念照寺 Nenshouji




Juste avant l'arrivée du train, à la station où je descends tous jours, se peut voir par la fenêtre, car la voie de fer est en l'air, une touffe majestueuse — je parle de vert — qui émerge des toits serrés, au nord. Je me suis long-temps demandé ce que quoi, et m'y dirigeai, un jour d'arrivée tostive.

C'est en fait un temple de taille respectable, le 念照時 (nenshouji ; mais je ne m'avancerai pas trop : merci la carte d'Osaka, pas merci aux noms japonais, illisibles si insus : transmission de savoir plus élitiste, tu meurs) de 北野田 (Kitanoda). Une jolie lumière, du beau bois ; mais porte close.

On reviendra, car ces éléphants m'intriguèrent.


















Edit : On y retourna plus tard, et trouva porte ouverte.

4 commentaires:

kiji a dit…

salut

c'est marrant ces éléphants me font penser aux temples de Nikko mais sans les couleurs chatoyantes!

bon week end
ps: j'ai toujours du mal à laisser un post sur ton blog : "Votre demande n'a pas pu être traitée. Veuillez réessayer" Grrrrrrrrrr

Anonyme a dit…

Du coup...recherche approfondie sur la dentition des éléphants.
Bien curieux ceux-ci avec leurs dents à l'avant!

Lionel Dersot a dit…

Ces touffes de verdure verticales que l'on aperçoit entre deux stations sont lancinantes. On se promet un jour d'y aller voir et on laisse le projet en plan des années. Et puis un jour, quand on y va pour de bon, on est rarement déçu. Du colossale effort de sortir de la routine des transferts. Très bon post sur une expérience commune.

n a dit…

@ kiji — Étrange réluctance au commentaire, qui doit bien agacer... Je n'ai pas la moindre idée du pourquoi. Il faudra que j'aille tout de même faire un tour chez Nikko, un de ces quatre soirs ou matins !

@ M. Dersot — C'est exactement ça : l'immense inertie des habitudes, le vert qui détonne au milieu du gris, la remise à un autre jour censément moins rempli, le temps long, et l'effort pour dévier du cercle, souvent récompensé. Il faudrait sauter du train, au premier coup d'œil...