Canicule Froidure Temps Et bla


Lundi, au matin.

Nouvelle semaine, ça s'enchaîne à une vitesse, weekend bye bye et rebelote, la même chose différente qui se ressemble.

Hier matin, on s'eût cru en plein été — 30°C au réveil... Ç'a beau être agréable, y a tout de même un truc qui cloche. Puis, soudainement, les nuages et la pluie, qui forcit et dura long la nuit.

À présent, du gris, après le clair lever. L'eau suivra, suit, cesse, poursuit. Il s'en passe, des choses, dans le temps de la rédaction d'un billet insignifiant.


Un indice de l'entrée hivernale ? la part des chaussettes croît en machine. C'est embêtant, une chaussette : outre le fait que ça fonctionne par paire, c'est petit, il y en a plein, il les faut pendre, attacher, détacher, associer. C'est embêtant.

Un autre indice ? la pièce qui me sert de bureau sent le tabac plus encor — non la faute aux portes-fenêtres, qui demeurent malgré tout ouvertes, mais à l'air, froid. Allez savoir pourquoi la cigarette sent plus quand il fait froid. Il y a probablement une raison, que j'ignore.

Et un fond de café, froid.


Que se passait-il, ci et là ?
Ci ? Soleil, Tokyo, carte des visiteurs, calendrier japonais, papier de riz, nouvelles, lecteurs.
Là ? Dernière presse.

En parlant de presse, il faudrait tout de même penser à grignoter quelque chose en vitesse : cours tostifs, ce jour.

Il faut croire que j'ai désappris comment prendre son temps. L'oisiveté et le désœuvrement sont un luxe formidable. Temps de prendre le temps — par les cornes, n'est-ce pas.


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