Français Nucléaire Japon Kansai Et bla — pas



Vendredi, au matin.

Soleil timide, nuages, froid. Hier alternance très-marsienne, entre tempête de neige — à Osaka! — et chaudes éclaircies vernales.

Du 13 au 18, c'est déjà une semaine, l'anniversaire est proche — c'était vers quatorze heures, ce premier tremblement de terre qu'on ne sut ?

Café.


On dit à présent que tout se décidera dans la prochaine quarantaine d'heures. Deux huitains pour l'occasion :

On verse des sceaux d'eau de mer
sur un réacteur nucléaire.

Qu'on ne m'en veuille de ne m'étaler : ayant pensé droit pendant trop long-temps, j'ai perdu par là-même la plupart du panel des sentiments supposés humains, et ne ferait que choquer. Lisez plutôt :

Madjid, M. Dersot.

Par ailleurs, et ne sais pourquoi, étant enregistré, je n'ai jamais reçu de courriel de l'ambassade. Bah, pas de départ prévu, de toute façon.


Café encore.

Sinon, tout continue inchangé, la situation est par ailleurs un désagrément certain pour ceux dont la vie était faite d'amusements quotidiens, on cesse d'en parler, veut plaisanter comme si rien — car rien, en effet, à Osaka, et ça vend, ça consomme, de "mauvaises" gens ont même fait des stocks de lait et couches pour bébés qu'ils revendent au compte-goutte, cher, aux mamans qui craignent et se préparent, ça profite ou ça peut, on importe des kits de survie, se montent de faux sites de don aux victimes, etc. : inchangé, vous dis-je, le monde commerçant.

(Leçon de quand on était à Belgrade, entre deux états de guerre : les nouveaux magnats sont ceux qui eurent la présence d'esprit de trafiquer — carburant et nourriture, principalement, pour ce qui nous intéresse, car les armes au Japon c'est pas trop ça, et pas même le risque de se faire descendre à vue : tout bénéf'.)

Allez.


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