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Lundi, après midi.

Automne, saison des épeires. Et ça drache, et ça drache.

Ces derniers temps, terminé quelques lectures, et commencé d'autres. Fin pour les Masques et visages de Gavarni (Paulin & Lechevalier, 1857), Les Amours de Marie de Ronsard (Mercure de France, 1897 ; préfacé par Pierre Louÿs), un tome dépareillé (mais contenant Micromégas, Candide, L'Ingénu) des Romans et contes (joliment illustrées) de Voltaire (Bouillon : Société typographique, 1778), Pierre Louÿs et Gilbert de Voisins par Robert Fleury (Tête de Feuilles, 1973) et le Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre (Quantin, 1882). Poursuite pour Le Père Perdrix de Charles-Louis Philippe (Stock, Cent romans français, 1948), A Song of Fire and Ice 1 (Game of Thrones) de George R. R. Matin, et ce numéro du Pont de l'épée (59, 1977) consacré au Patmos d'Ilarie Voronca.

Fond de café.




On s'était bien amusé à reprendre Les compétences d'abord. Il va tout de même falloir faire une note concernant la désastreuse campagne RAPT contre la fraude. Par ailleurs, puisque la question de cette campagne est Quelle est la couleur de peau des fraudeurs ?, aucune information disponible sur le sujet, comme le rappelle ce court et intéressant article (et celui-ci, du même), ou cet autre qui, à l'inverse, s'en est procuré, des informations. Pincées de sel, comme toujours.

Kimi no Na wa (2016) fait beaucoup parler de lui. Ne serait-ce que parce que les entrées auraient dépassés les records des films de Ghibli à leur époque. Il faut soupçonner une stratégie marketing très réussie ; car le film, lui, s'il est plutôt bien fait, n'est qu'une sorte de mélange de (par exemple) Hoshi no Koe (2002) et de Byousoku 5 cm (2007) où on retrouve tous les thèmes chers à Shinkai Makoto (l'éloignement inéluctable dû au temps et à l'espace ; l'impossibilité de se retrouver ; rêves passionnés de la jeunesse vs la triste et monotone inertie de la vie adulte, etc.), mis à une sauce plus grand public (ça se termine bien) et avec des lourdeurs rédhibitoires dans les dialogues capitaux : sympa sans plus. Il est certain que la fin de Ghibli laisse un vide à combler ; mais de là à ce que ce film engrange plus que les meilleurs Miyazaki, c'est à n'y rien comprendre (ou plutôt : c'est sans surprise ; mais façon de parler). Par ailleurs, Bakemono no Ko (2016) a également fait parler de lui cette année (sans atteindre les records de box office de Kimi no Na wa) ; alors que c'est une bêtise shônen on-ne-peut-plus simplette.

"Un país hipócrita"... Vidéo bien foutue, à étendre à la totalité (?) des pays. La morale ? Le pouvoir quel qu'il soit, excuse à peu près tout. Ça ne date pas d'hier, et c'est pas demain que ça changera.




Le camp de "réfugiés" de Stalingrad : ordures, maladies, merde et pisse.

Pas guère de chose plus égoïste, que le fait (de nos jours, volontaire) de "faire des enfants".

Quelle chose étrange, se faire attaquer pour laïcité. L'hypocrisie bobo bien pensante est sans limite.

Parfois je ne sais plus pourquoi je reste éveillé si tard.

Quel Boullet ! ha ha.

Allez.




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