Blanche Frank Enstein TV Et bla




Samedi, le mi-jour passé.

À y réfléchir, incroyable, ce choix d'Année Blanche pour les impôts sur le revenu (les revenus non-exceptionnels 2018 sont entièrement non imposables). Chapeau, vraiment (mais bon, c'est vrai que peu importe pour ceux qui paient zéro d'ISR)(car si tu ne contribues pas, pourquoi on te ferait des cadeaux ? hahaha). Et pourtant, tout le monde – gilets jaunes compris, bien entendu – continue de râler : un sport très français, de ne pas voir le positif, d'être en permanence mécontent (oui mais non mais), de vouloir toujours plus d'assistance (le système de redistribution sociale et fiscale est un privilège lié au bon vouloir de ceux qui le financent – car ils peuvent toujours aller voir ailleurs, hein, entreprises et particuliers confondus) et de gruger le système dès qu'ils peuvent (travail au noir et cash pour arrondir les fins de mois, y compris revente de stupéfiants, forcément, juteux et non-imposé) : c'est simplement dire la duplicité malsaine de ce peuple grogneur, entourloupeur et oisif (parce que ça prend un temps conséquent, de râler, hein). Hahaha.

Vieilles photos pour ce billet, en coup de vent.

Fond de café.




Mary Shelley's Frankenstein (1818). Idée bien entendue novatrice pour l'époque et riche de possibles ; mais livre insupportable, qu'on peina à terminer, et dont on eut tout de même la bonne idée d'aller jusqu'au bout, car le seul moment intéressant est quand la créature s'introduit dans la cabine où se trouve le cadavre de Victor Frankenstein. Tout le reste est (sans surprise : c'est l'œuvre d'une jeune fille lettrée au fort complexe paternel, Pygmalion volontaire, en quelque sorte) une bouillie romantique (on cesse rapidement de compter le nombre de fois où Victor sombre dans l'angoisse ou la folie, à titre d'exemple) saupoudrée de réflexions simplettes (héritées de Rousseau ou Bacon via Papa et Mr.) aux ressorts fictionnels inacceptables même pour l'époque (horreur, voyages, naufrages, culpabilité, pur hasard impossible – la créature arrivant, dans ses pérégrinations fuyardes, pile au domaine des Frankenstein et tombant sur le cadet, hahaha, c'est à mourir de rire !!!)(et la plus grande ineptie est probablement la créature demandant une femme à son créateur). Enfin bref. The Vampyre de Polidori aussi, une bêtise flagrante. Seul le Fragment de Byron est à sauver, car quelle langue !




Tsuuhan-man (2002) : curieux, drôle, de l'inattendu dans l'attendu, et un inimitable Kusakari Masao.

Love, Death & Robots (2019) : truc fourre-tout, assez arrogant, d'un intérêt à peu près nul.

Après les X-Files, terminé Millennium (1996-1999) : quelques épisodes très solides, en particulier en saison 3 (iirc), où l'agaçante épouse de Black est remplacée par une collègue un peu moins agaçante. Dommage que tout cela finisse en eau de poisson et queue de boudin (série annulée), même si un épisode des X-Files sert de pseudo-conclusion. Black et en particulier la gamine, Jordan, sont excellents du début à la fin.

The Accountant (2016) : on ne s'attendait à rien et fut agréablement surpris par un film (principalement) d'action extrêmement efficace et bien ficelé, qu'on reverra avec plaisir (le seul critère qui compte pour soi à présent, en fin de compte).

C'est tout pour les comptes-rendu partiel des choses vues et lues récemment.

Allez !




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