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Les eaux irisées





Dégazage ou fuite de carburant, entre les péniches Antipodes, Demoiselle ("quitte-moi si tu peux"), et Anako, sur le canal de l'Ourcq, côté quai de la Seine ; mais cela venait peut-être des embarcations particulières mouillées au petit port face les cafés du Bastringue et du Bellerive, juste avant le pont levant de la rue de Crimée. Les joies de la plaisance et de l'industrie.



















Soleil et pluie : arcs-en-ciel


Instants magnifiques, l'autre jour en rentrant de la librairie, de soleil franc et de pluie vigoureuse, tout en même temps, et d'un double arc-en-ciel sur fond d'Ourcq et Villette. Deux vidéo et quelques photos.







Passer en mode plein écran pour la seconde : la vidéo HD, même sur ces
petits appareils-photo bon marché, c'est assez bluffant.

Enfin bref.





































De nombreuses années que nous n'avions vu d'arc-en-ciel.
C'est fascinant ce que peut un peu de lumière sur un peu d'eau.


Hanami à Sceaux





Oh putaing, qu'est-ce qu'on n'avait pas fait en suivant Madame et des connaissances à contempoler des fleurs de cerisier, dimanche dernier, alors qu'il faisait gris et froid, après avoir fait un tour au Grand Palais pour le dernier jour du Salon du Livre ancien et de l'Estampe, et la bonne surprise de croiser A.

 On s'est d'abord perdu. Descente La Croix de Berny. C'est grand, le parc de Sceaux. On marche une demie heure, demande à un grand-père, qui propose des cerisiers blanc à droite, des cerisiers roses à gauche. On commence par les blancs, les vrais Japonais aimant les tons aussi pâles que possible, me suis-je entendu dire chaque année pendant le cours des papys-mamies (les couleurs flashy c'est bon pour les gaijin). Les blancs étaient vraiment sur la fin. De toute façon, pas de signe du groupe qu'on devait rejoindre. Direction les cerisiers roses.

o h  m y  g o d .

Un peuple dingue. Pêle-mêle : un mariage de Chinois, en costume traditionnel (? en tout cas pas en meringue), des filles en cosplay, si si, j'vous jure, tout un groupe avec des perruques violettes ou oranges, des ustensiles faits-main, des jupes dignes des frozen pussies irlandais, etc., des familles isolées, le plus souvent œuf (blanc-jaune, j'explique), et vazy que jte secoue les branches pour faire des fotos façon fubuki et, au centre, deux ou trois groupes importants (en nombre) d'une majorité écrasante de japonais vingt-trentenaires, quelques demis, et des Français (que des garçons), plutôt sans cheveux (cliquez pour agrandir), comme vous pouvez constater.

Enfin bref, c'était trop grand et déjà commencé depuis trop long temps (il était quinze heures), on s'est retrouvés en périphérie, mis au ban en bout de serviette (woah la grosse pouf-demie d'à-côté qui ne s'est même pas retournée), une retardataire seule nous a rejoints, on a fui dès qu'on a pu (je parle pour moi). J'espère au moins qu'ils laissèrent un peu moins d'ordures et déchets que chez eux (au Japon, dans les parcs, après hanami, je veux dire).










Sortis par l'autre côté, – une jeune fille, pas majeure, nageait, nue, dans le bassin, et faisait sensation, elle devait être un peu folle, ou juste adolescente, – puis à travers le parc (Lenôtre), – il y a avait une réunion de corbeaux, – jusqu'en haut de la colline et le long du château, pour récupérer l'autre station de RER – il a fallu encore bien marcher.












Et c'est fini.