Goût Mémoire Revues en noir Et bla


Vendredi, au matin — mi-di passé...

Arrière-goût d'été depuis quelques jours, on ne veut penser à la suite. Soleil de fin de début de soirée à treize heures, diablerie nippone...

Matin plutôt d'occupe et de presse, livres et autres.

Malédictions d'envies contradictoires.


La seconde chenille a disparu on ne sait où. En terre ? Ç'eût aidé de savoir le nom.

Photo et mémoire.
À décider des photos d'illustration du jour — non qu'elles illustrent quoi que ce soit d'ailleurs — on se replonge instantanément au moment même de la prise. Occupé par les choses du moment, j'ai d'ordinaire peu de mémoire pour les choses mondaines, de bientôt, les rdv, etc. — mémoire externe en agenda, et si l'on ne note on ne sait. Curieux phénomène où l'acte de prendre une photo nous ramène, non au temps — je serais bien incapable de me rappeler d'un mois, une année parfois — mais aux lieu et circonstances de l'appui sur déclencheur. Quelqu'un dans l'assemblée souffre des mêmes symptômes ?

Je veux des graines d'higanbana. C'est la saison. Je soupçonne toutefois un bulbe, sans y rien connaître.

On clope trop, se couche trop tard. Non sans lien, mais dans l'autre sens.


Ces derniers temps, je préférerais me concentrer sur le décorticage des revues de photographie des années 1950-60-70 — ça s'empile, de petites merveilles à l'intérieur. Et le cliché contrasté en noir de l'époque sied bien mieux au papier journal rugueux d'il y a cinquante ans qu'à la belle page d'anthologies récentes.

Tiens, du neuf, après ABC3D — qui vient par ailleurs de recevoir le prix Meggendorfer —, un nouveau livre animé de Marion Bataille : 10.

Début d'après-midi sans cours, ce jour. Penser à déjeuner.

Allez.


Aucun commentaire: