Pré-estives Et bla




Lundi, au matin.

Marche lente vers l'été. Giboulées tardives, redoux général. La pluie manque, paraît-il.

Long temps qu'on n'était passé par ici. On ne s'occupe pas non plus de photos, ces derniers temps.

Fériés du 1er et 8 mai dans le nez, vu qu'on chôme le lundi habituellement.
Pas de rattrapage comme au Japon. Eh.

Pulco citron !




On avance à un rythme d'escargot aux stickers sur LINE. La faute au peu de temps dont on dispose, ce à propos de quoi il faudra faire quelque chose, pour d'autres raisons aussi.

Il faut certes taire ce dont on ne peut parler (et ici). Il faut aussi taire ce qu'il faudrait dire. Car on ne peut changer qui ne veut, enfermés qu'ils sont dans le carcan confortable d'un quotidien annoncé qu'un simple souffle vient ébranler, cause interminable de cacas nerveux.

En passant. L'état socialiste moderne a besoin d'une natalité forte (en gros, pour financer les aides), alors que l'état libéral peut s'en passer et s'accommoder d'une population restreinte et vieillissante.

L'agacement se mue en indifférence, ce qui est probablement une bonne chose.




Gare du Nord, que d'escaliers mécaniques en panne pendant des semaines. Image exacte du j'm'en-foutisme doublé d'incompétence qu'on trouve si souvent en France.

Alors, qu'est-ce que tu deviens ? – Quelle drôle d'expression ! car on ne devient jamais que toujours plus ce qu'on est. La pente, l'inertie, l'entropie. Peu sont capables d'échapper à ce carcan de soi et de devenir ce qu'ils veulent.

A la librairie, après l'expo John Crombie / Kickshaws, vernissage de l'expo sur les livres de Topor, mercredi.

Cheng Mai, thaïlandais dans le Ve, est vraiment un excellent restaurant.

Allez !



Aucun commentaire: