? Qu'un imposant Ricain de 100 kg passés et une damsel nipponne de 40 kg aient droit au même tarif et masse de bagages est chose illogique et discriminante, tout de même. Au prix où est (censé être) le carburant... Où va le monde, ma bonne dame ?

Eh.

Derniers médiocres clichés parisiens, donc, avant l'été prochain — ou mort subite.

Nous pûmes à nouveau, mardi et mercredi, entre- -courser pas mal de monde — J & Th, An, X, A, JI et sa compagne, d'un côté, Jy, N-chan, A, Y, Sh, de l'autre — et bons moments. J'aime particulièrement que les gens que j'apprécie puissent faire connaissance — chose hautement improbable si n'était — et en viennent à s'apprécier à leur tour. Enfin bref.

Chose curieuse, encor une, qui vient rompre la loi des séries : on ne me pria pas d'ouvrir ma grosse valise rouge aux douanes japonaises. Tant mieux, tant mieux.

Ayant échappé de justesse aux nouvelles mesures d'entrée sur le territoire japonais l'an dernier, nous n'y coupâmes pas ce coup-ci. Ça va très vite : empreintes, photo, ご苦労様. Et la file du re-entry, c'est le bonheur sur autoroute.

J'aimerais vraiment beaucoup voir : 1 ) un résultat d'analyse du dépôt sur la machine à prise d'empreintes, et 2 ) le trombinoscope de tous ces gens qui viennent de se taper au moins seize heures de voyage inconfortable, manquent de sommeil et qui, à l'instar de votre serviteur, ne se sont ni rasé ni taillé la barbe depuis deux semaines... Ce qui me fait raisonnablement douter de la pertinence et de l'utilité du fichier incriminé. Comme dit l'autre, la tranquillité ou la peur, c'est dans la tête.

Par ailleurs, il me semble qu'on nous rabache à moindre fréquence le couplet Terro Terro, ces derniers temps. Après tout, les seuls actes de terrorisme ayant eu lieu au Japon, furent le fait de Japonais...

Enfin bref !

Le retour — pour une nuit — à Tokyo se fit sous le grand soleil, bien agréable en terrasse habituelle, une fois marche parfaite et bagages posés.

M est partie en fin d'après-midi, pour Ibaraki ; Na est encor au boulot, et devrait pour une fois ne pas rentrer trop tard — vers une heure du matin, quoi. Soirée entre hommes en perspective, donc, ce soir, devant curry-rice, nonnettes et clopes. Impression qu'il a hâte que sa dame sorte de sa convalescence — que celle-ci n'est pas pressée de laisser — à fin d'alléger quelque peu la masse de boulot, chaque un et une ayant tout de même son champ d'expertise. Enfin bref, on pourra en discuter tout à l'heure, n'est-ce pas.

Forcément, quelques petites interrogations pendantes quant à quoi cette année et moyen terme. Pas de presse ; mais mais mais.

Je constate avec effroi que je vire au type inquiet ! Hum hum.

Sur ce, il serait souhaitable, m'est avis, d'aller se mettre en douche.

Allez, et une plaisanterie de goût douteux, qui vient de me poindre en tête :

Hancock, c'est pas la moitié d'une bite.

Hum hum.

Salutations !

Direction Japon : passer d'un WH à un visa de travail.

En théorie, et si l'on porte foi à tout ce que les ressources internautiques nous apprennent, il est impossible de passer d'un visa vacances-travail à un visa de travail (dont il existe moultes versions) sur le sol nippon.

En conséquence, si vous êtes venus par WH visa, le plus simple est de vous démener à vous rendre nécessaire à votre structure d'accueil (école de langue, entreprise — que sais-je encor), de lui demander de vous sponsoriser pour obtenir, sur place (Immigration Bureau of Japan) ou à distance (votre sponsor se tapera la paperasse, le cas échéant), un certificat d'éligibilité (Certificate of Eligibility — ou autorisation de séjour, en japonais), d'aller faire votre demande à l'ambassade du Japon en France (où à celle d'un pays extrême-oriental voisin, si vous n'avez pas de famille à voir), ou dans l'un des trois consulats ou bureau consulaire, de l'obtenir — quasi-automatique avec un CoE —, et de retourner dans le pays sur lequel vous avez jeté votre dévolû — ou duquel est issue la demoiselle dont vous vous êtes malencontreusement entiché.

En conséquence.

Mais mais mais.

Ayant obtenu un WH, étant parti pour un an, et ayant bien fait mes devoirs — et passé pas mal de temps à éplucher les divers forums dont vous trouverez les liens ci-contre —, je me suis présenté au bureau d'immigration d'Osaka, pour leur poser directement toutefois plein de questions.

J'y suis allé environ six mois après mon arrivée. J'avais l'ors trouvé travail et sponsor, et demanda comment quoi pour l'année qui suit.

