Haruyasumi Vrac Choses Et bla



Mardi, au matin.

Plutôt soleil, plutôt frais, et une petite semaine de "vacances", ce qui veut dire pas de cours, tout le reste étant égal par ailleurs.

On passe en vitesse, déjà onze heures, levé trop tard, plein de choses à faire.

Hier Nagai Koen pour entraînement de l'équipe de foot japonaise pour ce match en faveur de la T.T (Tohoku Tragedy). Il y avait long : on a pris des photos. Et y a pas à faire : j'aime prendre des photos. On tentera de ne pas laisser passer six mois avant l'édition. Enfin bref.

Ah, et en vrac, de ces derniers jours :


Mister Kan qui dit Tout ira bien Les Japonais ont l'habitude de tout reconstruire en partant de zéro (cf. WW2). Sauf que bon, cinquante ans de consumérisme à outrance et de société d'assistanat, ça rouille un caractère national supposé. Et puis, bon, je me demande bien ce que Kan en sait — ou alors il avoue par là en avoir profité à gogo, comme tant d'autres (cf. Hatoyama et l'affaire des prisonniers de guerre).

Une chose est certaine : les Japonais pressentent très bien (et très justement) que s'ils attendent quelqu'aide de la part du Pays et de ses Représentants, ils se fourrent correctement le doigt dans l'œil.

Qu'on arrête avec le "courage", la "patience" et l'"humilité" — alors que c'est l'inertie causée par l'attentisme de ceux qui ont l'habitude de faire ce qu'on leur dit de faire (les consommateurs idéaux), et qui ne reçoivent plus d'ordre.


Reste que, ça y est, on s'aperçoit, qu'ici et là, des coffres-fort de banques ont été vidés entre temps. Bah, les media réussiront bien à mettre ça sur le dos des gangs chinois ou coréens.

Et les morts, qui ne peuvent pas être incinérés à cause des files d'attente, sont enterrés — alors qu'ils sont Japonais ! enterrés ! quel malheur ! et leur devenir-bouddha ? rapporte-t-on.

Le café est froid : micro-onde.

Le Generation 13 de Saga dans les oreilles, il y avait long, r'envies de faire un groupe de rock, trouver un adaptateur pour le pédalier rapatrié, on s'achèterait bien un micro.

Allez, direction AJB.


2 commentaires:

Lionel Dersot a dit…

"Et les morts, qui ne peuvent pas être incinérés à cause des files d'attente, sont enterrés — alors qu'ils sont Japonais ! enterrés ! quel malheur ! et leur devenir-bouddha ? rapporte-t-on."

Je me suis intéressé aux analyses sociologiques qui ont suivi la canicule européenne de l'été 2003. Le drame que représente l'impossibilité d'honorer ses morts selon des coutumes religieuses ou pas, mais toutes empreintes de dignité et d'ordre qui sont des conditions de faire son deuil, et les souffrances et séquelles de ne pas pouvoir faire ainsi sont des catactéristiques communes aux sociétés humaines.

Vous êtes en manque de dialogue comme beaucoup de gens ici ou ailleurs.

n a dit…

Pourquoi une telle généralité ? Vous lisez dans mes mots (un simple "rapport", j'ai pourtant précisé) un jugement qui ne s'y trouve pas, mais que vous souhaiteriez lire... C'est dommage.