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Nihon-shiki / Kunrei-shiki
en 3ème de couv. d'un cahier de notes acheté au 100¥ shop du coin.
Une des aberrations ayant encore cours, est l'utilisation du système de transcriptions / romanisation du japonais connu sous le nom de méthode Kunrei, une adaptation (pour dire vite) du système Nihon-shiki.
Toute génération au-delà de trente ans la connaît par défaut, semble-t-il. Et du coup le gamin qui s'appelle しゅんよう (shun'yô / shun'you) signe, d'après maman, syunyou — on parle souvent du travers japonais d'en faire trop, et ici, à pousser une sorte de cartésianisme à l'extrême, allez chercher le son ʃ (sh) dans la transcription... Bah, cela revient en somme à apprendre un alphabet / syllabaire supplémentaire, qui n'est utilisé qu'au Japon — alors qu'au Japon, eh bien, autant utiliser le japonais...
Un autre petit exemple ? Le magazine créé par Ijima Kaoru s'appelait Jap'. Cela devient très logiquement le Zyappu de Kaoru Izima...
Ça pourrait se résumer à quelque chose d'assez simple : Allons-y, compliquons encore les choses ! : P
Note : je trouve le ton de l'article Wikipedia du Kunrei très condescendant ("Ce type de logique laisse perplexe ceux qui ne connaissent pas bien la phonologie japonaise."), alors qu'il n'y a lieu de l'être : la méthode Hepburn a ses défauts, et toute transcription n'est qu'un pis-aller (alors le coup des linguistes qui utilisent le Kunrei-shiki pour étudier le japonais, ça me fait bien rire). Et puis, est-ce de notre faute si le japonais a un répertoire de sons des plus limités ? ; )
Des avis ?
Une des aberrations ayant encore cours, est l'utilisation du système de transcriptions / romanisation du japonais connu sous le nom de méthode Kunrei, une adaptation (pour dire vite) du système Nihon-shiki.
Toute génération au-delà de trente ans la connaît par défaut, semble-t-il. Et du coup le gamin qui s'appelle しゅんよう (shun'yô / shun'you) signe, d'après maman, syunyou — on parle souvent du travers japonais d'en faire trop, et ici, à pousser une sorte de cartésianisme à l'extrême, allez chercher le son ʃ (sh) dans la transcription... Bah, cela revient en somme à apprendre un alphabet / syllabaire supplémentaire, qui n'est utilisé qu'au Japon — alors qu'au Japon, eh bien, autant utiliser le japonais...
Un autre petit exemple ? Le magazine créé par Ijima Kaoru s'appelait Jap'. Cela devient très logiquement le Zyappu de Kaoru Izima...
Ça pourrait se résumer à quelque chose d'assez simple : Allons-y, compliquons encore les choses ! : P
Note : je trouve le ton de l'article Wikipedia du Kunrei très condescendant ("Ce type de logique laisse perplexe ceux qui ne connaissent pas bien la phonologie japonaise."), alors qu'il n'y a lieu de l'être : la méthode Hepburn a ses défauts, et toute transcription n'est qu'un pis-aller (alors le coup des linguistes qui utilisent le Kunrei-shiki pour étudier le japonais, ça me fait bien rire). Et puis, est-ce de notre faute si le japonais a un répertoire de sons des plus limités ? ; )
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