Diverseries décembraires Japan 2012 Et bla



Vendredi, au matin.

Aaah, enfin un matin où l'on ne va dans la montagne. Ça ne pleut pas (encore) et l'on fut réveillé à 8 heures par l'employé habituel de Sagawa (l'une des compagnies postales, excellent service, un poil plus cher, toutefois, que la Poste).

Ceci dit, hier c'était Shimohyogo et clairement l'endroit le plus agréable du lot, le jardin d'enfants le plus petit, le cadre le plus vert et joli, les gamins (et les enseignantes) les plus attachants. Les gamins dont le nombre diminue et diminue, d'ailleurs. Possible qu'il n'en reste que quatre, l'an prochain... L'exode urbain nippon, n'est-ce pas.



Rien à voir. Debito retranscrit une part de l'interview de Michael Moore au Japon — il y a des choses d'intérêt, et ce ton caractérisque qui plaît, même si c'est plus que survolé. Si le fait d'aimer quelque chose (un pays, un animal) fait dire des idioties, autant ne rien dire, ou n'aimer pas ?

Rien à voir. Avant, lors qu'on regardait qui venait d'où, et que cet où était une image, on pouvait voir laquelle ; à présent le lien google ramène systématiquement à la page d'accueil de Google Image Search. Qu'en penser ?

Anecdote. Il semble qu'il soit encore d'actualité de s'enfuir avec sa famille au milieu de la nuit en cas de dépôt de bilan et banqueroute. Forcément, ça pose plein de difficultés à plein de monde, fournisseurs comme clients. Il faut croire que le seppuku est passé de mode et que la responsabilité est une idée bien retardée.



Culture. On me fit tantôt le compte-rendu d'un film que je n'irai pas voir, 2012 — Tu te rends compte ? Un Indien découvre que la Terre est fichue, et l'arche de Noé est construite en Chine : Pas un seul Japonais ! Mon mari et moi étions bien déprimés à la sortie du cinéma. En cherchant bien, j'ai tout de même trouvé deux enfants japonais qui montent dans l'arche ; mais bon tout de même ! avant il y avait au moins un Japonais dans les équipes scientifiques, ou parmi les sponsors... ... ...

Là je lui ai dit que c'était normal, que le Japon était fini, que le présent et l'avenir c'était la Chine, qu'arguer donner des sommes phénoménales pour tel ou tel projet ou organisme ne dispensait pas d'une participation active, ne donnait pas droit, comme le Japon veut bien le penser, à un siège permanent à telle tribune, et n'aboutissait qu'à alourdir une dette publique déjà immense. Elle me lance Ne me dites pas ça Je suis Japonaise ! ma fille ferait mieux d'émigrer quelque part. Je lui dit Si vous aimez le Japon, eh bien restez et tentez plutôt de faire quelque chose. Mais c'est impossible ! qu'elle me répond.

Pas impossible que ce soit impossible ; mais comme je n'y connais rien je retourne bosser.
Allez.



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