Tard Morts Liens Et bla




Mercredi, au matin.

Il fait gris il fait froid on serait bien au fond du lit.

Les commerciaux de la banque nous filent des rendez-vous que les banquières ne savent même pas quoi c'est pourquoi et le prix des piles électriques et des ampoules c'est du vol surtout au Monoprix.

Ouh là, déjà midi en fait. C'te passe vite.

Café, bienvenu.



 
On a parcouru, ce weekend, une centaine de lettres d'une correspondance achetée tantôt, écrites et envoyées par trois frères scouts d'Avallon (Jacques, Michel et Bernard Morizot) à l'un de leurs amis de Chelles (Jean Marsigny, probablement celui-ci), qui s'étalent entre 1932 et 1942, peu ou prou entre leur dixième-quinzième et leur vingtième-vingt-cinquième année. La vie quotidienne, le camping, la campagne et la ville, les études, les trajectoires de ces jeunes hommes (prothésiste dentaire, fonctionnaire, soldat...), la guerre aussi, forcément (le frère aîné fut en tranchée de front), et ses préoccupations et opportunités de troc et de marché noir, et la fuite. Sans suite, car les lettres s'arrêtent là.

Je viens d'apprendre la mort de Jean-François Cachot. Les piliers des quais bouquinistes disparaissent les uns après les autres. J'avais passé d'excellents moments avec lui, d'autres plus pénibles aussi (c'était, en somme, un chieur au grand cœur), en chineur, voisin de quai, ouvre-boîte pendant une paire d'été, et passant du Cinquième. Un vide certain.




Tony & Steph. Quelques livres de photos asiatiques. Les principaux tarifs de la Poste.
Quelle sauce pour la salade de betteraves rouges ? Le Centre de Conservation du Livre. Camera Biyori.
Tri de signets qui gisaient là.

Hubble's Hidden Treasures... La science-fiction date souvent bien trop précocement ses anticipations spatiales (2001?...) ; inversement, elle sous-estime la rapidité de la miniaturisation et de la dématérialisation. De quel homme ces vues seront-elles le paysage commun ?

Se rencourager et continuer ce catalogue.

Allez.



2 commentaires:

kwarkito a dit…

Ah oui Cachot, je vois bien, le barbu du quai de la tournelle... Une figure ... Une grande gueule aussi ... du genre attachiant... je l'ai croisé il y a longtemps... tu ne savais jamais trop comment il était luné....
allez bon courage pour le catalogue :-)

n a dit…

C'est bien le même, l'attachiant de la Tournelle. Il était plutôt cool comme voisin de boîte. 'Fallait voir comme il envoyait paître les clients ! Ah ah.

Et merci, il en faudra du courage. Plutôt envie de dormir. Mais il faut se mettre en route.

Allez, à bientôt !