Cette fois-là, je venais de Nara ; on descendit à la station JR Osaka, posa sac à l'hôtel, et vadrouille avant check-in. Air sec et frais d'un jour de grand beau d'hiver. Que marcha-t-on ce jour ?
La loop-line d'Osaka (大阪環状線, Oosaka kanjou sen) — qui est un peu à Osaka ce qu'est la Yamanote à Tokyo — est une ligne JR : on mit donc une fois encor le JRP au service, et fit premier arrêt à 鶴橋駅 , la station Tsuruhashi, dans les arcardes autour de laquelle se découvrit un curieux marché couvert, très coloré — qu'on apprit plus tard être zainichi-coréen —, dans lequel on s'attarda longuement. L'odeur des épices...
Re-prise du loop pour Oosakajoukouen (大阪城公園 parc du château d'Osaka) pour balade dans le dit parc et grimpette jusqu'aux portes du dit château — et retour à l'hôtel pour clefs etc.
Je passai la nuit à l'hôtel Kitamachi — western style, net et classique — qui, comme son nom l'indique, se trouve au nord (...), dans un quartier effervescent — la nuit tombe vite en hiver — et, disons : "de commerce et de divertissement" — comprendre : bars, amusements, peep-show, "hosts" à tous les coins de rue, et sans doute bien des choses dans les arrière-cours et chambres hautes. On prit possession des clefs, posa le sac en chambre, et reprit route et rail.Jusqu'à Namba (難波 なんば) par le grand tour — JRP toujours —, perdu dans la masse formidable de souterrains de rues, échoppes et néons : la fameuse Namba Walk — qu'on fuya quasiment de suite...
Retour au nord, erré un peu aux en-tours de l'hôtel, bon coup de blues et achat d'un bentou et onigiri, probablement périmés, à une vieille mamie qui faisait office de combini. On décida de se coucher tôt et de partir aux aurores pour Kagoshima, qu'on espéra plus paisible...
...
On venait de Tokyo en shinkansen (JRP, JRP...) et depuis Shin-Osaka 新大阪 gagna Namba, où se trouve le Dotonbori Hotel, qui nous servit de Q.G. pendant trois nuits.
Je ne détaillerai comme tantôt le parcours : d'une part ça lasse, d'autre part on avait rendez-vous avec des connaissances, faites entre temps.
On décida de revenir à Osaka, avec en tête, aussi, l'idée d'une quelconque revanche sur le relatif mauvais moment que j'y avais passé quelques mois plus tôt. Grrr !
Grand beau temps et petit air marin ; c'était la saison des roses. On discuta un bon moment avec deux vieux sieurs qui, sembla-t-il, prenaient soin des chats ayant élu domicile dans les fourrés.
Au soir, invitation pour un lieu où l'on devait revenir d'innombrables fois : 泉ヶ丘 ! où très-bonne compagnie.
Le jour suivant, parc Utsubo (靫公園 utsubo-kouen), plus petit que celui de Tennouji, où l'on siesta allègrement, dans l'herbe, entouré de roses de toutes couleurs — mélange et arrangement bien kitsch tout de même.
Au réveil, le parc s'était peuplé de salary-men armés de bentou. On avait bien dormi tout de même — par ailleurs sous-estimé les rayons du soleil de saison —, et décidai de poursuivre chemin.
Nouvelles remarques : ici les gens fumaient en marchant, et aucune retenue au téléphone portable... C'est bien le sud, et certes différent de Tokyo. Tant mieux diront certains. Eh.
On rentra, après ultime vagabondage, à l'hôtel — réglage du réveil-matin, et tost-coucher : c'est qu'on partait l'en-demain pour Shimane-ken...
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