Kara no Kyokai / Garden of Sinners


Kara no Kyoukai : Garden of Sinners est une série de 7 épisodes OVA produite par Ufotable en 2007-2009, d'après un roman léger — comme on dit — de NASU Kinoko (ça c'est du pseudo : AUBERGINE Champignon).


Si l'univers est proche de celui de Tsukihime, c'est bien plus noir, mieux fait, et diablement plus beau.

On ne va pas s'étendre sur la trame : une fille à la personnalité double et aux tendances meurtrières, Ryougi Shiki, se jette sous une voiture pour ne pas tuer Kokutou Mikiya (voilà posés les deux personnages principaux), et se réveille avec des yeux magiques pouvant voir les lignes de mort des choses. Ajoutez une lutte entre magiciens-tuteurs pour connaissance de l'Origine, des massacreurs cannibales, des super-nonnes vengeresses, du passé qui rattrape le présent, du sabre et beaucoup de sang — et vous avez un mélange plutôt sympa.



Les quatre grosses différences d'avec Tsukihime (puisque les éléments scénaristiques sont proches et qu'on nous force à la comparaison) ?

C'est bien mieux ficelé. Et la trame non-chronologique augmente l'intérêt en laissant volontairement des zones d'ombre qui décliqueront plus tard. C'est assez courant de nos jours, mais ça fonctionne très bien.

C'est beau. Et ça coule. Une merveille d'animation. Un sens magique de la composition d'image, en particulier pour les plans fixes ou avec travelling (souvent vertical, d'ailleurs). Même les séquences en CG passent comme lettre en poste.



C'est bien plus violent, post-apocalyptique, surnaturel, et orienté public adulte. Il n'y a pas que l'animation qui coule. D'ailleurs ce n'est jamais passé à la télé. Il ne resterait probablement pas grand-chose, de toute façon, après le passage de la censure (très active ces derniers temps).

Et — surtout ? — l'héroïne n'est plus affublée d'un tailleur beige immonde. Le kimono, les geita, la veste en cuir rouge, le katana et le parler garçon, ça le fait.

Il y aurait bien deux ou trois trucs à redire, mais je ne suis pour une fois pas d'humeur.

Enfin bref, z'yeutez sans crainte : c'est du tout bon.

Allez, le reste en quelques images.









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