Fin Air Enfants Japoneries Et bla


Dimanche, au matin.

Hier au matin, tout à coup, grand beau, ciel bleu, cigales... C'est l'été, il était temps, la saison des pluies n'est jamais période très amusante.

Tiens, il est par ailleurs un début et une fin officielle des saisons au Japon. "Aujourd'hui la saison des pluies est officiellement terminée". Qui décide de cela — c'est mystère et boule de caca. Toujours surprenant, cet aplomb. Ça donne l'impression que l'humain dispose de la nature : beau retournement de situation...

Hier bien avancé dans l'un de nos projets. Première fois qu'on réalisait un formulaire html ; beaucoup appris.


Tokyo. Encore un cas d'enlèvement d'enfants par l'un des parents.
Pas de bol pour ceux qui crient au délire de persécution des Gaijin au Japon...
Le site conçu à fin de retrouver les deux gamins qui n'ont pas eu la chance de pouvoir fuir la séquestration maternelle. L'aînée l'a échappé belle. Jetez un œil sur le Q&A.
Connerie d'autruchisme nippon et de système légal sur-archaïque.

On me dit qu'il faisait moins chaud il y a vingt ans que maintenant. Que cela justifie amplement l'usage démesuré des machines à air conditionné. — Et je me mets à penser que l'A-C, si cela fait bien du frais ou du froid dedans, ça fait du brûlant dehors : tentez de rester devant les ventilateurs de la machine, et voyez si ce n'est pas de l'air à un gentil 50°C qui sort de l'appareil. Et je me dis que le Japon, avec ses millions de machines à air frais — et puis, le Texas aussi, pendant qu'on y est — n'est pas sans responsabilité dans le réchauffement de la planète. Vive l'éco(nomique), n'est-ce pas — parce que l'éco(logie), il faudra repasser. Pas de quoi surprendre au pays du commerce.

Il me vient parfois à l'esprit de drôles de parallèles — les Japonaises qui se prendraient encore pour des filles de maison close, et dont la liberté s'achète. Sauf que c'est à présent leur liberté qu'elles vendent au plus offrant et moins embêtant (le plus bouffé par le travail). Ne demander pas ce qu'on ne peut faire.


Avant-hier, par lassitude, je me suis surpris à faire réponse très-japonaise. J'étais en train — il pleuvait averse à la gare de départ — en route pour l'école. J'envoie un courriel à l'une de mes patronnes (deal : je pédale jusqu'à l'école s'il fait beau ; on vient me chercher s'il pleut), lui demandant s'il pleut également à la gare d'arrivée. On me répond que non. Sauf que quand le message arriva, on y était déjà, à la gare d'arrivée, et il pleuvait bien. Je réponds : Ah tant mieux ! et pédale.

La japonaiseté en question, c'était bien sûr de faire déni de réalité, histoire de faire croire qu'on avale la couleuvre du supérieur. C'est d'une petitesse confondante. Bien sûr, à l'arrivée à l'école, trempé jusqu'aux os, autre japonaiserie : le manque de demande d'excuse — alors qu'il est en fait très peu d'occasion de demande de pardon : tout le reste peut être évité : je ne veux pas d'excuse, je veux de la rectification d'action ; mais bon, allez dire ça à un pays où le sumimasen est un réflexe et sert de remplacement au remerciement... Autant dire que j'étais sacrément remonté. Dès que j'ai l'occasion je me barre. C'est tout ce qu'on gagne à ce jeu-là.

Allez, c'est jour d'update d'AJB.


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