Choses d'inintérêt Et bla


Mardi matin, chaud et concert de cymbalisations cigalesques, dehors. Avec un peu de chance le soleil se tiendra un peu — hier ce fut déluge ; même si rien de comparable au typhon passé non loin.

Pas mal de choses à faire — comme tout le monde et tout jour, vous ne me direz pas mais penserez probablement. Entre autres clopes, étagère (si le temps ne bouge, car il faut porter la bête ; la dernière fois j'en ai chié, vingt kilos sur l'épaule pendant une demie heure — inconvénient de la vie non-motorisée et de la banlieue campagnarde), livres, choses alimentaires, et que sais-je encor.

Tiens, un bon résumé de nos jours : 貧乏暇無し — binbou hima nashi : sans le sou ni loisir © !


Allez, encor un peu de café.

Le temps qui manque, la presse constante, l'effort ou l'envie insuffisants — comme faute ou excuse bidon. Ces pages ressemblent de plus en plus à un compte-rendu rèche et troué de nos jours souvent semblables, passés entre langues et livres. Qu'en faire ? je ne sais trop.

Pour l'heure c'est bientôt o-bon — vous savez : les morts reviennent — ah bon, vous ne savez pas ? voyez par-là, c'est expliqué, illustré — et les magasins seront de ferme, ce qui nous ennuie quelque peu. Notez que ce n'est vacance étatique, chose assez rare. Enfin, peu importe.


On ne bougera pas pendant ces quelques jours — choses sur la planche, comme on disait. J'aimerais bien prendre une demie heure pour peindre un peu — ça nous manque, ça et chant et musique, ces derniers temps. Toujours pas de chevalet — flemme d'aller faire un tour à Shinsaibashi... Les couleurs, en revanche, sont là depuis Tokyo, à attendre.

On ne bougera pas ; mais marchera tout de même au tour — si tant est qu'il ne pleuve trop. Salutaire aération, la promenade, pour le casanier qu'on est. Puisqu'ailleurs on parlait de lutte...

Les possibles se restreignent avec l'âge, ou l'On devient toujours plus ce qu'on est. Eh, l'inertie, n'est-ce pas.


Allez, il faut qu'on avance dans la mise en notices des déjà-vu, cette fantastique revue japonaise de photographie des années 1990-1995.

Et pour la route, puisqu'en commentant chez Senbei ça nous y fit penser, voici un de mes préférés chez Weird Al Yankovic : The Saga Begins American Pie à la sauce Star Wars, pour ceux et celles qui ne connaissent. Et une petite vidéo de behind-the-scene.

Salutations, aux commentants et silencieux.


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