Silence Sexisme Sept Et bla




Samedi, presque midi.

Hier matin et celui-ci, au réveil, silence étrange : absence du vacarme habituel des cigales en chaleur. C'est qu'il pleut ou qu'il va. La baisse momentanée des températures est bienvenue. Ça ne dure pas, bien entendu, de même que le silence ; mais c'est toujours ça que les Chinois n'auront pas. Ou les Coréens, au choix.

Jus de pamplemousse noyé d'eau, pour changer du café.

Café tout de même, juste à côté.




La belle-famille me donnait, l'autre jour, un nouvel argument en faveur du modèle familial mari salaryman / femme au foyer : c'est difficile pour les femmes, au Japon, de trouver un boulot qui paie.

Généralisons, parce que c'est jouissif. C'est sûr que sans un diplôme (directement petits boulots en attendant le mariage) et sans une once de curiosité manuelle / artisanale, cela peut se révéler difficile de gagner le jackpot de l'emploi. D'un autre côté, si j'étais un employeur, j'éviterais carrément d'embaucher des femmes (sauf au lance-pierre pour en faire des vitrines le cas échéant) : ça ne perd pas une occasion d'arrêter de travailler et de vous laisser en plan (mariage, enfant, voyage). Alors que les hommes, on peut les presser en citron jusqu'à la moelle : avec le prêt immobilier sur le dos, en plus de l'incompressible voyage pour calmer l'épouse pendant deux mois, et les cadeaux de marque, c'est pas demain la veille qu'il se la coulera douce. Ajoutez le coût des gamins par-dessus, et c'est l'emprisonnement à vie, victime d'un sexisme inversé.

Pourquoi cette séparation forcenée — et souvent souhaitée, même s'il y a déni — des tâches ? : plutôt que de réfléchir et de mettre en œuvre un compromis pratique, c'est bien plus simple de ne penser qu'à son intérêt sous couvert altruiste. Je pensais naïvement que l'homme des cavernes c'était fini, et que la seule chose nécessaire dans ce monde était l'argent, que mâle ou femelle indifféremment peuvent se procurer par des moyens divers, la plupart du temps ni sexistes ni discriminants, dans un sens comme dans l'autre. Aaah, je vois, vous voulez le beurre et l'oseille. Ben comme si.




Ça y est : fini de regardé, en quart d'écran (on bosse en même temps sur une moitié ; le quart restant est inutilisé, faute au format), les sept saisons de House MD. C'était pas mal du tout. Le génie diagnostique psychotique misanthrope qui en fait aime les gens. N'ayant fait médecine, les cas pratiques me sont inintéressants, forcément. Comment ça ? vous regardiez ER / Urgences pour les intubations ? Quelle mauvaise foi.

Sous le chapeau il y a parfois une tête.

 Commencé le tri, livres et lectures. L'agacement d'avoir à poireauté encore quelques mois. On aimerait accélérer le mouvement.

Allez, de takoyaki party ce soir.



3 commentaires:

Mélissa a dit…

L'architecture est magnifique.

A. a dit…

Vous avez un problème avec la négation en français, non? "N'ayant fait médecine"? vraiment?! j'espère que c'est une erreur et pas un effet de style...

n a dit…

Qui est A. ? Vous n'avez visiblement lu suffisamment. Et vous avez un "problème" avec le mot "problème", non ? Et avec la ponctuation, non ? l'usage anglo-saxon, c'est également pour l'effet ?

Ah, ou alors Mary Sun est de retour ?