Squatteurs et Rampants



En août on eut un (ou une, d'ailleurs) squatteur sur le balcon, qui s'installa dans le liseron : une chenille.

Ça grossit vite ces bestioles.



Et ça bouffe et ça crotte tout autant.
Donnant-donnant, j'imagine, les crottes servant d'engrais en retour.



Puis elle disparut sans crier gare (c'est une expression).

Et un mois plus tard, on en eut une autre, même espèce, dans le basilic ce coup-ci.
Et vous savez quoi ? les chenilles aussi c'est un peu caméléon, et elle eut tôt fait de se brunir pour se fondre près le tronc du plant (sauf que c'est un peu con, ou un peu gourmet, et préfère les feuilles nouvelles, près le tronc vert clair).





J'eus préféré qu'elle bouffe le liseron ; mais bon.
Elle se fit la malle également — aucune idée quant au lieu de la chrysalide : dommage, car j'eusse bien aimé savoir quelle papillon en sortit.

Et pas une carte postale, rien. Tss.

Ça ne finit pas là. Il y en eut une troisième, dans le pot aux mauvaises herbes (j'aime bien les mauvaises herbes).


Celle-là ne temporisa pas aussi long-temps que les autres (la plante étrange n'était peut-être pas à son goût), mais disparut tout aussi du-jour-au-lendemainement que les autres.


Voilà, en tout cas ce fut chouette de les voir grossir à vue d'œil.
Quand j'étais gamin je voulais être entomologiste ; les choses ne changent pas tant que ça.

Ceci dit en passant.

Edit :
Et de quatre.
Il faut croire que le basilic a la cote.


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