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Kabuki, nayami, et bla.



Mardi, au matin.

Plutôt gris, ce jour. Comme hier. Et il pleut. Un peu faim. Le soleil, c'est mieux. Et la chôme. Le rêve inaccessible d'être homme au foyer ; )

Samedi, kabuki, qu'on n'a pu pleinement apprécier, cause inconfort des sièges — longues jambes s'abstenir — doublé de mal au postérieur droit. On détaillera quand on aura plus le temps, et y retournera quand on aura moins mal aux fesses.


Préoccupé par diverses choses non-négligeables et peu agréables — santé, impôts, boulot, qu'est-ce que quoi et si et où, comment...

On me propose avec insistance un boulot dans la restauration française, au sein d'une grosse entreprise de services mariage/funérailles à Kooriyama (郡山)... Vu que je n'ai quasiment aucune expérience dans le domaine (mis à part une paire d'étés à Welfleet, Capecod, MA), qu'à Kooriyama il fait froid, que je chéris mon temps libre, que tant qu'à bouger à nouveau, je préférerais Tokyo, puisque mes amis y sont, que... Mmmh. L'offre est flatteuse, et le salaire certes alléchant, et ce ne serait pas quelque chose relevant du baito à l'ancienne, comme présentement ; mais mais mais. Il faudra tout de même y faire un tour. Reste à trouver le temps... fin mars, peut-être. Six heures de train, tout de même, d'ici...


Bref, pas trop la pêche, ces derniers jours.

Se bouger, et surtout ne pas trop réfléchir !

Bon, parons au plus simple, et allons faire un tour à la mairie d'arrondissement (区役所) pour le report de changement d'adresse japonaise sur le Certificate of Alien Registration (外国人登録証明書) — à faire, théoriquement, dans les quinze jours suivant l'emménagement. Ça m'insupporte à un point, toutes ces formalités...

Salutations à la poignée de lecteurs de ces modestes pages.


Et c'est reparti pour un an. よろしく。

Et donc on a pu passer d'un WH visa à un visa de travail sur le sol nippon.

Comme quoi ce qu'on ne cessait de me répéter à ma dernière visite — 出来ない事はないですけど — était vrai.

Obtention (lire : achat) du re-entry dans la foulée.

北区役所 (mairie de l'arrondissement nord — de Sakai) au retour du bureau d'immigration d'Osaka, pour mise à jour de la carte d'enregistrement des étrangers (外国人登録証明書).

Nous voilà libéré d'un bon poids.

On détaillera tout cela dans un billet à venir.

Banana House, Sakai, Osaka ...

est une gaijin house — logement fractionné destiné principalement à une clientèle étrangère, touristique ou émigrée — située au sud d'Osaka, dans l'arrondissement nord de la ville de Sakai. L'adresse exacte est : 〒591-8031 Osaka-hu, Sakai-Shi, Kita-Ku, Mozuumekita 3-cho 119-3, Banana House — c'est-à-dire, en langue locale : 〒591-8031 大阪府堺市北区百舌梅北町3丁119−3バナナハウス. Leur page web est ici.

C'est une bâtisse de six étages, à raison d'une dizaine de chambres pour chaque, probablement construite dans les années 70. Elle est à une poignée de minutes de marche de la gare de Mozuhachiman 百舌鳥八幡 (d'où l'on peut aller directement à Namba 難波), et — car ce n'est pas si loin que ça, et permet d'économiser 150 yens à chaque trajet — à environ dix minutes de celle de Nakamozu 中百舌鳥 (terminus de la fameuse ligne nord-sud Midosuji 御堂筋線). Il y a une petite carte ici. Beaucoup de distributeurs automatiques de boissons dans les alentours, pas mal de conbini, centres commerciaux non loin : pas mal du tout sur ce plan.

Le gérant, M. Shibata, est sympa comme tout (pour faire vite) et parle anglais correctement ; au contraire de son épouse, qui se fout éperduement des locataires, et les évite tant que se peut.

Les chambres sont grandes (8-9 tatamis peut-être?), sont équipées d'un réfrigérateur, d'une petite table de travail, d'une petite penderie-armoire, d'un grand placard japonais, d'une télévision, d'un A-C (qu'on n'a pas encor testé), d'un fauteuil, d'une chaise, d'un petit chauffage électrique, et d'un kotatsu — ce qui n'est pas négligeable. Mais je n'ai pas eu accès à toutes les chambres : il est possible qu'il y ait quelques différences mobilières.

