Le thé vert japonais pour les nuls à l'ère Meiji (1908).

Un peu de lecture et d'images, ce jour : voici un petit précis dépareillé sur l'art du thé vert, 煎茶早学巻之下 (senchasougakukannoge ? le dernier volume de l'apprentissage rapide [de l'art] du thé vert, je suppose), par un certain 竹田荘 (Takeda Saro), en date de 明治四十一年, la 41e année de l'ère Meiji (soit 1908).

Si l'impression laisse un peu à désirer, les gravures — qui sont l'intérêt principal du livre — sont jolies comme tout : on y trouve nommés et représentés tous les accessoires liés à la préparation du thé vert (煎茶).

Et si vous souhaitez voir à quoi ressemblait le japonais d'il y a exactement cent ans, c'est l'occasion où jamais, d'autant plus que les quelques pages de texte sont agrémentées de furigana (transcription, en marge des caractères, de la prononciation des kanji en hiragana). Qu'un texte français (e.g. Montaigne) ou anglais (e.g. Shakespeare) datant d'un petit demi millénaire soit encore lisible de nos jours, étonne toujours le quidam japonais, qui est pour sa part bien incapable de comprendre un texte en japonais d'il y a seulement une petite centaine d'années. Japonophiles avancés, voyez par vous-mêmes.

Vous y trouverez également des kanji non-simplifiés (la réforme date de l'après-WW2) que je ne sais comment faire apparaître à l'écran — d'où, plus haut, le titre du livre en kanji modernes. Si quelqu'un a une piste...
















































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