Le balcon

Le balcon du troisième appartement japonais,
en quelques séries à poursuivre.


Vue

Menthes

Quatre achats, et une récupération de menthe sauvage sur un bas-côté de Kitanoda, qui s'est merveilleusement bien fait à la jardinière, au point de tout coloniser. De mémoire il y avait de la menthe-pomme, menthe-ananas, menthe poivrée, et la dernière j'ai oublié, parce qu'oublier c'est vivre. Ahem. Blague à part, de petites fourmis ont raffolé du pollen des fleurs, et formèrent des lignes de ravitaillement ininterrompues.

Red

Ça, je ne sais plus ce que c'est ; mais c'était très joli, et se resema très facilement d'une année sur l'autre après un petit séjour au congélateur. Les fleurs sont en fait les minuscules extrémités jaunes qu'on aperçoit à l'agrandissement.

Goya

Le pied ayant été récupéré un peu tardivement et n'ayant pas été dopé à l'engrais, nous n'eûmes aucun fruit cette année là, mais ça grimpa jusqu'au plafond, et les fleurs furent belles.

Basilic

Là on a carrément viré à la production industrielle, plusieurs années de suite. Ça fleurit (si l'on ne pince pas tout), sème et pousse comme du chien-dent.

Asagao

Asagao (visage-du-matin) ou morning glory, ça en jette plus que liseron, n'est-ce pas ? On aurait préféré les variantes permanentes, aux couleurs plus marquées, aussi, d'Okinawa ; mais ces variétés sauvages occupèrent joliment la rambarde.

Dionée

Un de mes hobbies depuis long, les plantes carnivores, repris à l'occasion.

'Tatoes 'n radish

Outre la menthe et le basilic, on a également fait pousser, dans de grands seaux percés, différentes variétés de pommes de terre, qui furent excellentes, et des radis, qui ne donnèrent que des feuilles !

Free-loaders

On a déjà consacré quelques billets à nos visiteurs : squatteurs et rampants, la mante de passage.
Au passage, une chronique animale japonaise qui nous était totalement sortie de la tête.

Moriawase

Fleurs achetées et verdures amassées, ramassées, bouturées et poussées.
Un bref billet de varia, tantôt.

Un petit olivier.

Une chenille s'y cache.

Aloe.

Voilà, c'est à peu près tout. (Il y aura tout de même moults addenda, m'est avis, vu que la majorité des photos de 2010 et 2011 ne sont pas encore triées...) La fin du film ? On cessa de s'en occuper deux mois avant de partir, et regarda tout faner, flétri, sécher et mourir, le cœur lourd.