Affichage des articles dont le libellé est FOOD-CUISINE-RECETTES. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est FOOD-CUISINE-RECETTES. Afficher tous les articles

Brioche Et bla


brioche nature


Jeudi, bientôt le soir.

Ça a rafraîchit, le Covid19 sévit toujours, on est en couvre-feu mou (quatre promenades du chien par jours, deux mois qu'on est rentré en capitale, et, sans exagérer, pas vu un seul policier, à part quatre à vélo, une fois, de loin, et forcément jamais quand attroupements de drogués et revendeurs, quand gens sans masque dehors ou dans les magasins, des gens la nuit, etc. etc.), c'est sans surprise : passons.

On ne voit quasiment personne et a peu de contact en général avec les autres humains environnants. Ça donnait plus envie quand on était dans le sud, c'est certain. Plus on avance, et plus la conclusion est sans appel : la mégalopole n'est pas faite pour les humains. A ceux qui trouvent que c'est top, on pourrait répondre avec Rousseau, mais il suffit de dire que les rats nés en laboratoire sont bien contents aussi, y a toujours plein de trucs à faire, la bonne bouffe est au rendez-vous, et les copains sont toujours là. Haha.

Préférence marquée pour les blancs alsaciens, ces derniers temps ! Bientôt l'heure de l'apéro, d'ailleurs.


brioche maccha matcha azuki pâte d'haricots rouges


On fait de la brioche, récemment, après être tombé, par hasard, sur une excellente recette. Du coup il y a eu la brioche nature, la brioche au maccha, la brioche au maccha fourrée à la pâte d'haricot rouge, la brioche au Nutella, la brioche au raisins secs (du pain-gâteau en fait, comme on l'appelait dans l'enfance), la brioche à la cannelle (façons de cinnamon rolls en fait).

Le tout avec cette recette de base magique : mélanger 1 œuf, une pincée de sel, 40g de sucre, puis 250g de farine, puis 1 sachet de levure boulangère déshydratée (pas besoin de la réhydrater), pétrir à la main pendant 20 min, incorporer 40g de beurre mou, mettre en boule et laisser pousser à température ambiante dans un récipient cellophané toute la nuit (possiblement : dégazer une fois) ; le lendemain, dégazer, faconner, laisser pousser une heure couvert dans le four avec un bol d'eau chaude, sortir, (optionnel : dorer à l'œuf entier), cuire à 180°C pendant 20-25 min, c'est prêt.


brioche maccha matcha azuki pâte d'haricots rouges
brioche raisins secs     brioche raisins secs


On travaille d'arrache-pied ces derniers temps, donc pas le temps de voir grand-chose. Ces derniers mois on a lu les six Dune de Herbert-père ; le premier est un chef-d'œuvre (quelle langue ! quelle technique narrative !) et puis ça intéresse de moins en moins, en partie à cause d'un personnage idiot qui est ressuscité sans fin, Idaho. On comprend mieux maintenant l'univers des méta-barons de Jorodowski (qui avait voulu mettre Dune en film à une époque). Tiens, une nouvelle version (celle de David Lynch est vraiment ridicule et c'est ainsi qu'il faut la regarder pour la sauver, comme un film drôle de série Z) était censée sortir cette année, je me demande où ça en est.

Je ne sais plus si on en avait parlé (long temps qu'on n'a pas fait de billet conséquent) ; mais les Poirot de la BBC sont vraiment bien (en général mieux que les nouvelles d'Agatha Christie ! très inégales) ; les Miss Marple beaucoup moins. On a vu le dernier Nolan, Tenet, très impressionnant (la plupart des cascades c'est du live action, même les scènes à l'envers) et qu'il faut prendre le temps, un jour, de revoir (même si l'alchimie avec la blonde est ratée et qu'on ne voit pas pourquoi il s'acharne à vouloir la sauver, et c'est dommage car c'est un ressort capital du film).


brioche cannelle cinnamon rolls     brioche cannelle cinnamon rolls

brioche cannelle cinnamon rolls


Il est proprement incroyable et inadmissible que de grandes entreprises remplissant des missions de service public (La Poste, SNCF) aient des sites qui fonctionnent si peu souvent correctement qu'un fonctionnement normal du site est une situation si exceptionnelle qu'on a l'envie d'applaudir quand on peut passer une simple commande ou réservation. La continuation internautique des légendaires approximatisme et j'm'en-foutisme français sans aucun doute (possiblement dus à la culture du salariat à vie, à une protection sociale grandiose, et à une irresponsabilité générale pour ses propres actes quotidiens). Les entreprises de maintenance et de sécurité informatiques sous-traitantes sont vraiment mauvaises, fait confirmé récemment par un témoignage de quelqu'un qui y a travaillé et assurait (sans comprendre qu'il se plombait l'aile) que "c'est normal, c'est pas grave, ça arrive tout le temps, lol" (à propos de certificats de sécurité non renouvelés) ; que dire aussi des maintenances en plein jour ? ; en attendant, des dizaines de personnes sont bloquées ; mais non, ils n'en ont rien à taper, et ça c'est bien la France. La notion de "service" ne veut clairement rien dire ici. La France, le seul pays "civilisé" où il faut déposer plainte sur plainte pour avoir la possibilité de ne pas se faire entuber !

