Aoust Misc Et bla




Jeudi, au soir.

De retour. L'été se maintient, et c'est agréable. Bord de mer, montagne, puis ville : un peu de tout, ces dernières semaines. Hier, sérieux raccourcissement de cheveux. Temps passé à ne pas faire grand-chose, entendre : à ne pas faire ce qu'on voudrait. Mais on commence d'avoir l'habitude.

Non que ces pages soient l'objet d'une désaffection : on aimerait s'en occuper plus régulièrement. Conjonction de circonstances, n'est-ce pas. Autre nom que l'on donne aux forces d'inertie tout autour.

Quelques notes en passant.

Une bière.




Quelle structure grammaticale curieuse, Tu m'énerves. Comme si la cause de l'irritation était extérieure à soi ! Rejet de faute, déculpabilisation du manque de contrôle mental et de la violence consécutive.

Faites attention, si vous les aimez jeunes : combien sont ruinées par l'adolescence. Bien plutôt :
regardez simplement la mère.

Il y a les grands traits de l'hérédité. Et ceux, non moins imposants, du contingent.

Dans le sud, dehors, la nuit, autour d'une lampe : plus aucun insecte.

Jeunes à la mer ; vieux et familles à la montagne.




Ah, la paperasse. Toute démarche en SP est souvent un parcours du combattant. En préfecture tout s'est plutôt bien passé jusqu'à présent ; à la Sécu c'est, la plupart du temps, une catastrophe, et du temps perdu, pour cause d'erreurs en série, d'un service à l'autre ; heureusement que s'y trouvent aussi des agents compétents pour rectifier les bourdes de leurs collègues. Par ailleurs, je me demande à chaque fois pourquoi l'on appelle ces institutions des Services Publics, vu que les horaires d'ouverture ne coïncident que peu à ceux du... public. Ce qui revient à dire qu'il faut également payer de sa poche, sous la forme de congés pris par exprès, ces visites qui nous sont imposées.

La culture enveloppe et distord la nature. Le bonsaï est la plus pitoyable des plantes. Et l'homme le plus pitoyable des êtres vivants. Car il faut plaindre les choses qui sont tellement éloignées d'elles-mêmes qu'elles ne savent plus ce qu'elles sont.

Un peu ras-le-bol de faire les fonds de tiroirs. Interminables, les tiroirs. Un peu ras-le-bol que tout traîne sans cesse. On fera quelques billets de miettes histoire d'expédier tout cela pronto.

Allez.




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