Hamamatsu : color




Un dimanche de juin 2010 on allait à Hamamatsu / 浜松 (Shizuoka), oh juste passer la nuit, à fin de revoir Jacky & Miyuki en vacances au Japon pour vagabondages ornithologiques — il se trouva simplement que Hamamatsu était à mi-chemin entre Sakai et Izu, où ils étaient l'ors.

On va à Hamamatsu en Shinkansen, version Tokaido.






Il ne faisait pas très beau, comme vous pouvez le constater.
Il pleuvait même, en fait.




La modernité se concentre au dessus et tour immédiat de la gare. Dès que vous vous en éloignez, il n'y a plus rien. C'est d'un triste. La ville fut méchamment touchée par la crise, comme on dit pour éviter d'expliquer les choses.

L'hôtel choisi par la toujours-attentive Miyuki était à une petite dizaine de minutes de marche au sud.










C'était la coupe du monde de foot à ce moment : on ne put s'empêcher de prendre cette photo d'un chien-lion avec une balle étrange.




Une chose frappa, à débarquer dans cette modeste ville : le nombre conséquent de sans-abri. La photo ci-dessus c'est une maison de fortune et carton, dans un passage piéton souterrain.

De notre côté, ce fut inévitablement anguille façon ochazuke (j'ai oublié comment ça s'appelle). Elles viennent du lac Hamana, non loin. Au passage, puisque c'est sujet inévitable au Japon, le tourisme étant avant tout "gastronomique", les autres spécialités tapent dans tous les domaines : mandarine, gyoza, fugu, hamo, palourde, et même le suppon, cette grosse tortue à carapace molle. Enfin bref, l'anguille fut bonne.




En suite, on fit une longue marche un peu au hasard.
J'aime beaucoup les longues marches sans empressement.












J'aime aussi les séries au parapluie.








À quelque distance du centre, oh pas loin, des lotissements vieillis de maisons serrées, avec de nombreuses parcelles vides, probablement acquises par un promoteur qui attend la mort des habitants de tout le reste (car l'enfant vendra) pour en faire un beau terrain à supermarché ou autre chose moche, moderne et profitable. Enfin bref.

Retour, passage par les chambres.

Et la gare Shinkansen,
qu'on apercevait de la fenêtre du restau de tempura.




Au réveil et matin.
On traîna un peu encore, omiyage, et retour ;
c'était le temps où l'on avait cours le lundi,
enchaîner fatigua.












Hamamatsu : black

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