Allez


brioche Nutella

Domingo Resto Et blo




Dimanche, au matin.

Ça se réchauffe. Ça se mouille aussi. Question de timing, très important, comme souvent.

Le dimanche c'est mon samedi. J'aimerais le passer tranquillement, à jouer de la gratte, faire des kirie, trier les photos, continuer dans Dickens, mais non il faut servir de porteur au marché, de réparateur, de récureur, de guide, de professeur, de géniteur et gratte-papier. Tch (comme ils disent là-bas). Passons les réflexions sur l'utile, l'inutile et la spécificité.

Le café est presque froid.




Décidés d'aller au restau une fois par semaine, pourquoi ça pourquoi pas (faire des choses ensemble, que c'est censé s'appeler). Là c'était le restau-table d'hôte Mon Oncle le Vigneron, au bas de la rue Pradier. Il ne vaut mieux pas arriver trop tôt si vous ne voulez pas attendre démesurément entre les plats (arrivés à 20 heures, il a fallu deux heures trente pour aller de l'entrée au dessert), c'est plutôt bon et fait maison (littéralement : par le patron et son épouse)(par ailleurs assez peu varié semble-t-il : à viande près même menu que ce qui apparaît en suivant le lien), une grande table (6-8 pers.) et quelques petites (2-4), cadre faux-rustique, il vaut mieux réserver à l'avance, ou prier pour tomber sur des voisins agréables (deux mangeurs à titre gratuit systématiques à la grande table, bouffe contre travaux, et ils sont un peu lourds), des chances qu'il y ait des Japonais (l'épouse du patron est japonaise, et le leir est dans les guides), le patron est débordé tout le temps même quand il ne fait rien, il est dans la lune et se croit très drôle, vous aurez probablement droit à l'avant-après des oreilles de cochons, je n'en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le déplaisir. Environ 30 € par personne, vin modéré compris, plutôt bon lui aussi d'ailleurs.




Un mot gentil de Grèce. Ça fait plaisir.

Le premier mensonge conscient de la femme au foyer japonaise ? les bons restaus entre copines alors qu'on a refourgué un bentô avec les restes de la veille au mari-portefeuille.

Le manque de sauvegarde automatique dans ce nouveau New Blogger est une plaie sans nom. Pas mal de choses bien vues, au moins autant de bourdes et manques incroyables, au point que l'on se demande si l'équipe qui s'en chargea — qui s'en charge encore, espérons — a quelque esprit pratique et jugeotte. Enfin bref, c'est l'heure du marché, comme on disait tantôt.

 Allez.



Y'a bon




L'un des arguments commerciaux que tout le monde croit sur parole,
et qui fait vendre quelque soit le comestible ou buvable ?

うまっ!
C'est bon !


Imbattable, n'est-ce pas ? Le pire c'est que ça marche.

Brailler Aiguille en or Out Et bla




Mercredi, au matin.

Les cigales et les corbeaux braillent dès cinq heures.

Ces derniers temps on se couche tard et se lève tôt. Écroulé pour une heure de sieste en fin d'après-midi, hier. Du fait des vacances (logique), le boulot avance comme un MagLev. C'est dire.

C'est plutôt nuage, et devrait pleuvoir dans la journée. Bah.

On devrait être en train de marcher dans la forêt à l'autre bout du pays.




Si on me demande pourquoi, je dis que c'est très simple : humaniste misanthrope, hétéro misogyne.

Je me demande bien ce qui cause cette baisse de fertilité chronique. Ah, non, j'oubliais : c'est tous ces bébés qui survivent en bas âge là où la nature aurait fait le tri (remarquez l'attention : euphémisme et métaphore), c'est tous ces produits qu'on ingère, respire et absorbe même en mangeant cher et bio, c'est... Enfin bref, les gens n'arrivent plus à faire des bébés, alors ils sont sous traitement chimique de fertilité ou autre. Autre, c'est aussi, au Japon et probablement ailleurs — l'acupuncture, qui se fait des couilles en or (c'est une image : au Japon c'est un cochon) en se spécialisant dans le 子作り pour femmes trentenaires avancées voire plus (souvent plus). Bien sûr, il n'y a pas qu'aiguilles, mais également travail sur l'alimentation (régime) — parce que bon, sinon le coup de l'infertilité due au corps refroidi, merci bien. Enfin bref, c'est du charlatanisme, mais vu qu'une grande part des causes d'infertilité (en particulier chez l'homme, d'ailleurs) est psychologique, pourquoi pas, n'est-ce pas ? Ah, et quand se pencheront-ils enfin sur le cas du soja (et donc tofu, natto, etc.), qui rend stérile des millions sans qu'ils le savent ?

C'est curieux comme l'image de certaines personnes se fixe à un temps, en mémoire. Un tel à six, l'autre à treize. Le cerveau manque d'updates.




