Dimanche Miroirs Et bla




Dimanche, mi-lieu d'après-midi.

 Dimanche gris et froid, qui nous semblait hier un samedi, aujourd'hui un lundi. On s'y perd et sait pourquoi.

Il faudrait que je passe un peu de temps sur les incipits des livres terminés récemment.

Long temps qu'on ne s'est pas occupé des photos qui s'accumulent dans le disque dur, aussi.

Yaourt aux fruits.




Un Américain d'une soixantaine d'année, dans le Métro, parle à sa voisine et lui apprend ricanant que les soldats, à la Libération surnommaient Pigalle : Pig Alley.

On se rend rarement compte à quel point l'homme est influençable – soi y compris (et comme objet d'étude principal). Les sources de ce trait sont probablement à chercher du côté de la volonté et du principe de comparaison et des complexes d'infériorité et de supériorité (les deux faces d'une même pièce) qui en découlent.

Paris, en rue, et cet automatisme de vérification portefeuille-téléphone portable-clefs.




Excellente surprise que ce feuilleton télévisé (ces choses qu'on nomme, très-inimaginativement, séries) britannique, BLACK MIRROR. Des épisodes indépendants (one-shots) de proche SF élaborant autour des avancées technologiques et dérives média-sociales récentes (téléphones dits "intelligents", la manie de prendre à tout occasion photos et films, les robots anthropomorphes, les notations type Facebook, les jeux en réalité virtuelle, le hacking et le néo-chantage, les shows type The Voice, les implants mémoriels, etc.). 9 épisodes pour l'instant, ce qui n'est pas guère décourageant, et un excellent niveau général. On en est au milieu de la saison 3 et recommande chaudement. Vraiment flippant.




Tout vice prend sa source dans le désœuvrement.

Y aura-t-il un jour quelque étude qui se tient sur notre génération SIDA et ses dommages ?

Dans le second tome de A Song of Fire and Ice de Martin (vous savez, Game of Thrones) : plus fouillé que le feuilleton(où le parti pris est systématiquement celui du spectaculaire), d'une langue très travaillée : on ne s'en lasse pas et avance tranquillement.

 Terribles : enfants ? parents ?

Allez.


Aucun commentaire: