Pa Parité Temps Pa temps Et bla




Jeudi, au matin.

Nouveau billet de temps à autre ; on écrit une ligne dans le brouillon, vaque à nos très-occupations, revient quelques jours plus tard et consigne une autre ligne, avant de l'oublier. Très-occupations ? principalement la fabrication des livres d'artiste animés en cours, principalement Steps 2 et Steps: Baby Steps Edition, en sus de la conception intermittente des suivants) ; et c'est à peu près tout ce que permet une journée (mangée copieusement par le "boulot de jour" - pour faire un anglicisme outrancier).

On s'est revu, à l'occasion d'un coffret, les six films de l'univers Alien. Chouette. Préférence probable à Alien (1) et Prometheus. Revoir tout cela sous peu. On continue de se revoir Person of Interest. Lu du Anatole France (La Révolte des Anges, très bien), James Stephens en cours (Here are Ladies, très bien)(fan de J. Stephens depuis The Crock of Gold), ainsi qu'Urasawa Naoki (Pluto) à qui une expo à l'Hôtel de Ville de Paris est par ailleurs dédiée. D'autres choses encore.

L'intégrale Ibsen au Théâtre du Nord-Ouest !

Fond de café au lait. Bientôt, déjeuner rapide.




Journées de la femme, Balance ton Porc et autres événements qui sont à présent moins pro-femmes qu'anti-hommes, hommes perçus comme des "prédateurs", "salauds", "pervers", etc. C'est infiniment amusant. Les femmes demandent reconnaissance et compréhension, et ne sont pas du tout intéressées à donner la pareille. Elles sont également, et d'une manière constante, fort à propos oublieuses de leur propre nature. Leurs gènes les déterminent tout autant que les hommes. Ils sont programmés pour ensemencer le plus possibles d'individus du sexe opposé ; elles sont programmées pour préparer la nidification et enfanter : comment voulez-vous que tout cela s'accorde à la culture contemporaine (couple, mariage) ? comment voulez-vous que les sexes puissent s'entendre ? Les hommes ont été forcés de se féminiser (séduire, donner les preuves de leur stabilité qui constitue les conditions de la nidification, se conformer à la monogamie, etc.) mais jamais les femmes de s'andriser. Ce sont les femmes qui à tiennent la bride courte aux comportements sexuels des hommes, qui de leur côté sont contraints de prendre sur eux, contenir leurs pulsions, d'aller à l'encontre de leur nature, et de n'être que l'ombre d'eux-mêmes. Les femmes sont sceptiques et font la sourde oreille à ces arguments (pour la simple raison que pour elles leurs sentiments valent arguments et raisons) alors qu'elles n'ont qu'à voir ce qui se passe dans le milieux homosexuel mâle (qu'elles font mine d'aimer sans vouloir les comprendre : ces gays meilleurs amis des femmes!) : un partenaire de vie choisi (qui change, le plus souvent, plus rapidement qu'elles ne voudraient l'admettre) et à côté de cela, des rencontres nombreuses et du sexe sans préambule. Le Sodome et Gomorrhe de Giraudoux est prophétique : on se dirige vers une guerre des sexes qui aboutira à chacun de son côté.




Ajouter au dossier de cette chose très-politiquement correct de "parité", le coût des arrêts "maladie" et "grossesse" (demandez aux cheftaines (puisque vous voulez tout sexualiser) d'entreprise si elles prennent plus de deux semaines), que les media se gardent bien de mettre en avant. Il est intéressant que l'on veuille pousser à la limite une idée qui n'existe pas dans la nature, qui n'est - eh bien - qu'une idée sortie de quelques têtes malades (comme si l'égalité existait !)(l'équité, voilà un autre concept bien plus intéressant) et que tous ânonnent (le Oui-da de Nietzsche) sans raison. Mais bon, tentez donc de raisonner des fanatiques ou des moutons. Au Japon, les deux raisons principales du taux de chômage moindre, sont l'existence du baito (petit job à l'américaine) et le fait que les femmes travaillent moins. Elles travaillent souvent après l'université jusqu'au mariage ou jusqu'au premier enfant, qu'elles suivent jusqu'à ce qu'il ait l'âge de la maternelle, moment à partir duquel elles restent femmes au foyer, ou prennent un petit boulot à mi-temps qui n'a rien à voir avec leur précédent (et lointain) emploi. Ne pas s'étonner qu'au Japon les salaires des hommes et ceux des femmes soient très différents : aucune entreprise n'est prête à investir dans un employé qui vous lâchera bientôt. Remarque : on parle de l'emploi en entreprise (ce à quoi s'applique la parité légale, entreprises de plus de 25 employés), mais qu'en est-il du reste ? les plus petites entreprises ? et les entreprises individuelles ? Parce que, bon, vous râlez contre la déparité ? mettez-vous à votre compte. Eh.

Le plus souvent, chaque jour est une course contre la montre, une somme de tentatives pour tricher la fatigue. So much to do and so little time. &c. Les autres jours, il faut se mettre au lit alors qu'on ne tombe pas de fatigue (les insomnies me sont inconnues), à fin de pouvoir remplir notre office réglementaire.

Long temps on a cherché au moins un maître qui ne fût pas mort depuis long.

La fatigue entre par les yeux.

Allez.



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