On me dit Oh votre WH n'expire que dans six mois, je crois que vous pourrez changer de visa ici ; moi de répondre Ah bon ? c'est possible ? ; et de me voir répondre, après que mon interlocuteur ait questionné trois collègues et passé deux coups de fil Oui oui pas de problème.

On me tend un formulaire pour le CoE, et un formulaire de changement de statut, pour la suite.

Je rentre et remplis le premier, presse l'employeur, réunis tous les documents, dépose le tout, et accuse réception du CoE par la Poste, un mois et demi plus tard.

Le CoE a une durée de validité de trois mois — point important que j'ignorais au moment de la demande. Il se trouva que cette limite se situait juste en deçà de la date d'expiration de mon WH et celle, subséquente, de mon retour en France. Peu importait, puisqu'on m'avait dit que je pourrais l'aller changer au Japon.

Je retourne donc à ce cher bureau d'immigration, un mois avant la fin de mon WH, dépose le second formulaire et le CoE, et on me dit Il semble qu'il y ait quelques points de détail à régler, et me dirige vers le comptoir des interrogatoires (le n°4). Le type fut agressif et me demanda pourquoi je n'étais pas retourné en France, juste après l'obtention du CoE, pour faire ma demande de visa, comme il est de coutume. Je réponds, en toute bonne foi, qu'on m'avait dit que le changement de statut était possible sur place. On me retourna Il n'est certes rien d'impossible ici, et me relança la même question. A laquelle je fis la même réponse. Etc. J'étais légèrement agacé.

Tout se finit lors que mon interlocuteur, tout à coup, me souffla la bonne réponse : Donc vous n'eûtes pas le temps de rentrer en France, c'est ça ? Je bafouillais un Euh... et m'entendit répéter Donc vous n'eûtes pas le temps de rentrer en France, c'est bien ça ? — Ben oui (puisque vous le dites).

Et là tout passa comme lettre en poste.

La vérification de l'authenticité du passeport prit exactement le temps annoncé — deux semaines — et je retournai, encore, à Cosmosquare pour le visa de travail (spécialiste en humanités) et le visa de ré-entrée multiple (re-entry visa), que j'obtins respectivement contre 4000 et 6000 yens.

Je fus bien content.

D'autant plus — sentiment certes puéril et fausse fierté française due au trépassement des règles, probablement — que j'avais obtenu un changement de statut, d'un WH à un visa de travail, sur le sol japonais.

Sur ce, rendez-vous dans un an, n'est-ce pas.

Direction Japon : Working Holiday Visa / visa vacances-travail.

Le visa WH (Working Holiday, WHV) s'obtient, pour le Japon, depuis la France, sans trop de mal.

Il est un quota, pour chaque année ; il était d'environ 600 en 2007, et ne cesse de croître, entre autres grâce aux relations diplomatiques relativement stables entre les deux pays, à ce récent anniversaire des 150 ans France-Japon, et à l'intérêt croissant — pour diverses raisons plutôt subjectives — porté par les nationaux à l'autre pays.

Curieusement, pas de souci pour les postulants français : le quota ne fut jamais atteint. Ce qui n'est pas le cas dans l'autre sens : les postulants japonais était environ dix fois plus nombreux que le nombre de visas lâchés par l'ambassade.

Le visa WH s'obtient sans trop de mal, si les papiers sont biens remplis : c'est dire qu'ils y sont tous, et au fond ne vous inquiétez pas trop quant à l'exactitude de leur contenu.

Le seul vrai discriminant est le critère financier : plus vous montrerez — papiers de banque en main — que même si vous ne trouvez pas de travail pendant six mois ou un an, vous aurez toujours de quoi vous en sortir, plus le dépôt de dossier ne sera qu'une vague formalité.

Voici la page du visa vacances-travail de l'ambassade du Japon en France. Lisez-la bien.

Suit, de surcroît, un résumé.

Les conditions sont simples :
# n'avoir pas déjà bénéficié du programme (il semble qu'il y ait des gens à double nationalité qui purent en aligner deux ; mais n'y comptez pas trop),
# être âgé de 18 ans (révolus) à 30 ans (inclus : ce qui veut dire que si vous avez 31 ans au moment de la demande, c'est foutu),
# être en possession d'un passeport valide (jusqu'au retour),
# d'un certificat de bonne santé (voyez votre médecin)
# et, préféremment, d'un billet d'avion (aller-retour, ce qui se trouve, aux dernières recherches, pour environ 7-800 euros),
# disposer, enfin, de ressources suffisantes — comme je vous disais : la règle dit 2500 euros avec billet d'avion, ou 4000 euros sans : tablez sur le double ou triple, et ça passera comme lettre en poste.

