Bla divers, d'été.


Lundi, au soir, pas si tard.

Ça tapa dur, tout le jour. Je ne parle violence domestique ou combat de rue. Conséquemment, A-C de Satan, en train. Si l'enfer existe, il sera très froid.

Déjà juillet — incroyable.

Shio de passage à Shimane ce week-end, pour préparatifs. Ici on ne l'a vu passer, entre tri de photos et livres. Retard considérable en l'autre et l'un — bah, question de perspective, n'est-ce pas.

Allez, le reste en brèves, notes, mémos.


Dimanche.

Les gens assis dans la grande galerie marchande, tables un peu partout le long du puits central, des étages, à regarder dans le vide, les gens passer. Hima. Tête dans les mains, châle sur les genoux.

Le temps qui vira du grand-beau au très-menaçant, en l'espace du quart d'heure de recherche et trouvaille de cadeau.

Gros bémol pour l'encensée Poste japonaise, dont les agents semblent être fatigués de monter et descendre mes cinq étages à pieds : D'ores en avant, si vous n'êtes pas là, on laissera les colis sur le pas de porte Tant pis s'ils sont fauchés.


Comment vont-ils tous, ceux laissés à Tokyo ? Notre détente tortuesque au retour de courriel n'arrange rien.

Au retour, en fin d'après-midi, curieusement, trois pelés en train.

Lundi.

Hashimoto-shi : même si la montagne est là, moins campagne que ville. Gosses de cinq ans aux dents pourries — jamais vu ça. Et pas qu'un.

Pas le temps de rentrer entre les deux boulots : Mc Do — il y avait long. Atari : oh le beau t-shirt rose. À part ça, pas grand-chose à en dire, sinon que ce n'est pas bon ; pourquoi j'y retourne, sinon que l'échoppe est dans la station, je ne sais. R'envies de Moss Burger.


Premier bruissement de cigale, tout près, dans le terrain vague.

Dans la gare, au retour et plafond, un bien étrange insecte. Se procurer un livre sur le sujet. Intérêt premier l'ors jeunesse, après tout.

Ça passe, en plein cagnard, immobile à attendre, avec thé.

L'air conditionné comme habitude de vie. La course au confort comme pilier de société.


Un peu agaçant, ce foin et cette littérature autour de l'Artiste, du Créateur, et que sais-je encore. Nietzsche fit du mal, avec sa manière de culte à son égard. Les idées faciles se répandent comme feu en Edo par grand vent. Et l'idée se retrouvent en toutes bouches et plumes branchées de la seconde moitié du XXe : une plaie, vous dis-je. On ne va pas détailler, tout de même. Conséquence et cause du succès : tout le monde pense en être (merci Graphigro, méthodes en ligne, etc.). Innocemment, je pensais qu'un artiste était un artisan, qui faisait apprentissage chez un maître, avant de faire un métier et gagne-pain de son art. Pas quelque étant immanent touchant par l'acte créateur à la transcendance ponctuelle sans passé ni futur. Que l'idée perdure ne dit peut-être qu'une chose : combien les gens sont sensibles à la flatterie, et ne savent pas lire.

Allez.


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