Danjiri Undokai Et bla


Samedi, mi-lieu d'après-midi.

Grand-beau : cela surprend agréablement. Il pleut demain, paraît-il.

Point eu le temps de griffoner ces lignes au matin : couché tard, levé tôt, fête des sports du neveu m'apprend-on, expédié l'update d'AJB en une heure et des brouettes, départ sans douche.

Autant dire qu'on n'était pas frais.


Octobre et weekend : c'est saison plutôt ensoleillée, consacrées aux fêtes en tous genres.

Second undôkai, rassemblement d'exercice physique — fête des sports, dit-on encore ? Élèves, parents, familles plus ou moins étendue, en plein cagnard. Des bâches — bleues entre autres — étendues, serrées, partout dans l'école pour réserver sa place-déjeuner. Ces gros appareils à téléobjectifs, caméras-monstres, braqués au centre de la piste empoussiérée. Et l'on attend que ces courses, relais, combats de chevaux humains, danses pop, finissent. Quel ennui. Quelle chaleur. Et tous ces enfants qui répètent des gestes mille fois faits — les séances de préparation commencent tôt dans l'année, au diable les études, n'est-ce pas, il y a les juku pour cela —, gestes comme on les attend, précisément enfantins, devisés par des adultes, qui décident précisément ce qui sied à l'enfance.

Et ces uniformes de boy & girl-scouts d'hôpital, shorts blancs, chemise blanche — la casquette seule fait la différence, rouge, ou blanche. Et ces petites en dernière année de primaire, corps déjà femmes, les seins qui oscillent, intenus, au pas de course. Quelque chose a l'air de sérieusement clocher, à regarder la grande image.


Bah, une chose de plus.

À l'aller, on croisa maints chars — souvent tirés et poussés juste pour la forme, la bête étant motorisée. Le décalage entre ces tenues et artifacts traditionnels, et le bitume brûlant, l'absence de passants en trottoir inexistant.

Bon coup de fatigue à présent : possible qu'on sieste, une fois n'est pas coutume — non que cela ne manque. Parfois difficile de s'autoriser à prendre le temps de : les exigences fusent, épuisent à force.

Allez.


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