Libre Rockstars Expo Et bla




Jeudi, au matin.

Réveil un tantinet trop tôt pour le goût des jours derniers (rien à voir avec les Mormons), redoux certain (pull superflu hier au soir), fatigue installée pour le reste : tant pis.

S étant à Amsterdam, en pyjamas tout ce mardi, et rattrapé, d'un oeil, tous les Fringe, House, Mentalist, anime divers & al., de l'autre avancé dans le projet AJB et le tri des photos. Et pizza deux soirs de suite : le bonheur.

Café.



J'avais oublié : c'étaient les élections dimanche. En allumant la télé pour la première fois depuis quelques mois, pour montrer à S ce que cela donne, en France, le spectacle des présidentielles, on s'aperçut, à part soi, qu'on avait grandi un peu, éprouvant pour cette mauvaise pièce de théâtre, ses actants et suivants, pour ces principes louables et les motifs effectifs, pour la liesse et le calcul et ce grand foutoir digne d'une demi-finale de coupe du monde, névrose collective en point de rupture s'il en est, moins de mépris que de commisération. Quelle tristesse. Quelle tristesse. (Oh, bien sûr, à côté de ce constat, il y a de l'envie envers ces gens encore capables de s'agréger, s'immerger en foule, immédiats, d'espérer — je suppose — et de croire quelque parole ou promesse, pourtant de fiel ou mensonge, qui sort de telle bouche, les choses vont changer oui certes, et la ronde reprend, et d'un autre côté encore, comment, après avoir vu des gens défiler, crier dans la rue comme des cochons égorgés, et ces jeunes filles militantes égosillant leur amour pour ces deux rock stars de bouge de bas étage, comment avancer la thèse des pleurs forcés à la mort Kim Jong Il, et quelle différence, au fond, avec des gens comme Ideka Daisaku ?)

Les pigeons fricotent sur les toits, en face (c'est la saison, voyez-vous),
danse et tourne, cloaque contre cloaque.




Comment appelle-t-on quelqu'un qui laisse toujours les portes des placards ouvertes ? et quelqu'un qui les ferme toujours ?

Hier soir c'était le vernissage de l'exposition, qui coïncide avec un nouvel opus, de Takanashi Yutaka à la Fondation Henri Cartier-Bresson. L'intérieur du bâtiment a dû être magnifique. Le photographe s'appliquant, traçant lentement, en anglais ou en japonais, les traits des caractères de son nom. M. Masaki était là, forcément.

Combien de cancers, forcément hors statistiques, causés par des départements de radiologie et la radiothérapie ?

Allez.



1 commentaire:

Christian Lefebvre a dit…

Lors de mon prochain séjour à Paris je sais où je vais aller faire un tour…