Février-e-s Clans RDC Die Hard Et bla




Vendredi, au matin.

Février déjà ! Poncif. Le temps passe vite quoi qu'on fasse, hein – mais certes plus agréablement depuis deux mois. On travaille d'arrache-pied à divers projets d'albums jeunesse, principalement. D'autres choses viennent embêter, gêner, forcément. Ré-incursion possible dans le milieu de la librairie d'ancien, par ailleurs.

Publications des mairies parisiennes. Idiotie de langage épicène, qui ne résiste à aucune analyse, étant fondé sur un problème inexistant (retournez lire Wittgenstein SVP) : c'est l'usager qui discrimine (même si la langue façonne le tour de pensée). Cette controverse stérile ne prouve qu'une chose : la binarité rigide de ses prosélytes, qui sont incapables de voir plus loin que la fausse dichotomie féminisme / phallocratie (car où sont gynocratie et andrisme ? allez savoir, hein). Edit : Il semble que les consignes de rédaction varient de mairie en mairie : inclusive dans le 19e, normale dans le 12e, par exemple.

Fond de café, au lait. Ou l'inverse ?




À y réfléchir un peu (cela nous a quelque peu travaillé pendant les moments de vague où  les idées viennent et vont), il est idiot de se focaliser sur un groupe particulier, quelque visible,  puissant et tabou qu'il soit : tout clan vise à sa survie et à sa croissance, d'autant plus agressivement que croît le sentiment de danger (au premier chef les sentiments de persécution et d'urgence, qui ne sont souvent que des prétextes), d'où que certains clans visent à une domination sans appel (noyautage et verrouillage de postes-clefs dans les sociétés démocratiques / massacre dans les autres) et qu'il s'en sortent mieux à mesure de leur exclusivité (limited membership yeah) et de leur cohésion (le plus souvent fondamentalement due à une mythologie forte d'élection surnaturelle).

J'aime toujours autant ce pas en avant. Clin d'œil en passant !




Les quartiers non commercialement profitables (les arrondissements-dortoirs) ont un déficit flagrant de commerces de proximité. La cause principale de celui-ci est très probablement le changement systématique de destination des rez-de-chaussée, de locaux commerciaux en habitations privées. S'en suit la raréfaction des locaux commerciaux, et donc des commerces. Il serait judicieux que la mairie contrôle ces changements (le régime actuel est simplement déclaratif, semble-t-il, au vu du désert commercial du XIXe ; ou alors il y a collusion, phénomène toujours certain, particulièrement dans ces quartiers riches en puissants groupes d'intérêts exclusifs)(pour parler politiquement-correct).

On est plutôt dans le kirie ces derniers temps. Photo, dessin : toujours le contraste.




Article intéressant et fouillé sur le burnout dans l'industrie du jeu vidéo. Une phrase, au passage, qu'on répète sans cesse et à laquelle les locaux n'opposent qu'incompréhension : 'both North American and Japanese culture confuses industriousness ("working hard") with actual productivity (producing results)'.

Mortal Engines, etc. Amusant à l'extrême, ce genre de film (débuté avec Matrix Reloaded ?)(P. Jackson derrière les deux, par ailleurs : il faut peut-être conclure à un typique sentiment de culpabilité né de l'anthropocentrisme XIXe, qui se résoudrait chez lui dans ce casting caricatural) où les méchants sont blancs caucasiens et les gentils, eh bien, toutes les autres représentants du genre humain. Le film est assez catastrophique, ceci dit en passant (mis à part Hugo Weaving, bien entendu). 
On retourne à nos découpages.

Allez.



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