Estive Marche Et bla




Vendredi, au matin.

Il pleut depuis la veille et fin d'après-midi. Pas exactement chaud non plus.

Malgré la contradiction des sens, c'est l'été, et les gens retournent au pays, ou s'en vont en vacances. Quelle curieuse expression, quand on y pense, que ces vacances. J'aurais préféré libertés. Partir en libertés. Les gens prendraient peut-être conscience qu'ils sont en prison le reste de l'année (être vacant c'est être libre). Et que c'est censé être leur occupation (être vacant c'est aussi être inoccupé), les vacances étant considérées comme du rien (être vacant c'est aussi être vide). C'est un cul-de-sac qu'il faut renverser.

Café.




La fatigue d'horaires diurnes et nocturnes inadéquats.

L'autre jour j'ai rencontré un mec trop fort. La trentaine, maghrébin, casquette, une dent en moins, qui m'attrape le bras en pleine rue, me baratine sur deux cents mètres en trottinant à mes côtés (alternativement l'un et l'autre, n'est-ce pas), et ma femme enceinte, et j'veux pas voler tu comprends, et qui me dit 5, non 2, non 1 euro d'un air de dire j'te fait un prix, de mon côté je lui fait comprendre qu'il me soûle et là, et là il me dit J'ai quand même pas marché tout ça pour rien. Un mec trop fort, j'vous dit.

R'apporté encore quelques caisses du dernier passage à Lille. Beaucoup de choses qu'on aurait plaisir à relire.

Les livres n'aiment pas la lumière.




Revu American Beauty hier soir : j'ai vraiment beaucoup ri.

E-mails dont les brouillons de réponses traînent depuis des semaines.

Quel métier risqué aux revenus incertains, que vendeur de glaces à Paris en plein été.

Ce catalogue n'avance pas.

Allez.




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