Temps Ebizo bis Pin Et bla



Dimanche, au matin.

Temps peu amusant, ces derniers jours, avec soleil au matin, grisaille pour le reste, et la froidure.

Hier journée quelconque, un peu perdue. On avait, pour une fois et tant, bien dormi.

Café habituel.


Un "suspect" arrêté dans l'affaire de l'agression Ebizo.

Enfin, "suspect" au Japon équivaut quasiment toujours à "condamné". Malgré les différents scandales (falsification de preuves, etc.) récents. La présomption d'innoncence ? qu'est-ce que c'est ?

Et donc, il est sur toutes les télés, half (ça tombe étrangement à point) américano-japonais, roadgang, ex-joueur de foot et petit voyou, drogue et extorcation. Témoignages : les habituels "C'est un bon petit" des voisins et "homme sans pitié" des anciens membres. Tentait de soutirer de l'argent d'un Ebizo soûl.

Ça sent mauvais tout ça, l'orchestré, et le bouc-émissaire choisi consciencieusement. Enfin bref, on ne refait pas un système pourri par népotisme, collusion, corruption, et j'en passe.


La porte-fenêtre du bureau-bibliothèque où l'on est confiné donne à l'est. Ébloui, on se cache derrière l'écran de l'iMac. Impossible de recadrer des photos de bouquins — réverbération — mais c'est mieux que la pluie.

On va doucement se diriger vers la douche. Puis, si l'on parvient à rassembler suffisamment de courage, sortir, prendre le train pour deux stations, marcher jusqu'au Konan dont on parlait l'autre jour, voir si l'on peut trouver un pin.

À défaut, un pin bonsai ridiculement peu cher, à deux pas. Enfin bref.

Allez.


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