Question papiers, il vous faudra présenter, au moment de la demande :
# votre passeport (que vous leur laisserez),
# une photo d'identité,
# le formulaire de demande de visa (téléchargeable sur la page à laquelle renvoie le lien de tantôt), dûment rempli (si vous avez la moindre difficulté ou question, téléphonez à l'ambassade ou au consulat : ils sont très-serviables)
# un C.V.,
# une lettre de motivation (une — 1 — seule page A4, manuscrite ou tapuscrite : dites du Japon ce que vous aimez, ce que vous comptez retirer du voyage, ce que vous espérez apporter à votre futur entourage ; inutile d'en faire plus : on vous demandera de raccourcir la chose),
# le programme de vos futures activités pendant l'année du WH (peu importe le détail et la véracité du programme ; mais faites cela consciencieusement, au jour près — il y a modèle téléchargeable, depuis la dite page ; précisez dates, lieux, emplois convoités, solutions de rechange — hôtellerie, restauration, enseignement marchent bien),
# un certificat médical de bonne santé,
# un document attestant votre richesse (monétaire — par exemple extrait de compte demandé à votre banque),
# et une enveloppe timbrée pour recommandé, si vous ne comptez pas revenir pour avoir réponse et récupérer votre passeport.

Vous devez déposer, en personne, le dossier à Paris (ambassade), Strasbourg (consulat), Marseille (consulat) ou Lyon (bureau consulaire).

L' "entretien" que le site mentionne se fera au guichet. Aucun souci si le programme annuel est raisonnable et précis, et si vous avez plein de sous.

Un conseil : économisez, ne fraudez pas (il serait facile de demander à une de vos connaissances de faire virement, demander l'attestation à votre banque, rendre l'argent) : vous auriez bien mauvaise surprise, non en France, mais sur place — car tout ne se passe pas forcément comme prévu, et le pire est toujours certain.

L'étude du dossier par les services prend deux ou trois jours — ça va très vite — et hop le joli visa...

A compter de la date d'obtention du visa, vous avez exactement un an pour entrer au Japon — autant le noter : rien ne presse. Ce qui veut dire aussi que rien ne vous empêche de demander et d'obtenir votre visa juste avant vos trente-et-un ans, et de partir au Japon une fois l'anniversaire des 31 passé.

A compter de la date d'entrée au Japon, vous aurez une année, non-renouvelable dans les mêmes conditions, pour y faire ce que vous voulez (sans restriction horaire de travail) — ou presque.

Félicitations.

Reste à penser à la suite...

Car si d'aventure vous voulez y rester, et obtenir un visa de travail, c'est une autre affaire — à suivre.


P.S. : Documents et éventuel entretien se font bien évidemment en français...

P.P.S. : Ne vous embêtez pas à aller vous inscrire au JAWHM (Japan Association for Working Holiday Makers, au sujet de laquelle on fit tantôt un petit billet) : cela coûte 1000 yens, et leurs maigres listings ne vous seront d'aucune utilité — sauf, peut-être, si vous cherchez co-location ou autre : ne comptez pas sur eux pour trouver un travail. A bon entendeur...

P.P.P.S. : Et si avec tout ça vous avez encor des difficultés à remplir papiers et autres, consultez avec profit les sections des fora/forums suivants, traitant du WH : lejapon.org : travailler au Japon, France-Japon.net : travailler au Japon, Forum Japon : préparer votre voyage ou votre séjour.

Et c'est reparti pour un an. よろしく。

Et donc on a pu passer d'un WH visa à un visa de travail sur le sol nippon.

Comme quoi ce qu'on ne cessait de me répéter à ma dernière visite — 出来ない事はないですけど — était vrai.

Obtention (lire : achat) du re-entry dans la foulée.

北区役所 (mairie de l'arrondissement nord — de Sakai) au retour du bureau d'immigration d'Osaka, pour mise à jour de la carte d'enregistrement des étrangers (外国人登録証明書).

Nous voilà libéré d'un bon poids.

On détaillera tout cela dans un billet à venir.

Si les jours avaient la couleur

de ce ciel, on se lasserait peut-être à la longue ; mais mais mais.

Retour prévu en France début novembre, et en pleine bataille pour un changement de visa qui ne devait poser problème : c'est vraiment à la tête du client, et à celle de celui ou celle qui se trouve de l'autre côté du guichet. Il se trouva que celle-ci appartenait à un Pénible (pour rester poli). Et ça fatigue ! ça fatigue.

Bref, la tête bien occupée, et attente impuissante et imposée de deux semaines encor, semble-t-il, pour un résultat incertain, m'est avis. Hauts les cœurs !

Chose amusante, bonne à savoir, qui va à l'encontre de tout ce que disent les textes et règlements japonais en matière consulaire et avoisinantes — on ne fera que citer un mot que j'ai souvent entendu ce matin : 出来ない事はないですけど。Ça résume assez bien le fonctionnement de l'immigration, et peut servir — ou desservir : c'est selon.

