Fatigue Montaigne Magazines Et bla



Vendredi.

C'est le matin, il fait gris, un peu de mal à émerger.

Un reste de fatigue tient au corps, qui manque certes d'exercice.

Le témoignage enthousiaste d'un à-peine retraité, qui découvre la Gym — culturisme, course à pied sur machines — et redécouvre son corps qui se gonfle.

Envie de vert et de bleu.


À ce propos, un concentré de nouvelle (ancienne) masculinité, de machisme et d'hormone.

Tiens, j'ai failli laisser un commentaire sur le dernier guest post à propos de Montaigne, affligeant, et donc encensé. L'on sait le travers commercial des Américains à faire feu de tout bois, laissant tout ce beau monde là à s'extasier en laudées. On se demande si quelqu'un dans l'assemblée a lu, passé du temps avec les Essais. On se dit l'inutilité des conseils de ce jeune entrepreneur, les lettrés d'il y a cinq cent ans n'ayant pas besoin d'un livre de réflexion destiné à servir de mémoire externe. On se rappelle des remarques triomphantes de tel universitaire à propos de citations erronées employées par Hegel — qui, lui, citait tout de mémoire. Enfin bref, tant de suffisance et d'inculture me fout le matin en l'air. Je ferais bien de faire comme Montaigne, et me retirer dans ma tour-bibliothèque.

Un vent frais traverse l'appartement, on ferait bien de passer un gilet.


Remarqué la présence de publicités pour des émissions télévisées, insérées entre deux publicités pour tel produit. Vive le Japon.

Aller voir à la source : magazines plutôt que livres. On parle de photos. Sous-estimés bien comme il faut, les magazines, alors que c'est le barrage, la porte d'entrée et de sortie. L'extrême du magazine auto-publié. Réflexions en vrac. Gros travail de fond à faire. Laisser tout de côté pour s'y coller. Années 1950-60-70, Asahi Camera, Asahi Graph, Camera Mainichi, Taiyo, Nikkor...

On commence à dix-sept heures : un peu de temps pour.

Allez.


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