Bla de temps en temps.


Mercredi soir et, comme à l'habitude, la fatigue, cause le long temps, et la pensée déplacée.

Belle averse, un peu plus tôt.

Grand beau grand vent, un peu plus avant.

La météorologie est un art bien surfait, qui tient finalement plus de la divination, avec ses probabilités que peut-être. Ils sont d'ailleurs assez marrants, au Japon, à dire que 70 % de chances qu'il pleuve : s'il ne pleut pas c'entre dans les 30 % restants, invérifiables n'est-ce pas : tout est pris en compte, on assure ses arrières.


Je suis par ailleurs atterré — et ce depuis tout petit — du nombre colossal de gens qui suivent les prévisions météo : comme si ç'allait changer quelque chose. Si ma mémoire est bonne, la météo la plus précise, l'aérienne, ne garantit qu'à deux heures de temps, et certainement pas à 100 %...

Plutôt, traîner au fond du sac un petit parapluie, que de grogner après le présentateur parce que censément soleil, qu'en fait verse, et mouillé. Mais, là aussi, justement, ce ne sert peut-être que d'exutoire ? Allez savoir.

Toujours est-il que.


Miwa semblait bien occupée, au téléphone, ce matin. Rançon du succès, en préparation de lever de pied anticipé : il y en a qui savent gérer.

Par comparaison, je vois mal dans dix ans, demain, même. Talent pour le conseil qu'on est incapable d'appliquer à soi. Un peu une malédiction. Bah.

Le temps qu'il fait, le temps qui passe. Homonymie fortuite ? qui sait.

Et demain on se doit lever un peu trop tôt.

Allez.


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