Redoux Ramen Rester Et bla




Samedi, au matin.

Vague intermittence de redoux, signes souhaités d'une estive tostive ; bien trop frais encore, toutefois. Et de lourds nuages, en tangentes, ou pas. Il faudrait quitter la grisaille parisienne, qui n'est pas seulement atmosphérique. Quelques bonnes rencontres et conversations, fort heureusement, trop rares toutefois ; mais qui brillaient par leur absence totale, au Japon.

Amusant premier avril, en passant, aux stations de Métro Monceau et Anvers (ailleurs aussi peut-être), où l'on pouvait voir sur les quais des panneaux : Ma Pelle, sɹǝʌuⱯ.

Fond de café, mêlé de lait.




Musée Delacroix, dimanche dernier : joli appartement, joli jardin, bel atelier ; mais en ce qui concerne les toiles, on reste vraiment sur sa faim.

Ippudo ensuite — vous savez, ce fer de lance japonais du râmen grand public — qui a ouvert à Saint-Germain il y a peu. Très déçu (très salé, gyôza minuscules, et très cher : 15€ engloutis en 15 minutes, ça fait cher la nouille à  l'heure)(un râmen'ya n'est pas un lieu où l'on s'attarde) mais c'est probablement ce qui se fait de mieux en râmen à Paris. Sans surprise, 80% des clients étaient japonais (en part non négligeable des femmes au foyer venues entre copines avec les gosses)(c'était un dimanche), parce que même quand ils sont en voyage, de passage, la vernacularité, ils ne connaissent pas. Enfin bref.

Être entouré, si possible, d'un savant et mouvant mélange de personnes qu'on aime, et de personnes dont on est aimé — car la réciprocité est une belle chimère.




Chacun sa sexualité (comme autant d'histoires), mais celles pauvres en imagination sont intenables dans la durée. La diversité nécessaire du plaisir, chose mâle et simple comme bonjour, incomprise, forcément. Par contraste, ce reproche sans cesse réitéré de l'incompréhension, qu'adresse la femme à l'homme, lequel échoue à percer ce mystère féminin, pourtant inexistant, que la littérature a créé de toute pièce, qu'elles ont accepté en bloc, et dont il ne sait à présent se dépêtrer.

Parfois, j'efface les conversations (sms) des personnes de qui j'eusse aimé réponse, des personnes, enfin, dont j'eusse préféré la présence et la chair à quelques mots électroniques (qui ne viennent), à fin de n'être pas tenté d'écrire un message, qui est invitation, de plus.

Je fais souvent des généralités ; l'être humain est à la fois plus simple et plus complexe que cela ; ce qui est encore une généralité.

Allez.



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