Ça fait tout de même plaisir de voir de temps à autre dans le Japan Times Online, un article — pointé justement par Lionel Dersot — qui a un fond, qui a un ton. L'âge n'a rien à voir avec le fiel. Et vice versa. Lier avec ce qui précède et ce qui suit.
Relire, de temps en temps, Le savant et le politique, de Max Weber. Ça n'a pas trop vieilli, et remet quelques idées en place.
Toujours est-il que c'était jour chômé — donc bien-venu —, ce mardi. Le temps fut d'été comme on en connait par chez-nous — un 25-27°C sans humidité ambiante, qui retombe à 20-22°C le soir — agrémenté d'une brise permanente, venu du bord de mer intérieure : le bonheur. Ou l'une de ses composantes, peut-être.
Envies de long cours, de poterie : on attendra des temps plus posés.
Revu les quatre Alien, cette semaine : excellente tétralogie. Point noir : la présence, dans le dernier volume, de Winona Ryder, décidément l'une des pires actrices de ce dernier demi-siècle.
Voir ceci ainsi : c'est bien plus rentable d'acheter le produit à très-bas prix (et allez-y, de surcroît, qu'on post-date les dates-limites de consommation, qu'on rompt la chaine du froid...) et de mettre partout du personnel formaté (des robots seraient mieux-venus : ils pourraient au moins peut-être "servir" à quelque chose ?) payé 900 yens de l'heure, que d'acheter des produits de qualité et de diminuer le personnel... Le Japon mène en vérité la course au grand entubage. Enfin bref, comme à l'habitude : sans surprise, on connait la chanson.

Sont-ils seulement encor lus ? Fausse question, probablement et par ailleurs. Le difficile — et la rare rencontre — est bien plutôt de savoir lire, c'est-à-dire de ne pas tirer à soi, pour soi, les propos des autres. Si vous voulez un exemple de bon lecteur, prenez l'Aragon des Chroniques du bel canto (Genève : Skira, 1947). Tiens, il faudrait prochainement faire une petite chronique Aragon.
"Ce qui se conçoit bien..."
C'est là où je vois bien que je me suis diablement assagi — 丸くなった, comme on dirait ici : les angles se sont émoussés —, car, au fond, l'agacement, non plus que d'autres sentiments proches de celui-ci, n'ajoute à l'épanouissement : on ne fait plus que clore la fenêtre, ou laisser la conversation se poursuivre sans nous : car le débat même ne change plus rien. —
— J'allais rebondir sur les correspondances épistolaires ; mais ce sera pour une prochaine fois. Il se fait tard : mise en futon !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire