Kitanoda Sakai City Osaka 大阪堺市北野田 (1)




北野田 (Kitanoda), c'est une ville et petite station de la ligne Nankai Kôya, qui a son importance puisqu'elle est l'un des arrêts, un peu étrange, de l'express qui court de Namba à Hashimoto. Pourquoi n'avoir pas choisi Nakamozu, fin de l'affairée Midosuji et début de la Semboku Kosoku ? mystère et boule de caca.

Quoi qu'il en soit, ç'a permis à la bourgade de se développer diablement — là où il n'y avait quasiment rien il y a vingt ans.

C'est là où je descend et remonte tout jour et, mis à part le fait que je préfèrerais bosser à cinq minutes à pied de chez moi, c'est coin assez sympa, pour être un bel exemple de bourgade demi-ville, demi-campagne où commerces et grandes tours sont sur-concentrées autour de la gare, et où, dès que l'on marche un peu, dans la bonne direction, l'on se retrouve en plein champ et rizière.

On parlait ailleurs du temple Nenshoji — on ne va pas radoter.

On y trouve d'ailleurs pas mal de cultivateurs d'arbres et de marchands de pierres : il faut de la place pour tout ça.

La plupart des photographies des couchers de soleils furent prises de là, du côté campagnard : aucun vis-à-vis sur un kilomètre, ça aide. Espérons que ça dure.

Allez, une petite promenade autour de la gare et le long du canal.




Un couple de papy-mamie doit persévérer, au grand dam des promoteurs immobiliers, et entretiennent un jardin potager qui force le respect, au milieu des lotissements, à deux pas des tours.




Beaucoup de maisons anciennes, aussi, avec leurs murs de bois et torchis, attentionnés, parfois, puisque les vieux pins durent.




Le canal, façon sud, et deux terrains vagues, l'un de terre, l'autre de bitume, en attente de preneur, ou le preneur de fonds, depuis quelques années déjà.






Ville ou campagne au Japon, rien n'y fait : les nids de fils sont partout. Je n'aimerais pas me prendre ça sur le coin de la figure en cas de tremblement de terre.




Il n'est vraiment pas très propre, le canal. Je ne compte plus le nombre de détritus, plus incongrus et inventifs les uns que les autres, que je pris en photo dans ses eaux — ici, ou , ailleurs encor. Les gens balancent vraiment tout et n'importe quoi. De l'importance du Pas vu pas pris — proverbe nippon — dans ce pays où l'on fait comme tout le monde parce que tout le monde le fait et vous le fait bien sentir si travers à la règle.




Ah, une fillette, je ne sais ce qu'elle fait là. Dis petite, tu préfères une sucette ou un bonbon ?




Le cas échéant, l'eau et le bloc de ciment ne sont pas loin.




Quelques choses qui flottent ou tiennent.














Et des 'tites fleurs, après-avant.






La maisonnée à trois générations (des grands-parents aux petits-enfants) se fait plus rare : la jeune épouse — pardon : les jeunes couples, veulent plus de liberté, quittent la bâtisse natale, et s'offrent, en lotissement, une baraque chère en carton-pâte. La demande est en hausse — enfin, c'est la crise : ce commerce juteux lui aussi ralentit — donc ça pousse.




Et moult parking à deux roues.




Quand il n'est pas sauvage.




À l'initiative de la section culturelle de la mairie, les sacs de sable utilisés pour le renflouement des berges portent numéros, à fin que tout le monde puisse réviser ses chiffres en passant. Ça c'est une riche idée, que d'aucuns feraient mieux d'imiter.




En attendant les ordures restent là : la culture c'est tellement mieux que l'ordure qu'elle passe avant.




La preuve : rebelote.




Et l'oisif vieillissant marche nonchalant sur la voie.




(Je ne parlais pas de moi.)




Choses non-identifiées : toute aide est appréciée.




À suivre, eh oui.





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