Le jour sans rien, et bla.



Samedi soir — je veux dire : dix-huit heures et des brouettes ; mais il fait déjà nuit noire.

Enfin en "week-end", bien fatigué ; mais ça débarque à la maison ce soir, et kabuki prévu demain... Nième redite : j'attends avec joie le prochain, malgré tout lointain, jour sans rien.

Enfin pu voir, également, le premier coucher de soleil depuis l'appart' — c'est encor un peu trop décalé au sud pour être bien en face ; mais l'été en promet de beaux.

C'est qu'il m'est difficile de vivre sans ciel ou soleil couchant — c'est comme ça, et ce ça me va.


Allez, un peu de non-nouvelles nippones.

En écho accidentel avec le dernier billet du bayashi, un petit article au sujet de Seven-Eleven, la fameuse chaine de supérettes-combini (convenience stores, ouverts en général 24h/24) —, instructif autant en ce qui concerne leur petit démêlé judiciaire (du fait de la politique de la maison-mère, les magasins franchisés se voient dans la quasi-interdiction de vendre au rabais les denrées périssables — bento &c. — dont la date et heure limite de consommation approcherait dangereusement — ce que, par ailleurs, font tous les super/hypermarchés du Japon —, alors que leur valeur est décomptée pour les reversements de franchise : une sorte d'ijime de groupe, quoi) que sur le mode de fonctionnement de la franchise. The world is a tough place to be.

Un peu d'auto-satisfaction gouvernementale.

Et un titre qui fait bien rire.

Bon, allons pousser un roupillon, en attendant que la meute piaffante débarque.

Au passage, une petite vue, datant du w-e dernier, du balcon N-E :



2 commentaires:

Kiji a dit…

Salut

J'aime beaucoup tes choix de photos et admire la régularité de tes articles...

C'est vrai qu'au Japon le soleil se couche très tôt mais en contre partie il est possible l'été lorsqu'il ne fait pas encore trop tôt de faire un footing vers 5h en plein jour.

Ici, dinch nord, il est 18:20 et il fait encore un peu jour... bientôt la fin de l'hiver froid. D'ailleurs les crocus ont fleuri dans le jardin.

En ce qui concerne les supermarchés, je suis allé chez Attac à Marly (et oui je les cite!). Quelle ne fut pas mon effroi en voyant dans les rayons des barquettes de viandes périmées : viandes tachées de vert et séchant sur les bords. J'ai d'ailleurs mis en garde à la fois le magasin et un pépé à moitié aveugle qui avait mis des côtes de porc auréolées de verts dans son panier... Même type d'expérience en décembre dernier avce des bourriches d'huitres chez Champion : périmées depuis 3 jours.

bon week end à toi

n a dit…

Salut Kiji !

L'Attac de Marly ne fait pas très-envie... Ici c'est tout de même extrêmement rare de VOIR un bout de moisi (l'apparence est tout), ou alors (fruits, par exemple) c'est présenté à un prix ridicule, et sera de toute façon jeté (l'apparence est tout, bis).

En revanche, il est, assez régulièrement, des scandales alimentaires de post-datation (il y a quelques mois pour le service catering du Shinkansen), ou de provenances fausses ("Japon" au lieu de "Chine", par innocent exemple), qui ont, selon la nature du scandale (but : achetez japonais), plus ou moins la côte dans les media.

En été, il fait jour vers 4h30... Le père d'une amie se lève effectivement tous les jours à 3 h (et se couche à 19h30) pour la promenade des chiens et l'entraînement de golf ; mais ce n'est pas monnaie courante.

Une des choses qui dérègle le plus les Japonais en séjour en France, c'est le fait de dîner alors qu'il fait encor jour.

Je préfère de loin, toutefois, ces crépuscules estivaux français, vers 21-22h — également parce qu'en général, ici, je suis rarement rentré avant vingt heures, au soir. Et si je peux apercevoir le couchant de la fenêtre de l'école, ce n'est pas la même chose que de le pouvoir observer tranquillement.

Merci pour tes commentaires, avis, et compliments !

Et bon week-end à toi aussi.