Vanités Et bla




Lundi, au matin.

Ce n'est pas encore suffisant, mais nos journées célibataires pour encore un mois et des brouettes, sont un peu plus pleines de soi et de ce qu'on veut en faire. Tri et copies de sauvegarde physiques des photos, ce matin et ce pendant.

Gris-blanc et froid dehors. S reporte qu'il fait plutôt doux à Osaka.

Café.




Précision et développement. Tout portrait ancien est une vanité — vanité, au sens du genre pictural qui rappelle au regardant (qui n'est ni un spectateur, ni un voyant) la fugacité de sa propre existence et la futilité de la grande part des activités humaines, et est censé engager un processus de retour sur soi et de redirection, dans le but d'une meilleure vie.

Une jolie femme au tournant du siècle dernier, tel portrait de Winterhalter, ces enfants qui courent et rient dans ce chemin de terre, ce portrait de groupe en redingotes et poses improbables, — ces représentations sont innombrables, et tous ces gens sont morts. Morts. Imaginez les trillions de rendez-vous manqués.

Comme le sentiment change avec la perspective, selon que l'on marche d'un côté ou de l'autre d'une même rue, à répétition.




Une interview de David Lynch sympathiquement partagée par Sophie Boursat. Le passage sur la psychanalyse ! quel humour, quel esprit. (Par comparaison, quelles questions stupides.)

Ne pas faire de soi, ni de ses enfants, un rouage des grandes structures — celles privées étant encore moins recommandables, qui ont comme seul but que le profit, au détriment de tout le reste, de tout ce qui est important.

Ah, déjà midi.

Allez.



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