Nuit Partir Désir Fine bouche Et bla




Lundi , au soir.

Silence nocturne distrait par les seules voix et sirènes de passage.

Inutile de faire projets ou résolutions : on en sera probablement au même point ou presque (Vico) que l'an dernier. C'est une des choses qu'on a remarqué en revenant : les gens qui font la même chose que cinq ans plus tôt — tous. Ça fout la frousse. Aux seules exceptions (imaginées ou insues) de rupture radicale (géographique, humaine). Et encore, ça dépend de la trempe.

Thé aux haricots, gâteau à la banane.




Le rhythme 2/5 reprend, qui gâte l'équilibre qu'on retrouve après trois, d'ordinaire.

Le discours sur le désir n'est que le discours du désir, soit que le désir est insatisfait, soit que le discours est un moyen de le satisfaire. En d'autres termes, c'est le discours des puceaux (qui voudraient faire du discours sur le désir une fin en soi alors qu'il ne leur est qu'un pis-aller), ou le discours des jouisseurs (pour qui le discours sur le désir est un attrape-jeunots ou jeunettes, et leur apéritif à la baise).

MacDo ce midi, comme ça nous prend une fois l'an. Suit sous peu le regret systématique d'avoir cédé. Au moins étions-nous à l'étage, avec ce comptoir devant la baie vitrée, comme à d'autres carrefours.

Mornet, Mornay, mort-né.




L'idée outtaspace de cette cyber-laverie, non loin.

Le contraste entre la démesure de la perception de notre propre personne, ressentie comme unique, et l'insignifiance réelle de notre existence.

Le mode Preview dysfonctionne régulièrement. C'est agaçant, en particulier pour les listes d'AJB. Enfin bon, beggars can't be choosers.

Allez.




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