Dimanche qui n'en fut pas vraiment un, cause fête à l'école. Il a fallu se lever tôt.
Qu'est-ce qui peut trotter dans la tête des parents l'ors ? 色々, choses et autres, それぞれ, c'est selon, probablement.
Être enfant, c'est avant tout n'être embarrassé pas, par le souvenir de ce qui fut, par l'anticipation de ce qui n'est pas encor. À mesure que ça grandit, l'horizon s'élargit, et le présent devient plus petit.
Il a un peu plu ; il a fait un peu beau. Un peu, un peu, ces derniers temps : c'est l'automne.
Enfin expédié le dernier volume des petits voyages : le carnet (XXVIII bis) de l'époque traînait là, sur la table, depuis long temps : un peu de ménage avant retour.
La crise... La "crise", c'est, étymologiquement, le moment du discernement, le moment aussi, en pathologie, où les symptômes sont les plus violents, les plus visibles. A lire et entendre un peu partout, un peu tout le monde, on est en crise tout le temps, et plus encor ces derniers temps. C'est dire que cela ne veut plus rien dire. C'est alibi pour beaucoup. Et les plaintes font du bien. Ce qui amaigrit les uns engraisse, engrosse les autres. Et ce qui rentre par une oreille ressortira par l'autre. Ça me fait penser au développement de l'atopie dans le monde.
Ce n'est pas que les corps s'affaiblissent tant que cela. C'est la médecine, voyez-vous. La science sauve ce qui n'aurait pas dû vivre. Bah, le mal est fait. Est-ce en fait un mal ? je ne sais.
Comment dire ? Je suis conscient que cette personne a écrit cet article en pensant à un lectorat, en ..., en faisant un boulot, quoi. Mais tout de même. Ce degré de mièvrerie, de naïveté — appelez cela comme vous voulez — ne me tire plus qu'un bref soupir. Il fallait y penser au XIXe (steamers / clippers : vous vous rappelez ?), au XXe avec l'avion, et plus récemment internet, il fallait y penser et faire quelque chose...
Bien sûr, il y a touriste et touriste, et le touriste "intelligent", qui pressent vaguement la chose — précisément, peut-être ? — prendra peut-être précautions de non-dérangement autochtone, empruntera les us locaux, etc. ; mais c'est fausse distinction : il n'y a pas de bon tourisme, comme il n'est pas de bon touriste. Enfin, "bon" pour la culture et le pays où l'on va.
Je ne parle pas même de l' "aide" aux Pays en Voie de Développement, ou en manque de démocratie...
Le pays d'accueil n'est, non plus, pas innocent. C'est vendre peu cher son âme, en quelque pièce qu'elle se monnoye. Le Bhoutan vend encor trop peu cher ce qu'il perd à chaque visa accordé.
Il est peut-être toujours trop tard, qui sait ?
Ouh la, ici aussi : au lit.
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