Les cuisines (une grande au r-d-c, et une, équipée seulement d'un réchaud et d'un rice-cooker, par étage), les toilettes (WC) et les douches sont parties communes. Il y a de la vaisselle à disposition et des ustensiles de ménage (ce n'est pas un hôtel) ; mais chacun son papier hygiénique (très important ; ). La bière est parfois commune...

La propreté de votre chambre ne dépend que de vous — ce n'est pas un hôtel — ... et celle des parties communes, pour résumer, aussi ! Il semble que pas mal de personnes se plaignent de la tenue des cuisines, toilettes, etc. ; mais laver la vaisselle qu'on utilise, ne pas pisser partout, passer un coup de serpillère quand on salit, etc. relève plus du savoir-vivre que de l'exploit, m'est avis. Il semble toutefois et une fois encor, que le bon sens est la chose au monde la moins partagée.

Les loyers sont relativement modérés, si l'on considère que la seule débourse est 10.000 yens de caution, et qu'eau froide/chaude, électricité et gaz sont compris dans la somme. En revanche (mais ce n'est pas grand-chose), machines à laver le linge et sèche-linge sont payants — une paire de centaines de yens.

Le voisinage (interne et externe) est très calme. On me dit que c'est extrêmement animé l'été (relativement beaucoup plus de gens en vacances, et donc beaucoup plus de "fêtes" et le bruit qui va avec) ; mais je n'en sais rien (c'est l'hiver à présent). On compte, parmi les occupants, certes nombre d'étrangers de toutes nationalités, mais aussi une bonne part d'autochtones. Une bonne part des gens présents en ce moment vivent ici à l'année.

En bref : pas mal du tout ; mais pour le long terme c'est une autre histoire...

P.S. pour ceux qui viennent ici en travailleur : Banana House dépend de la mairie de l'arrondissement nord de Sakai, Kitakuyakusho 北区役所, qui se trouve à deux pas de la station Shinkanaoka 新金岡 (une station depuis Nakamozu en empruntant Midosujisen), et non de celle principale de Sakai (堺東駅). C'est à cette mairie d'arrondissement que vous devrez vous rendre (plan ici) pour les formalités d'Alien Registration Card et enregistrements de sceau et autres : évitez-vous les allers-retours inutiles !

Certificate of Alien Registration & Seal Registration.

Régler les formalités au plus vite ! n'est pas une mauvaise maxime, m'est avis. : )

Pour la gaikokujin touroku shoumeisho 外国人 登録 証明書, qui vous servira en gros de carte d'identité ici, rendez-vous à la mairie la plus proche de votre domicile avec votre passeport.
Un bureau est d'ordinaire consacré au domaine étranger et à l'enregistrement des sceaux — c'était le cas à la mairie de Setagaya (世田谷).
A l'arrivée, entrez dans n'importe quel immeuble de la mairie — certaines sont de vrais labyrinthes — et demandez votre chemin : toujours la solution la plus rapide — à moins que vous ayez du temps à perdre.
Tout se passa plutôt vite ; personnel toujours prêt à vous assister dans la tâche. Coût de l'enregistrement : environ 300 ¥.
Vous alors recevrez un document attestant que vous avez fait la demande de l'Alien Registration Card, sur laquelle figure la période pendant laquelle vous pouvez venir la retirer, au même guichet.
Et deux semaines plus tard, Oh la belle carte toute brillante !

Si, entre temps, vous avez besoin d'une preuve de votre enregistrement — pour banque, téléphone ou autre —, faites la demande d'un justificatif (100 ¥), qui vous sera délivré dans la foulée.

Ayant vu un panneau disant Seal Registration, inkan touroku (印鑑登録) sur le côté, j'en profite pour me débarrasser d'une autre corvée : l'enregistrement du sceau personnel.
En effet, bien que la signature autographe progresse ci et là, le sceau est le seul moyen de consentement légal, et sert en toutes occasions majeures : appartement, banque, etc.
Munissez-vous d'un sceau dur — les sceaux en gomme ne sont pas acceptés —, remplissez le formulaire avec l'aide du gentil employé de mairie, patientez quelques minutes, et le tour est joué.
A noter que l'ors que vous vous présenterez à la banque etc., le sceau ainsi qu'un justificatif d'enregistrement est nécessaire : faites-en la demande de suite.

Vous pouvez le demander au même guichet ; mais la possibilité était ici offerte de pouvoir retirer ce justificatif avec une carte — qu'on vous fabrique dans la foulée, gratuite, et qui fonctionne avec un distributeur automatique et un code secret que vous décidez —, ce qui rend l'opération quelque peu moins coûteuse (si mes souvenirs sont bons, 250 ¥ au lieu de 300).
Voilà voilà !
Prochain sujet : la banque... Ce fut plus coton.