Eau verte, ciel gris, douche, uniforme et papa.

Si le ciel est bas, le ciel est gris, si on ne sait où il finit, l'eau, pour sa part, continue d'être verte à 北野田 — j'en avais touché mot il y a quelques jours déjà. Étrange phénomène, dont j'aimerais bien connaître la cause...

Fort heureusement, à quelques stations de là, l'eau courante de l'immeuble garde sa transparence relative.

Avec l'automne, vient aussi la résignation à devoir prendre à nouveau douches chaudes... J'aime bien les douches froides : ça réveille, est diablement agréable en temps estival, et me rappelle la piscine et l'école — à voir au fait qu'on se douche ici dans une pièce, peut-être, et non dans un bac de douche ?

Cela dit, je ne suis pas maso — enfin, en ce qui concerne la douche : ) —, et on n'oublie pas de pousser le petit bouton à chaque fois.

Car au Japon, c'est un brûleur à gaz qui, la plupart du temps, chauffe l'eau à son arrivée, avec bruit caractéristique. On peut même, grâce à un système de pompe et au dit brûleur, réchauffer l'eau du bain de la veille. La température est, cela va de soi, réglable. Ah, ces petits riens japonais...

Coq à l'âne, torchons-serviettes, cheveu sur soupe et diable à cornes, je suis plutôt favorable au port de l'uniforme à l'école : au moins cette poisse de guerre des marques ne touche pas les vêtements. Ça n'mpêchera pas la ségrégation de se faire (et allez-y, Nintendo DS, PSP et autres, cartes Pokemon, cartables, etc.) ; mais c'est déjà toujours ça de pris.

Rien à voir encor ; mais il semble que la paternité-maternité (mmh, principalement celle-là : les enfants voient leur mère à longueur de journée ou presque, avant scolarisation quelconque ; les pères, dans la plupart des cas, c'est le week-end) soient bien peu de chose : il faut sans cesse rappeler aux gamins-gamines qui nous ont à la bonne qu'on n'est pas leur papa. "Papa" doit par ailleurs leur être une sorte d'entité assez floue pour dire "adulte mâle pour qui on a de l'affection, et qu'on ramènerait bien à la maison, si maman était d'accord"...

Sur ces légères considérations, c'est l'heure du udon !

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