Temps Maître Pigeon Et bla


Dimanche, au soir, tard.

Une belle journée encor — je parle du temps (qu'il fait, qu'il fit). À part ça, plus pressée encor qu'à l'habitude, vu qu'on n'a personne pour nous dire qu'on ferait mieux de faire une pause de temps en temps. Je ne vais pas en reparler, du temps (qui passe).

On remarque qu'on a prit de menues habitudes nouvelles — comme au soir de préparer le thé qu'on emportera l'en-demain matin. D'autres encor ; mais le propre de l'habitude-réflexe, c'est qu'elle est discrète en conscience.


Une ancienne ? Celle d'utiliser une clope comme étalon à tout faire : le temps de la cuisson des pâtes, celui de l'infusion du thé... À la poubelle, le minuteur.

De temps en temps (encore lui), résurgences mémoriels des temps estudiantins, des rhétoriques universitaires, de toutes ces choses et modes de pensée imbus d'eux-mêmes. Quel foutoir cérébral.

C'est à se demander où sont les véritables maîtres — et non pas ces diablotins de professeurs : je n'ai que faire de ceux qui professe. C'est que le boulot d'un maître, c'est de faire en sorte qu'on n'ait plus besoin de lui, qu'on puisse faire sans. Le bon maître disparaît ; il ne reste pas dans les mémoires comme une idole séculière. Le maître donne les outils de son propre effacement, et de l'affranchissement de l'autre. Il ne dit pas quoi, mais montre comment.

Il y aurait des choses à dire et préciser ; mais il est tard, ma tête en vrac.


Je remarquai, ce jour, d'aventure vers Shinkanaoka, que les pigeons de Nakamozu sont bien gras. Je me demandai, dans le même temps, si le yakitori c'est toujours du poulet.

Tiens, on avait oublié l'album flickr — qu'en faire ? Autre chose, je suppose, un autre jour.

Envie de donner à ce blog un nom de domaine. Reste à décider quoi. On fera ça dans le train, cette semaine, tiens. Il y aura du boulot en correction de liens intra-billets...

Allez, penser à se coucher sous peu.


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