Started watching House MD S1,2. Gosh they have seizures every ten minutes. Otherwise it's quite watchable indeed. Danke Ludo.

Comme la première photo l'indique, on cherche une sortie : comme tout le monde, quoi. Y a tout de même plein de gens qui prennent la sortie pour une entrée. Myopes, probablement.

De très bonnes choses chez Dimitris Triantafyllou. Voir : Gallery.

Encore un peu de café.

Allez.



Banpeiyu




晩白柚 / Banpeiyu

est un citrus énorme (une variété de citrus maxima), dont la taille approche celle du ballon de basket, importé dans les années 1920-30 et depuis spécialité de Yatsushiro (Kumamoto, Kyushu).

C'est moins lourd que ça en a l'air (1-3 kgs?), la peau est très épaisse (3-4 cm), légère et élastique, une plaie à peler (il faut décapiter le fruit, puis trancher, etc.), et en fin de compte, de la basketball ne reste qu'une handball. La chair est très ferme, peu sucrée et peu acide : un excellent mélange. D'environ 1000 à 5000 yens le fruit, selon la taille, semble-t-il.




'Banpeiyu' (believed to be the same as 'Pai Yau' of Taiwan) – originated in Malaya, introduced into Taiwan in 1920 and from there into Japan; nearly round, very large; peel pale-yellow, smooth, thick, tightly clinging; pulp pale-yellow, in 15-18 segments with thin but tough walls; firm but tender, juicy, of excellent, sweet-acid flavor; medium-late in season; keeps well for several months. Tree large, vigorous, with hairy new growth; leaves hairy beneath. Widely grown in the Orient; the leading cultivar of Japan where it attains high quality only in the warmest locations.

(Morton, J. 1987. Pummelo. p. 147–151. In: Fruits of warm climates. Julia F. Morton, Miami, FL.)

La page wikipedia n'est pas mal non plus, étant désempreinte de nationalisme nippon.






À côté de la petite Suzu.
Et sur la tête de Shio.




Ça c'est de l'écorce.





Okinawa (7) : Drive Céramique Hamburger




Suite du précédent.

C'est le matin, l'air est frais et salé sur le balcon, ça se réchauffe vite.
On rend les clés, récupère la voiture, et c'est parti pour une journée de drive à détours, de Naha au littoral d'Onna, un peu plus au nord.




À côté de l'hôtel, un immeuble curieusement décoré. Probablement un lointain ancêtre.
Une voie rapide court le long de la côte ouest (ou presque), qu'on suivra jusqu'à destination.
L'impression d'être aux U.S.A. — pas seulement du fait des panneaux en rômaji, mais aussi du fait de la route, typiquement large et bordée d'échoppes et pancartes d'invite, signe d'une civilisation de l'automobile. Allez prendre voir le train à Okinawa, tiens.














Petit arrêt chez une coopérative agricole locale, en bord de route, voir ce qu'ils proposent. Le cimetière, juste derrière, nous retient.
On reprend la route.




Détour à l'intérieur des terres, pour une coopérative de céramiques typiques — de ces lieux où la fabrication traditionnelle prime, où les apprentis restent, le temps que leur technique se parfasse, qu'apparaissent des velléités artistiques originales, et qu'ils ouvrent un atelier dans une autre partie de l'île, introduisant par-là même la variété et l'individualité dans le style, la règle et tradition centenaire. On ramena des sacs pleins. C'est lourd, la vaisselle.














On aurait bien tout laissé tomber.






En attendant, voiture à nouveau, et pause en hamburgeria et bord de route et base militaire (Kadena). Difficile de ne pas se trouver en bord de base militaire, à Okinawa, et quand ce n'est pas ces mal-nommées forces d'auto-défense japonaises, c'est l'armée américaine, bien sûr.

Une belle vue sur les engins depuis le second étage et fenêtre du restaurant.








Nourriture et portions à l'américaine, histoire que nos soldats ne soient pas dépaysés, et que le commerce nippon fleurisse. C'était énorme, pas mauvais du tout, et pas cher. Une sorte de cantine / dining réputée du coin — j'ai oublié le nom.








Allez, on continue.




Okinawa (8) : Drive Plantes Manzamo


Complete Okinawa Series :

Okinawa (1) : Departure
Okinawa (2) : Naha et chats
Okinawa (3) : Naha et Marche
Okinawa (4) : Shuri-eki, Avant, Après
Okinawa (5) : Pierres et Shurijo
Okinawa (6) : Ecoute et Marche
Okinawa (7) : Drive Céramique Hamburger
Okinawa (8) : Drive Plantes Manzamo
Okinawa (9) : Busena Terrace
Okinawa (10) : Half Awake Half Asleep in the Sand
Okinawa (11) : Sands II / Back at Night
Okinawa (12) : Colors
Okinawa (13) : Ocean Flowers Birds
Okinawa (14) : Seashore Aquarium Tacorice
Okinawa (15) : Sunset Girls Dusk Dawn
Okinawa (16) : No Swimming