Suite dans les prochains numéros qui, nous espérons, se poursuivront encor long-temps.

Ces quelques soucis mis à part, magnifique journée : on s'eût cru de retour en été — l'humidité en moins. J'adore l'arrière-saison. : )

Pas mal de découvertes de blogs d'expatriés français (voire anglo-saxons) au Japon, ces derniers temps, et s'y trouvent plutôt du bon et de l'intéressant. Comme votre serviteur, nouveaux-venus, ou ici depuis quelques décennies : il y a vraiment de tout, ce qui fait en partie l'intérêt de la chose. Jetez un œil à la barre latérale gauche — vous savez : l'autre droite.

Pas grand-chose à dire ce soir, cause fixation idéelle involontaire, donc on se contentera — c'est une première — de faire légende aux images qui suivent. Bien à vous.

Marchons.











Les Passants.











De fruits et de miel.











Hisser le linge, ou pendre sa bannière.











平和ですね。











Entre entassements de maisons et d'immeubles, l'Irréductible.











Votez pour eux.











L'eau de goudron.








Vert en cage.








Me croirez-vous ? c'est la lune.











Dites bonsoir.











Le flou entre les choses.











PACHINKO LIFE.











Tant que le feu follait.








白鷺に雪。

Natsuyasumi / 夏休み。。。

"X"ième séjour à Tokyo, Setagaya, la semaine dernière — quatre petits jours.

Tokyo est bien loin — de porte à porte, par avion ou train, ça prend cinq heures, peu ou prou — ; mais le temps y passe également vite.

Bien content d'avoir pu revoir la clique des amis là-bas. Tout le monde est bien occupé — M mise à part, qui récupère de son opération de hanche.






High-lights : vendredi Shinjuku avec N, Y, K pour restaurant indonésien et bar du Hyatt ; samedi lecture par O chez Morioka Shoten du Nekomachi de Agiwara Sakutaro ; Dimanche promenade au parc de l'université de Komazawa, Momotarozushi avec Mi et Yu pour l'attendu uzura-nattou, et très bon moment chez un couple d'architectes à Shinsen ; lundi tour à Velo — on n'y a pu voir Mk : S était pressée — et aux environs de la station de Tokyo pour tissus et fils ; mardi S est allée seule à Yokohama, et pu discuter quelque peu avec M avant de prendre la route de Haneda.

N est en Inde pour une semaine ; il a emporté une paire de ciseaux pour coupe de rue éventuelle. Intention admirable.



Les vies de tous avancent.

Hier petit détour par le Midori Denki de Nakamozu. Première et agréable surprise : seul endroit de tout l'été qui ait une climatisation parfaite : pas froid, pas chaud : juste bien. C'est trop rare pour n'être pas souligné.
 




Amusant comme les machines à laver à tambour horizontal sont ici considérées comme produits "high-class". Il est vrai que les machines japonaises, à tambour vertical et eau froide, mettent le linge diablement à mal.

Curieux comme tous les appareils électro-ménagers ont l'air de jouets. Piètre fabrication certes, et certes pas faits pour durer. Pas étonnant que le Japon est la plus grande densité au monde de ces appareils par habitant.






"Eco" au Japon ne veut jamais dire "écologique" ; toujours : "économique". Raison de nombreuses choses irrationnelles, même du point de vue économique. Le confort avant tout, voyez-vous.

On s'occupera du visa le mois prochain, qui sera bientôt là. Coup de fil à passer au centre d'immigration : les papiers pour le changement de statut sont identiques à ceux nécessaires pour le CoE : l'irrationnalité admninistrative est partout.



Un paquet de livres est arrivé hier : très-heureux, même si je n'ai le temps de lire, d'avoir sous la main mes livres préférés. Tout manque tellement d'histoire ici.

Point de vue de Nakamura-san l'architecte : ici la forme prime ; là-bas la matière.

Gavé du lavage de cerveaux "J.O." : si vous aimez tant que ça le sport, faites-en.







Cette fin de semaine se passe en préparation de celle qui vient et sera fort-occupée. Ah la la...

J'aime assez la routine hebdomadaire de la laverie croûlante. Un je-ne-sais-quoi d'autres temps.

Tant de mails à écrire, auxquels répondre... Désolé pour ces silences ! Ah, une lettre à écrire, aussi — ce qui me pèse bien moins.



Trop de choses sont passées hors-habitudes et perdues avec le numérique. Les traces sont autres et jamais sous main. Chaîne des services consuméristes, aussi.

Quand aurons-nous l'occasion d'aller voir Ponyo ?

Ah, S vient de débarquer, un peu en avance sur le programme... Sortons le sorbet pamplemousse de chez Poire : )

Allez...