Pause et Bla


Dimanche, début d'après-midi.

Il fait chaud, et les cigales. Pause entre deux livres sur AJB.

Il y a peu, grosse averse, qui s'étiola aussi vite qu'elle parvint.

Hier, déjeuner qui s'attarda, S et E et R et son petit, bonne compagnie. E, qu'on verrait bien plus souvent, enjouante.


Moins de vacances que prévu, ce qui nous désole quelque peu, voire beaucoup. Et l'on ne pourra probablement aller faire tour à Tokyo, comme on avait prévu de. Tss.

On apprend à connaître les voies des cigales, à quel moment leur chant se tait, ce que signifie leur silence, et pourquoi il reprend.

On se souvint — allez savoir pourquoi — du passage au consulat et à cet idiot sans le sou qui ne pouvait payer l'hôtel ou l'avion du retour. (Employée au téléphone avec l'hôtelier.)


Hier midi, au retour des cours, sur le quai, ces jeunes décolorés, chemises ouvertes, à fumer en groupe bien loin de la zone fumeurs, au fort parler — ridicules.

Les averses, ces derniers jours, n'ont plus le goût de tsuyu — même si, "officiellement", la saison des pluies n'a, sur Osaka, pas encor pris fin.

L'anthropo-égo-centrisme de concepts tels que ceux d' ame/hare-otoko/onna.


Pour la peine, on se mange une glace — de ces larges gaufrettes fourrées de glace vanille et d'une lamelle de chocolat, ou d'anko.

C'est la saison des festivals. À quoi le sait-on ? sans raison apparente, les jeunes filles se baladent en yukata de vives couleurs. C'est la saison des festivals, dont j'entends les noms, puis les oublie — ah, tout de même, le fameux Tenjin matsuri, la maison du dieu sur l'eau, et des millions de gens... On passe son tour, merci.

Allez, fin de pause.


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